[Sécurité] Installation d'un proxy-cache Squid et filtrage via SquidGuard
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Le tutoriel d’installation est disponible sur le wiki en suivant le lien ci-dessous :
https://wiki.planete-warez.net/informatique/selfhosted/squid-squidguard
Bonjour à tous,
– Il y a différentes formes de serveurs de cache possible. Le type de serveur cache que vous verrez ici se place sur le réseau des clients, en intermédiaire avec des
sites internet distants.– Ainsi, si tous les utilisateurs d’un même réseau local passent par un proxy-cache, lorsque le premier utilisateur va télécharger des fichiers sur Internet, ils seront stockés sur le proxy-cache.
– Si un deuxième utilisateur demande les mêmes fichiers, ils seront pris dans le proxy-cache sauf si entre-temps ils ont été modifiés sur le site distant.
– L’utilisation d’un proxy-cache peut donc permettre un accès plus rapide aux utilisateurs et un gain de bande passante au niveau de la connexion Internet.
– Nous pouvons aussi ajouter une couche de sécurité avec des blacklists/whitelists.
A. Introduction
– Un autre intérêt d’un cache local est qu’il peut autoriser ou d’interdire l’accès à certains ressources en ligne : sites web, ports/services, etc. Il est alors possible de mettre en place une politique de sécurité globale pour tout un réseau local.
– Il y a plusieurs façons d’utiliser un proxy-cache :
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son utilisation peut être optionnelle et l’accès direct à Internet peut être possible également (si on n’est intéressé que par le côté performance par exemple)
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son utilisation peut être obligatoire et explicite : le seul moyen d’accéder à Internet est alors de passer à travers le proxy-cache mais les utilisateurs doivent configurer manuellement leur navigateur (ou autre application) pour utiliser ce proxy-cache.
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son utilisation peut être obligatoire et implicite: le seul moyen d’accéder à Internet est de passer à travers le proxy-cache mais les utilisateurs n’ont pas besoin de configurer leur navigateur, leur connexion passe par le proxy-cache de manière transparente
– En France et dans beaucoup de pays, il y a une obligation légale d’informer les utilisateurs de la collecte et de l’utilisation de leurs données qui pourraient être faites dans le cadre de la mise en place d’un proxy-cache. Dans une entreprise, les utilisateurs peuvent par exemple être amenés à signer une charte de bon usage du réseau qui précise les données collectées par le proxy et l’usage qui est fait de ces données.
– Pour mettre en place ce proxy-cache, je vous propose d’utiliser le logiciel Squid.
– Le fait de mettre en place un proxy sur un serveur dédié distant ou en local chez vous a pour bénéfice d’outrepasser les bridages/censures, que peut mettre en place un FAI. De plus, ici l’idée est d’essayer d’éviter au mieux, que des enfants surfant sur la toile tombent sur du contenu non recommandé. Évidemment, aucune protection ne peut égaler l’accompagnement d’un parent sur les risques, qu’on peut rencontrer en naviguant sur le web.
– Pour ajouter une couche de filtrage, vous pouvez utilisez votre propre serveur DNS (unbound, pieHole) configuré sur les serveurs DNS d’OpenDNS family shield (voir le tuto précédent ici:
Table des matières
A. Introduction
B. Installez le proxy-cache Squid
C. Configurer le proxy-cache Squid
D. Paramétrez Firefox
E. Contrôle d’accès horaires
F. Authentification des utilisateurs
G. Installer SquidGuard
H. Configurer SquidGuard
I. Reconfiguration du fichier squid.conf
J. Mettre en place une tache planifiée pour la mise à jour de la blacklist
K. Conclusion
L. Sources
B. Installez le proxy-cache Squid
– On va attribuer une adresse IP fixe au serveur.
