Télé-Cigognes
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@mekas a dit dans Télé-Cigognes :
@Psyckofox a dit dans Télé-Cigognes :
Ben c’est pas comme si c’était des éléphants, des orques, des dauphins, des chiens de prairies, des ourses, des baleines etc qui ont des sentiments quand un de leur petiot rend l’âme
Des mammifères en sorte… (notre famille…)
[a parte philo]
Je suis crunch d’histoires généalogiques pour avoir dépouillé et étudié patiemment un très grand nombre de registres de documents anciens d’archives des 17/18e siècles. Parce que le passé est une boussole pour comprendre, appréhender le présent et améliorer « peut-être » le futur. Encore que le doute m’habite sur l’évolution…
Autrefois, dans les temps fort reculés oubliés de nos jours au 21e siècle bien plus confortable et d’apparence facile, nos « familles traditionnelles mammifères humaines » en France et d’ailleurs dans le monde pondaient en rafale jusqu’à dix rejetons ovulaires voire plus (issues de multiples paillasses de mariages, les femelles passaient la quasi totalité de leurs existences engrossées à l’année dans la souffrance). Les mortalités infantiles comme adultes étaient récurrentes dans une extrême précarité surtout dans le milieu rural (famines, épidémies, chirurgie basique, obstétrique et pharmacopée inexistante). Et sous la domination masculine des gonades patriarcales. #MeToo n’en parlons pas ?
Sur une fratrie destinées à fournir la main d’œuvre à la métairie du Seigneur local pour subsistance de la famille, souvent près de la moitié sinon plus de la fratrie mourait soit en couche (la mère avec) ou en bas âge.
Quel rapport avec les cigognes me direz-vous ?
Ce sont des volatils « sauvages » (comme nous tous humains qui le sommes encore pour certains, cf. actu), bien que sympathiques aux regards anthropomorphiques et symboliques, mais qui comptent sur la survie d’au moins un poussin pour la survie de leur espèce. Programmation génétique oblige. Et s’il y a des pertes, les cigognes ne tiennent pas de comptabilité ni de sentiments emphatiques. Elles répéteront le même programme algorithmique génétique année après année, encore et encore.
[/a parte philo]
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Correction : empathiques et non emphatiques.
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@Aurel Oui tu as raison, les couvées humaines d’antan se passaient un peu comme nos cigognes “attendrissantes”, mais il y avait quand même de la douleur et du deuil (d’où mon allusion aux mammifères, contrairement aux cigognes), même si c’était de courte durée parce qu’on avait autre chose à faire (survivre) et que c’était dans l’ordre des choses.
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Le gognaud mort n’est toujours pas dégagé.
Ils comptent l’empailler ou quoi ? Ça me perturbe…
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Ayé ! Dead gognaud est proche du précipice ! Encore un p’tit effort Mélo !
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Maumau l’a rapproché un peu plus près du bord.
Puis il est en train de le couvrir de brindilles (une façon de lui offrir une sépulture ?)
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Pas sûr que l’hécatombe est cessée…
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Les 2 rescapés ont l’air de bien se porter. Un plus vivace que l’autre je trouve. Mais la partie n’est pas encore gagnée…
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Au menu aujourd’hui > Tartare de crapauds et son coulis de lombrics !
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@Pluton9 -1 pour le est !!!
c’ai un monde quand même
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@Mister158 Personne ne l’avait vu, t’exagères… Tu remarqueras que dans ma fatigue du moment, j’ai fait l’accord
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– Tu sais quoi Mélo, j’ai le seum. Je me dis que nous passons notre vie sur la paille d’un toit. Mais sans toit fixe au-dessus quand il flotte, bonjour la précarité volatile. Tout le temps à migrer aller-retour sur des longs trajets épuisants et à élever des gognaux qui se cassent sans nous donner de nouvelles ces ingrats. C’est quoi le sens de nos vies ?
– Je sais, je sais, mon Maumau, tu te fais du mal là… Viens donc te coucher.
– J’peux pas Mélo… Regarde les humains du bourg en bas, ils ont la lumière, le chauffage, la fibre même pas végétale, ils jouent sur console à des jeux de fight et rêvent de conquêtes territoriales illusoires de ce qu’on m’a relaté, ils roulent en carrettes qui puent, ils achètent quantités de plumes low-cost et autre bouffioles inutiles sur Vinted ou Amazon d’un clic et nous on a rien de tout ça. Pourquoi ?
– Parce que nous sommes des cigognes mon Maumau, tu ne pourras rien y changer. Migrer en Afrique avec Ryanair ou Transavia tu n’y penses pas ? Imagine les contrôles aux portiques aéroportuaires, on nous refoulerait, nos becs sont des armes terroristes par destination… Tu aurais voulu faire quoi d’autre de ta vie ?
– Ben, faire des études pour une ascension sociale je ne sais pas trop, je suis perdu tu sais… J’aurais aimé être un artiste et participer à The Voice en claquant du bec peut-être ?
– Allez, continuons à profiter des courants thermiques ascendants et cesse de déprimer, demain sera un autre jour…
– T’as raison Mélo, de toute façon toutes les gargottes humides du coin sont fermées à cette heure. J’ai quand même furieusement envie de m’enfiler un cocktail de jus de chenille de bombyx avec une grappe de groseilles.
– Bisou et bonne nuit Maumau et ne tire pas tout le foin à toi s’il te plait, les petits ont froid.
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Ça serait drôle @Aurel, si Maurice n’avait pas l’air d’avoir Alzheimer … Cela fait un moment que l’on sait que Mélodie n’est pas rentrée du dernier voyage. Thérèse doit en avoir marre que l’on la nomme Mélo, non?
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Au menu aujourd’hui > Ecrasé de campagnols et sa farandole de limaces.
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Putain ! Maumau viens de rentrer au coucher du soleil !
Il s’est tiré tout l’après midi pour faire la tournée des pubs à cigognes. Faut dire qu’il avait pas le moral la nuit dernière… J’espère qu’une bonne bamboche lui aura fait du bien.
Mais maintenant Mélo a la dalle. J’espère qu’il lui a rapporté quelque chose de tiède à lui gerber dans le bec.
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Si quelqu’un a un accès IA générative, j’aimerais une photo de Maumau dans un pub, complètement torché avec ses potes et tout plein de pintes de bière sur le comptoir. Ou quelque chose dans le genre quoi… Merci d’avance !
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Mouarf ! C’est tout à fait ça merci !
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– Pouaaaah ! Mais quelle infection Maumau, t’arrêtes pas de lâcher des boules puantes dans le nid. Heureusement que c’est ventilé !
– Excuse-moi
ThérèseMélo, mais c’est Geert de Flamandie, tu sais notre témoin de mariage, qui m’a invité à écluser quelques godets de pecket pour le vol retour. Le genièvre me flatule grave la panse.– Va dégazer sur le bord de la chambre et pas pile sur mon bec gros dégueulasse !
– …
