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    et permet à ses employés de faire pareil, car cela n’impacte pas sur la productivité

    Les employés sont-ils plus productifs en télétravail ou dans un bureau ? La question se posait déjà avant la survenue de la pandémie de coronavirus. Elle revient sur la table avec acuité dans l’actuel contexte fait d’appels à répétition de retour au bureau par les entreprises de la filière technologique. Elle divise dans la filière technologique. En effet, dans une récente sortie le PDG d’Atlassian déclare que le télétravail n’a pas d’impact négatif sur la productivité. C’est un positionnement qui tranche avec celui d’autres chefs d’entreprise selon lesquels le télétravail est un frein pour la productivité et la créativité.

    « Le travail est une vocation et non un lieu. Nous attendons donc des gens qu’ils puissent travailler chez eux, depuis un café, un bureau, mais nous ne nous soucions pas vraiment de l’endroit où ils font leur travail. Ce qui nous importe, c’est le résultat qu’ils produisent », déclare le CEO d’Atlassian qui ajoute que « je travaille depuis mon domicile tout le temps et cela ne m’empêche pas de bosser dur. Et je le fais avec des équipes autour du monde et basées en Australie. Une grosse partie de nos équipes est en télétravail et nous n’avons pas constaté de changement dans la productivité. »

    Son positionnement tranche avec celui de plusieurs dirigeants pour le retour des employés au bureau. Même Zoom, dont le logiciel de visioconférence a permis de lancer la plus grande expérience au monde de travail à domicile pendant la pandémie de la Covid-19, demande désormais à ses employés de retourner au bureau. Motif : cela permet l’atteinte de leur maximum en capacité d’innovation et une meilleure connaissance les uns des autres. C’est une sortie en phase avec celle d’autres dirigeants comme Tim Cook selon lesquels « les employés doivent retourner au bureau, car cela stimule la créativité. »

    Les employés de Twitter pouvaient travailler à domicile pour toujours ou de là où ils se sentent le plus productifs et créatifs depuis le mois de mars 2022. C’est l’une des entreprises à avoir adopté l’une des politiques de travail à distance les plus souples en raison de la survenue de la pandémie de coronavirus. Cette donne a changé avec l’acquisition de Twitter par Elon Musk. L’une de ses premières mesures : fin du télétravail pour ceux qui continuent à faire partie des effectifs du réseau social après la suppression de la moitié des emplois. Ce dernier a ensuite confirmé son positionnement dans une sortie selon laquelle « le télétravail est une connerie qui pose un problème moral et est cause de baisse de productivité. »

    « Je crois fermement que les gens doivent être plus productifs lorsqu’ils sont lancés sur la formule “présentiel au bureau” », a-t-il déclaré avant d’ajouter entre autres que « le télétravail pose un problème moral, car c’est une formule injuste pour les personnes qui ne peuvent travailler à domicile. »

    Pourtant, certaines études font état de ce que le travail à distance n’a pas d’impact négatif sur la productivité des travailleurs

    L’équipe de l’université du Texas a travaillé sur des données d’un logiciel fourni par une grande entreprise pétrolière et gazière de Houston. Pendant la période d’étude (de janvier 2017 à décembre 2018), l’entreprise a été contrainte de fermer ses bureaux en raison des inondations provoquées par l’ouragan Harvey, ce qui a obligé les employés à travailler à distance pendant une période prolongée.

    Les chercheurs ont examiné les données technologiques des employés (le nombre total d’heures travaillées par employé, le temps de travail actif total, l’utilisation du clavier par minute active, l’utilisation de la souris par minute active, les mots tapés par heure et le nombre d’erreurs typographiques par mot tapé) avant, pendant et après l’ouragan Harvey. Ils ont constaté que, bien que l’utilisation totale des ordinateurs ait diminué pendant l’ouragan, les comportements professionnels des employés pendant la période de sept mois de travail à distance sont revenus aux niveaux d’avant l’ouragan. Cette conclusion suggérait que le travail à distance n’a pas d’impact négatif sur la productivité des personnes lancées sur la formule télétravail.

    Néanmoins, le télétravail introduit un facteur « difficulté de collaboration à distance » avec un possible impact sur la productivité

    Cette étude fait suite à celle de Hogan Assessments 43 % des travailleurs ont déclaré être plus productifs à domicile, 44 % ont déclaré être aussi productifs et seulement 13 % ont déclaré être moins productifs. Toutefois, le rapport montre que les travailleurs ont trouvé la collaboration à distance plus difficile, de sorte que le fait que la plupart des travailleurs aient déclaré se sentir aussi ou plus productifs est dû au fait qu’ils étaient plus productifs lorsqu’ils travaillaient seuls.