– Vérifier le nom (ici ens33) de la connexion avec :
ip link show (ou ip a)
–Editez le fichier /etc/network/interfaces :
nano /etc/network/interfaces
– Pour du DHCP, il ressemble à ceci :
– Éditez le fichier pour de l’adresse IP fixe (A adapter selon votre réseau local) :
auto ens33 iface ens33 inet static address 192.168.1.51 netmask 255.255.255.0 gateway 192.168.1.254 dns-nameservers 208.67.222.222 208.67.220.220
– Commentez la ligne iface ens33 inet dhcp, Il doit maintenant ressembler à cela :
– On redémarre le réseau:
systemctl restart network**g
– Si cela ne marche pas, on reboot:
systemctl reboot
– Si cela ne marche toujours pas, on vérifie l’état de l’interface soit up via :
ip link show
– Si ce n’est pas le cas, on l’active (A adapter
ifup ens33
C. Configurer le proxy-cache Squid
– Toute la configuration se fait ensuite dans le fichier /etc/squid/squid.conf
– Dans ce fichier, toutes les lignes commençant par # sont des commentaires.
– Vous pouvez voir le contenu de ce fichier débarrassé des commentaires et des lignes vides par la commande :
grep -vE ‘^#|^$’ /etc/squid/squid.conf
– Dans ce fichier de configuration, toutes les lignes commencent par une directive.
– Ici vous voyez acl, http_access, http_port, coredump et refresh_pattern et il en existe bien d’autres!
– La directive http_port indique l’adresse et le port sur lesquels écoute Squid. Par défaut, Squid écoute sur toutes les interfaces réseau sur le port 3128.
– Vous pouvez configurer plusieurs directives http_port pour que Squid écoute sur plusieurs adresses ou ports.
– La directive coredump_dir indique le répertoire dans lequel Squid peut écrire des fichiers core qui sont des fichiers d’erreurs.
– Les directives refresh_pattern précisent les règles qui établissent si un fichier est “frais” ou “périmé”. Un fichier “périmé” est supprimé du cache. Vous pouvez laisser les règles par défaut.
– Les directives les plus importantes à connaître sont acl et http_access. ACL signifie Access Control List. Les ACL sont donc des critères de contrôle d’accès qui seront ensuite utilisés par la directive http_access pour autoriser ou interdire les connexions HTTP en fonction de ces critères.
– Concernant la directive acl:
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Le 2ème champ représente le nom de l’acl. Plusieurs directives acl avec le même nom vont cumuler les critères de chaque directive.
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Le 3ème champ indique le type d’acl. Il existe de nombreux types mais les plus importants sont src (source), dst (destination), port et time (temps).
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Le 4ème champ indique la valeur. En fonction du type, cette valeur pourra être l’adresse d’un réseau, un port, etc.
– Dans la configuration par défaut, vous pouvez voir qu’une ACL Safe_ports est définie. Elle regroupe un ensemble de ports TCP courants et considérés comme sûrs auxquels vous pourrez donner accès à vos utilisateurs.
– La directive http_access est suivie de allow ou deny pour autoriser ou interdire l’accès au proxy-cache.
– Le dernier champ est le nom de l’ACL qui va être évaluée pour autoriser ou interdire l’accès.
– Le nom de l’ACL peut être précédé d’un ! pour indiquer “le contraire” de l’ACL. Par exemple, par défaut, la première directive http_access est: http_access deny !Safe_ports
–> Elle signifie “Accès interdit à tous les ports sauf les ports définis dans l’ACL Safe_ports”.
– Les directives http_access sont lues dans l’ordre et sont exécutées dès qu’une règle correspond. Il est donc recommandé de toujours terminer par: http_access deny all pour interdire l’accès si aucune autre règle ne correspond.
– Dans les règles par défaut, vous pouvez voir les règles suivantes :
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http_access allow localhost manager
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http_access deny manager
qui n’autorisent l’accès à une règle “manager” qu’en local.
– Squid est fourni avec un Cache Manager qui est une interface web de gestion du cache.
– Vous pouvez y accéder en ligne de commande avec l’outil squidclient. Pour avoir un aperçu, installez le paquet squidclient et lancez la commande:
squidclient mgr:info
– Maintenant que vous connaissez les principales directives de Squid, vous allez pouvoir créer vos propres règles
– Commencez par sauvegarder le fichier squid.conf à titre de référence :
cd /etc/squid && cp squid.conf squid.conf.defaults
– Le fichier de configuration de Squid comportant plus de 5000 lignes, autant vous dire que nous n’allons pas tout afficher. :lolol:
– On va donc créer un fichier de configuration sans les lignes commentées pour une meilleure visualisation.
– Pour cela, on tape les commandes suivantes :
cat /etc/squid/squid.conf.defaults | grep -v ^# |grep -v ^$ > /etc/squid/squid.conf
–> La dernière commande permet de prendre toutes les lignes non-commentées du fichier squid.conf.defaults et les mettre dans le fichier squid.conf
– Le fichier ressemble à cela:
acl localnet src 0.0.0.1-0.255.255.255 # RFC 1122 "this" network (LAN) acl localnet src 10.0.0.0/8 # RFC 1918 local private network (LAN) acl localnet src 100.64.0.0/10 # RFC 6598 shared address space (CGN) acl localnet src 169.254.0.0/16 # RFC 3927 link-local (directly plugged) machines acl localnet src 172.16.0.0/12 # RFC 1918 local private network (LAN) acl localnet src 192.168.0.0/16 # RFC 1918 local private network (LAN) acl localnet src fc00::/7 # RFC 4193 local private network range acl localnet src fe80::/10 # RFC 4291 link-local (directly plugged) machines acl SSL_ports port 443 acl Safe_ports port 80 # http acl Safe_ports port 21 # ftp acl Safe_ports port 443 # https acl Safe_ports port 70 # gopher acl Safe_ports port 210 # wais acl Safe_ports port 1025-65535 # unregistered ports acl Safe_ports port 280 # http-mgmt acl Safe_ports port 488 # gss-http acl Safe_ports port 591 # filemaker acl Safe_ports port 777 # multiling http acl CONNECT method CONNECT http_access deny !Safe_ports http_access deny CONNECT !SSL_ports http_access allow localhost manager http_access deny managerinclude /etc/squid/conf.d/* http_access allow localhost http_access deny all http_port 3128 coredump_dir /var/spool/squid refresh_pattern ^ftp: 1440 20% 10080 refresh_pattern ^gopher: 1440 0% 1440 refresh_pattern -i (/cgi-bin/|?) 0 0% 0 refresh_pattern . 0 20% 4320
– On définit notre réseau local:
acl lan src 192.168.1.0/24
– On autorise notre réseau local appelé “lan”
http_access allow lan
– Masquer notre adresse IP dans le header HTTP (X-Forwarded-For: unknown)
forwarded_for off
– Log d’erreurs en français :
error_directory /usr/share/squid/errors/French
– Rejet de tous les ports différents de ceux déclarés dans les acls
http_access deny !Safe_ports
– Empêcher les personnes extérieures au réseau de passer par le proxy :
http_access deny all
– On rajoute ensuite les 3 lignes suivantes à la fin du fichier :
cache_effective_user proxy cache_effective_group proxy cache_mem 256 MB cache_dir ufs /var/spool/squid/squid 120 16 128
–> Les dernières lignes signifie que l’on crée un répertoire de mémoire cache situé dans /var/spool/squid. Ce répertoire est de type ufs, sa taille maximum est de 120 Mo. Dans ce répertoire il y a 16 répertoire de niveau 1 qui contiennent chacun 128 répertoire de niveau 2.
– Voilà à quoi ressemble mon fichier final commenté :
#Directives d'accès acl localnet src 0.0.0.1-0.255.255.255 # RFC 1122 "this" network (LAN) acl localnet src 10.0.0.0/8 # RFC 1918 local private network(LAN) acl localnet src 100.64.0.0/10 # RFC 6598 shared address space (CGN) acl localnet src 169.254.0.0/16 # RFC 3927 link-local (directlyplugged) machines acl localnet src 172.16.0.0/12 # RFC 1918 local private network(LAN) acl localnet src 192.168.0.0/16 # RFC 1918 local private network (LAN) acl localnet src fc00::/7 # RFC 4193 local private network range acl localnet src fe80::/10 # RFC 4291 link-local (directlyplugged) machines #On définit notre réseau local acl lan src 192.168.1.0/24 #acl par défaut acl SSL_ports port 443 acl Safe_ports port 80 # http acl Safe_ports port 21 # ftp acl Safe_ports port 443 # https acl Safe_ports port 70 # gopher acl Safe_ports port 210 # wais acl Safe_ports port 1025-65535 # unregistered ports acl Safe_ports port 280 # http-mgmt acl Safe_ports port 488 # gss-http acl Safe_ports port 591 # filemaker acl Safe_ports port 777 # multiling http acl CONNECT method CONNECT #On autorise notre réseau local appelé "lan" http_access allow lan #Rejet de tous les ports différents de ceux déclarés dans les acls http_access deny !Safe_ports http_access deny CONNECT !SSL_ports #Autorise l’accès au cachemanager via squidclient qu’en local http_access allow localhost manager http_access deny manager #On autorise tous les fichiers externe de configuration par défaut include /etc/squid/conf.d/* #On autorise le réseau local http_access allow localhost #interdire l’accès si aucune autre règle ne correspond. #Empêche les personnes extérieures au réseau de passerpar le proxy http_access deny all #On écoute pas sur l’interface publique du serveur http_port 192.168.1.51:3128 #Masquer notre adresse IP dans le header HTTP(X-Forwarded-For: unknown) forwarded_for off #Log d’erreur en français : error_directory /usr/share/squid/errors/French #Répertoire des fichiers d'erreurs "core" coredump_dir /var/spool/squid #Précisent les règles qui établissent si un fichier est “frais” ou “périmé”. Un fichier “périmé” est supprimé du cache refresh_pattern ^ftp: 1440 20% 10080 refresh_pattern ^gopher: 1440 0% 1440 refresh_pattern -i (/cgi-bin/|?) 0 0% 0 refresh_pattern . 0 20% 4320 #Creation du répertoire de mémoire cache cache_effective_user proxy cache_effective_group proxy cache_mem 256 MB cache_dir ufs /var/spool/squid/squid 120 16 128
– On relance maintenant Squid avec la commande :
systemctl restart squid
D. Paramétrer Firefox
– Paramétrons le proxy dans le navigateur Firefox :
- Menu–>Options–>Paramètres réseau–>Paramètres…
– Fermer firefox et le relancer puis tester l’accès à un site, cela devrait fonctionner.
– En regardant le fichier access.log du serveur, nous pouvons observer que l’accès a été autorisé:
cat /var/log/squid/access.log
E. Contrôle d’accès horaires
– Squid permet de restreindre l’accès de certains postes clients suivant des plages horaires.
– On ajoute alors les lignes suivantes dans le fichier de configuration de Squid :
#Définit les hôtes autorisés: acl allowed_hosts src 192.168.1.50 #Définition de la plage horaire sur laquelle les postes sont autorisés: acl limithour time 12:00-15:00 #Autorise l'accès http aux hôtes qui ont une plage horaire d'accès: http_access allow-allowed_hosts limithour
– On teste alors sur le client et on observe que l’accès est bien restreint. C’est à dire que l’on peut accéder seulement de 12:00 à 15:00.
F. Authentification des utilisateurs
– Dans cette partie, on va montrer comment s’authentifier avec Squid.
– On utiliseras Openssl pour créer le fichier de password de la manière suivante :
printf "USERNAME:$(openssl passwd -crypt PASSWORD)n" | tee -a /etc/squid/squidusers
– Créons l’utilisateur milou avec le password milou :
printf "milou:$(openssl passwd -crypt 'milou')n" | tee -a /etc/squid/squidusers
– Pour vérifier que le fichier est correct et fonctionnera avec Squid, utilisez la commande suivante :
/usr/lib/squid/basic_ncsa_auth /etc/squid/squidusers
– Rentrez votre login et votre mot de passe de la manière suivante :
<login> <mot de passe>
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Si la réponse est OK, tout est bon
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Si la réponse est ERR, vérifiez votre fichier users
– Pour sortir de la boucle appuyez sur ctrl + D.
– On modifie ensuite le fichier de configuration de Squid en rajoutant les lignes suivantes :
– Avant la partie acl on ajoute les directives auth:
auth_param basic program /usr/lib/squid/basic_ncsa_auth /etc/squid/[b]squidusers[/b] auth_param basic children 5 auth_param basic realm Squid proxy-caching web server auth_param basic credentialsttl 2 hours
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children : 5 est une valeur usuelle. Si vous avez de nombreux utilisateurs, il sera peut-être nécessaire d’augmenter ce nombre.
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realm : texte qui apparaîtra dans la fenêtre de demanded’identification.
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credentialsttl : durée de vie de l’identification.
– Ensuite, à la fin de la partie acl on rajoute la directive acl nommée auth pour autoriser les utilisateurs à se connecter :
acl auth proxy_auth REQUIRED
– Ensuite on rajoute en 1er (important sinon l’authentification ne sera pas demandée) dans les directives http_access la directive pour pouvoir s’authentifier :
http_access allow auth
– On relance ensuite le service squid afin de vérifier que l’authentification mise en place fonctionne correctement:
systemctl squid restart service squid restart
– Firefox vous demandera une authentification au proxy:
G. Installer SquidGuard
– On installe SquidGuard via la commande suivante:
apt install squidguard
H. Configurer SquidGuard
– SquidGuard est un logiciel complémentaire à Squid qui permet de gérer le filtrage avec des bases de données qu’il a créé à partir d’une blacklist.
– Téléchargement de la blacklist de l’université de Toulouse :
cd /tmp wget http://dsi.ut-capitole.fr/blacklists/download/blacklists.tar.gz
– Extraction du fichier :
tar -xzf blacklists.tar.gz
– Copie du dossier Blacklist dans le répertoire de squidguard :
cp -R blacklists/* /var/lib/squidguard/db/
– Faire une copie du fichier de configuration de SquidGuard :
cp /etc/squidguard/squidGuard.conf /etc/squidguard/squidGuard.default
– Modification de SquidGuard :
nano /etc/squidguard/squidGuard.conf
– Seule la machine de l’admin pourra aller n’importe où :
src admin { ip 192.168.1.50 }
– Nous allons ensuite déterminer les catégories qu’on interdit (A adapter, se référer aux fichiers de l’archive Blacklist
# les règles de filtrage dest adult { domainlist adult/domains urllist adult/urls expressionlist adult/very_restrictive_expression } dest porn { domainlist porn/domains urllist porn/urls expressionlist porn/very_restrictive_expression } dest publicite { domainlist publicite/domains urllist publicite/urls } dest aggressive { domainlist aggressive/domains urllist aggressive/urls } dest social_networks { domainlist social_networks/domains urllist social_networks/urls } dest phishing { domainlist phishing/domains urllist phishing/urls } dest malware { domainlist malware/domains urllist malware/urls }
– Nous créons nos ACL qui autorisera ou interdira selon ce qu’on a déclaré précédemment :
acl { admin { pass any } default { pass !adult !porn !publicite !aggressive !social_networks !phishing !malware all redirect https://www.zupimages.net/up/20/12/x0j2.jpg } }
–> Le ! devant adult, porn , adult, publicite, aggressive, social_networks, phishing, malware signifie interdit.
–>Si un utilisateur du réseau tombe sur un site interdit, le dit site sera bloqué et redirigé vers une page souhaitée
–INFO: Je crois qu’il est impossible de rediriger du trafic HTTPS via cette méthode, si quelqu’un à une solution, je suis preneur bien évidemment
– Voila à quoi ressemble mon fichier final débarrassé de tout commentaires:
dbhome /var/lib/squidguard/db logdir /var/log/squidguard src admin { ip 192.168.1.101 } dest adult { domainlist adult/domains urllist adult/urls expressionlist adult/very_restrictive_expression } dest porn { domainlist porn/domains urllist porn/urls expressionlist porn/very_restrictive_expression } dest publicite { domainlist publicite/domains urllist publicite/urls } dest aggressive { domainlist aggressive/domains urllist aggressive/urls } dest social_networks { domainlist social_networks/domains urllist social_networks/urls } dest phishing { domainlist phishing/domains urllist phishing/urls } dest malware { domainlist malware/domains urllist malware/urls } acl { admin { pass any } default { pass !adult !porn !publicite !aggressive !social_networks !phishing !malware all redirect https://www.zupimages.net/up/20/12/x0j2.jpg } }
– Création d’un lien symbolique du fichier de configuration squidGuard.conf dans /etc/squid/ :
ln -s /etc/squidguard/squidGuard.conf /etc/squid/
– Application des droits nécessaires :
chown -R proxy:proxy /var/log/squid chown -R proxy:proxy /var/lib/squidguard
– On ouvre dans un premier temps les logs dans un second terminal avec la commande:
tail -f/var/log/squidguard/squidguard.log
– Puis on génère la base de données des blacklists configurées en regardant les logs:
squidGuard -C all
–> Cela peut prendre du temps selon le nombre de catégories que vous voulez bloquer, ou si il y a un problème mais nous pouvons voire cela dans les logs.
– Nous voyons que tous s’est bien passé:
– On a donc générer dans chaque répertoire de catégories bloquées, un fichier domain.db et un urls.db.
– SquidGuard les a générés en tant que root, il faut
donc changer le propriétaire pour que l’utilisateur proxy ai le droit d’y accéder:ls -al /var/lib/squidguard/db/adult
chown -R proxy:proxy /var/lib/squidguard
– Ajout de mot interdit (A adapter selon les blacklist) :
nano /var/lib/squidguard/db/adult/very_restrictive_expression
– Et ajouter des mots entre pipes « | »
– Regénérer la base après modifications :
squidGuard -C all
I. Reconfiguration du fichier squid.conf
– Maintenant, il faut indiquer à Squid d’intégrer SquidGuard pour qu’il puisse traiter et filtrer les requetes HTTP.
– Intégration du module de SquidGuard dans Squid:
url_rewrite_program /usr/bin/squidGuard -c/etc/squid3/squidGuard.conf url_rewrite_children 10
– On recharge la configuration et on redémarre le service:
systemctl reload squid systemctl restart squid
J. Mettre en place une tache planifiée pour la mise à jour de la blacklist
– Créer un script bash:
cd /tmp nano updateblacklist
#!/bin/bash cd /tmp wget http://dsi.ut-capitole.fr/blacklists/download/blacklists.tar.gz tar -xzf blacklists.tar.gz cp -rf blacklists/* /var/lib/squidguard/db/ rm -Rf blacklists* squidGuard -C all systemctl squid restart
– Rendre le script exécutable :
chmod +x updateblacklist
– Ajouter le script dans cron.weekly :
mv updateblacklist /etc/cron.weekly/
K. Conclusion
– Une fois tout cela réalisé avec un peu d’effort pour la mise en place, on a donc un serveur proxy fonctionnel apportant un contrôle d’accès efficace pour les utilisateurs et assez souple pour pouvoir l’adapter facilement en fonction des besoins.
– On peut être débarrassé de certains contenus sur la toile MAIS ce n’est pas 100% fiable.
– Je pense, qu’il faut tout de même expliquer aux enfants, qu’ils peuvent tomber sur du « mauvais » contenu et dans ce cas prévenir un adulte ou tout simplement fermer la page en question.
L. Sources
https://memo-linux.com/installer-un-proxy-squid-et-un-filtrage-avec-squidguard-sous-debian/
https://ngiraud.net/index.php/2019/02/16/squid-squidguard-proxy/
https://www.supinfo.com/articles/single/812-configurer-serveur-proxy-squid
https://doc.ubuntu-fr.org/tutoriel/comment_mettre_en_place_un_proxy_squid_avec_authentification_ncsa
https://kifarunix.com/how-to-setup-squid-proxy-basic-authentication-with-username-and-password/
http://irp.nain-t.net/doku.php/220squid:060_squidguard -
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Archivé et retranscris dans le wiki
https://wiki.planete-warez.net/informatique/selfhosted/squid-squidguard