    C’est une brèche dans laquelle s’engouffrent les chefs d’entreprise quand on sait qu’ils sont d’avis que les employés doivent retourner au bureau, car cela stimule la créativité : « la communication marche mieux face à face. » Les dirigeants sont convaincus que les collègues construisent de meilleures relations de travail par exemple quand ils prennent le déjeuner ensemble, prennent le temps de discuter de divers sujets, même les plus banals ou alors participent à des exercices destinés à développer l’esprit d’équipe.

    En droite ligne avec ce positionnement, ces derniers évoquent un « impact sur la créativité. » Le mythe selon lequel un manque d’interaction sociale réduit la créativité et l’innovation reste profondément ancré. C’est d’ailleurs l’un des arguments sur lesquels s’appuyait Marissa Mayer pour s’ériger contre le télétravail lorsqu’elle a déclaré que « certaines des meilleures idées et décisions surviennent après des discussions à la cafétéria ou au couloir, après des rencontres avec les gens et des rendez-vous d’équipes impromptus ».

    Toutefois, si des recruteurs estiment que les conversations dans le genre « peux-tu s’il te plaît vérifier ceci ? » sont importantes, des contradicteurs pointent le revers de la médaille. Ces derniers indiquent que des « interactions » peuvent se transformer en « interruptions » qui coûtent plus ou moins cher en termes de productivité et flux de créativité. Des tiers en télétravail avancent par exemple que « les distractions sont insupportables. Les téléphones qui sonnent, les gens qui débarquent et ressentent toujours le besoin d’interrompre pour absolument tout (que ça soit relié ou non au travail) et plusieurs appels à propos de projets qui ne sont pas liés qui résultent en changement de contexte. »

    Un employé dans un bureau serait productif sur moins de 3 des 8 heures sur une journée de travail

    L’étude d’Invitation Digital Ltd a porté sur près de 2000 (1989 pour être exact) employés de bureau (à temps plein) âgés de plus de 18 ans et disséminés sur l’ensemble du territoire du Royaume-Uni. En réponse à la question de savoir s’ils se considèrent comme productifs tout au long d’une journée de travail, la grande majorité (soit 79 %) a répondu non. D’après les résultats de l’étude, seul le cinquième (donc les 21 % restants) a répondu par l’affirmative. Le sondage a ensuite révélé que la durée moyenne de productivité sur le lieu de service est de 2 h 53 min, soit moins de 3 h.

    Et vous ?

    Quel commentaire faites-vous de l’avis selon lequel « le plus important n’est pas de s’appesantir sur le lieu depuis lequel un employé travaille mais plutôt sur les résultats qu’il produit ? »
    Ces statistiques collent-elles avec la réalité dont vous êtes au fait ?
    Êtes-vous personnellement plus productif en travaillant à distance ?
    Quelles sont pour vous les difficultés majeures qui limitent votre productivité dans ce mode de travail ?
    La collaboration entre vous et vos collègues a-t-elle été affectée par le travail à domicile ?

    Source : developpez.com

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    Le webinaire de Parlons RH « Séduire la Génération Z : défis et opportunités pour les RH » a été l’occasion de mettre en avant les « drivers de la Gen Z ». La clé étant aujourd’hui pour les entreprises d’attirer les talents, voici ce qu’elles doivent mettre en avant pour s’adapter aux codes de cette nouvelle génération et réussir à la séduire.

    « D’ici deux ans, les jeunes de la Génération Z représenteront un quart de la masse salariale selon le World Economic Forum », assure Thomas Cornet, co-fondateur de Cegid Wittyfit et spécialiste de l’expérience collaborateur. Nés après 1995, les jeunes de la Génération Z arrivent sur le marché du travail. Pour ne pas les laisser céder aux sirènes de l’entrepreneuriat et de la « start-up Nation » –un quart des 15-25 ans souhaiterait être son propre patron, affirme une étude de Mazars et opinionway* : « On assiste à un rejet de l’entreprise traditionnelle »–, le défi des RH est de leur redonner confiance dans l’entreprise et de faire valoir ses atouts. Celle-ci a intérêt à anticiper le mouvement et à s’adapter aux attentes spécifiques de ces nouveaux collaborateurs. Portrait-robot de cette nouvelle génération qui obéit à ses propres codes : outre leur date de naissance, ce qui les caractérise est d’être « 100% digitaux ». « Ils sont nés dans la révolution digitale avec Internet et les apps. Technivores, ce sont de grands utilisateurs et des ultra-consommateurs d’outils digitaux et de réseaux sociaux », détaille Thomas Cornet. Ses atouts ? « Une aisance numérique et des facilités d’ouverture à l’international », liste-t-il encore. De fait, si 85% des métiers de 2030 n’existent pas encore selon Pôle Emploi, la Génération Z aura certainement plus de facilités à correspondre aux profils recherchés.

    Proposer un « Smart working »

    Pour la séduire, l’entreprise doit en premier lieu veiller à ce qui se dit sur elle sur le Web, car c’est là où les candidats de cette génération vont s’informer. Pour la recruter, « Il faut l’écouter et s’informer sur ce qui la fait vibrer », conseille Thomas Cornet. Les leviers à activer pour répondre aux codes de cette nouvelle génération ? Leur proposer une organisation du travail flexible, un « smart working ». 73% de la Gen Z attendant de l’entreprise qu’elle lui permette d’organiser ses horaires de travail. « Pour eux, le télétravail est une composante claire et nette du travail. C’est un acquis. La tentation de faire machine arrière est une erreur », insiste Thomas Cornet. Néanmoins, les jeunes générations veulent pouvoir à la fois venir au bureau et être en télétravail. Après une sociabilisation bridée par la récente crise sanitaire et « à l’heure de la dématérialisation et du télétravail, la recherche d’interactions au sein d’un lieu physique n’a jamais été aussi forte ». Cette génération attend ainsi de l’entreprise qu’elle soit « un vecteur de lien social, de cohésion et de convivialité », indique l’étude de Mazars*. Ainsi, dans le top 3 des motivations pour aller travailler figurent l’ambiance de travail et les échanges et interactions avec les collègues, avant l’intérêt pour un poste.

    Paradoxalement, c’est une génération qui aspire à une certaine flexibilité. Avec un rapport au travail différent de celui de la Génération Y, la Gen Z semble séduite par les nouveaux modes de travail – freelance, télétravail, temps partiel. Ainsi, la moitié de la GenZ estime que le contrat à durée indéterminée a vocation à disparaître, au profit du CDD et du travail freelance.

    « La notion de petit chef va voler en éclats »

    Aspirant à l’équilibre de leur vie privée et professionnelle, initiée par la génération précédente, ils militent pour le « slow », soit le fait de pouvoir vivre au ralenti. « Il y a un renforcement fort sur la notion de bien-être : ils ne veulent plus rester des heures devant leur ordinateur tout en s’oubliant ». Exit donc le rythme de travail éreintant de leurs aînés. Leur ligne de mire ? « La semaine de 4 jours qui a fait ses preuves en termes de productivité et est à la fois facteur d’engagement et d’attractivité ». A l’écoute de leur bien-être, ils seront d’autant plus attentifs à la QVT, qualité de vie au travail, et notamment aux conditions et rythmes de travail. « Ce n’est plus un gros mot pour eux de parler de santé mentale ou de RPS [risques psychosociaux] ».

    Autre point fondamental, donner du sens à leur mission et l’expliciter : « C’est fondamental pour qu’elle se sente bien. Cela vient même avant la notion de salaire », assure Thomas Cornet. Cette génération, particulièrement sensible aux sujets environnementaux et sociétaux, « est capable de porter un projet de type RSE sur le long terme et de s’investir dans une cause durable ». Sur le travail en lui-même et le management, « C’est une génération de ‘slasheurs’ qui aime travailler en mode agile, avoir plusieurs missions et être autonome dans la prise de décisions, la façon de faire et les procédures », explique l’expert. Ainsi, un tiers souhaite cumuler trois activités ou plus en parallèle.

    En termes de management, ils attendent une relation différente de la part de leurs managers qui doivent être des « managers coachs », qui jouent collectif et participatif et viennent les accompagner, les épauler et les aider à s’épanouir. Aux entreprises d’aider les managers à adopter une posture d’écoute et de collaboration qui leur permettra d’être acceptés et légitimes et in fine à la GenZ de rester. « La notion de petit chef va voler en éclats. C’est d’ores et déjà une raison forte de démission : dans 70% des cas, on ne quitte pas son entreprise, on quitte son manager », explique-t-il.

    La Gen Z fait ainsi bouger les lignes et milite pour la fin de l’entreprise verticale « avec un rapport décomplexé à la hiérarchie, d’égal à égal » et le souhait de pouvoir parler librement et de participer aux décisions stratégiques. De la même manière, ils veulent être jugés « sur les chiffres et leurs résultats et non sur le présentéisme ou la participation ».

    * Enquête sur « Future of work : quelles attentes de la Gen Z pour l’entreprise demain ? » avec OpinionWay, menée auprès de 2 000 jeunes âgés de 15 à 24 ans (Génération Z) et de 25 à 34 ans (Génération Y) en 2019.

    Source : gazettenormandie.fr

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    @Psyckofox a dit dans De plus en plus de travailleurs choisissent de vivre dans une fourgonnette :

    Un film parle de cette vie de nomade :

    Nomadland

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    Superbe film, à regarder pour ceux qui l’ont loupé :faux-cul: