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    Alors que les législateurs américains envisagent une nouvelle loi sur le blocage des sites pirates, l’influente Internet Society a lancé une mise en garde sévère contre cette pratique. Dans une nouvelle note d’orientation, l’organisation affirme que le blocage des DNS et des adresses IP sont des instruments « bruts » qui causent des dommages collatéraux considérables, citant comme exemple les échecs du « Bouclier anti-piratage » italien. Outre cet avertissement, la note fournit une série de recommandations aux décideurs politiques qui défendent néanmoins les propositions de blocage.

    Aujourd’hui, le blocage des sites pirates est monnaie courante dans des dizaines de pays. Les États-Unis ont été remarquablement absents de cette liste, mais cela pourrait bientôt changer.

    Avec Block-BEARD et FADPA, deux projets de loi de blocage sont actuellement en cours d’examen. Ces propositions visent à offrir aux titulaires de droits une solution simplifiée pour demander aux fournisseurs de services en ligne de bloquer l’accès aux sites et services contrefaisants.

    La dernière fois que les législateurs américains ont proposé une loi de blocage, c’était il y a treize ans, avec le projet de loi SOPA. Cette tentative a échoué après des protestations publiques massives. Cependant, les temps ont changé et les principaux acteurs ont commencé à s’adapter à cette nouvelle réalité. Bien qu’ils soient toujours fondamentalement opposés au blocage IP et DNS, l’accent est davantage mis sur la limitation des dommages potentiels et du surblocage.

    Internet Society : une note d’orientation prudente

    L’ Internet Society adopte également cette approche prudente. Fondée en 1992 par des pionniers d’Internet, dont Vint Cerf et Bob Kahn, l’organisation représente plus de 70 000 membres individuels ainsi que de grandes entreprises d’infrastructure Internet, dont Amazon, ARIM, Cloudflare, Google, RIPE et Verisign.

    Dans une note d’orientation ( pdf ) publiée ce mois-ci, l’Internet Society partage son point de vue sur le blocage de sites. L’organisation précise qu’elle reste opposée à ce type de mesures techniques.

    L’Internet Society publie aussi des recommandations bloquantes, mais moindres

    Malgré son opposition persistante au blocage des adresses IP et DNS, l’Internet Society est consciente que ce blocage est désormais généralisé. Le document ne mentionne pas spécifiquement les propositions américaines, mais son calendrier suggère qu’il vise également à informer les législateurs du Congrès.

    À cet égard, il convient de noter que la note d’orientation comprend une liste de principes directeurs et de recommandations à l’intention de ceux qui envisagent de mettre en œuvre des mesures de blocage.

    Cette liste commence par l’abandon total des plans de blocage et la priorité donnée à la suppression du contenu source, souvent des sites pirates. Si cela ne donne pas de résultats, d’autres approches peuvent être envisagées, notamment la coopération avec les fournisseurs de services et les autorités nationales chargées de l’application de la loi.

    Si des mesures (ou lois) de blocage sont mises en œuvre, l’Internet Society souligne qu’elles doivent être transparentes, temporaires et de portée limitée. De plus, les parties prenantes doivent être impliquées, les utilisateurs doivent être responsabilisés et la procédure régulière doit être respectée.

    Cette note d’orientation constitue un nouveau signal que les parties prenantes ne sont pas toutes d’accord avec les plans de blocage actuels et proposés, mais qu’il s’agit d’une réalité à laquelle elles doivent faire face. Si un blocage est mis en place, il est préférable d’influencer sa mise en œuvre plutôt que de rester totalement à l’écart des discussions.

    Dans les paragraphes de conclusion, l’Internet Society souligne qu’elle reste opposée au blocage basé sur le DNS et l’IP, car cela porte atteinte à sa vision de la manière dont le mode de fonctionnement du réseau Internet est censé fonctionner.

    « Ces méthodes de blocage perturbent l’architecture technique qui rend Internet ouvert, accessible à l’échelle mondiale et résilient », conclut-il.

    Source et plus: https://torrentfreak.com/internet-society-italys-piracy-shield-failures-are-a-warning-against-blunt-piracy-blocking/

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    Avant/après montrant la transformation de l’image. Buzz Aldrin apparaît alors qu’il prend son premier selfie dans l’espace à bord de Gemini 12, le 12 novembre 1966. Crédit: NASA / ASU / Andy Saunders

    Six décennies se sont écoulées depuis certains des vols spatiaux les plus emblématiques du projet Gemini. Le 60e anniversaire de Gemini 4, lorsqu’Ed White a effectué la première sortie spatiale américaine, a eu lieu en juin. La mission suivante, Gemini 5, s’est achevée il y a seulement deux semaines, en 1965. Ces missions sont aujourd’hui oubliées par la plupart des Américains, la plupart des personnes ayant vécu à cette époque étant décédées.

    Cependant, au cours de ces premières années de vol spatial, les ingénieurs et les astronautes de la NASA ont fait leurs armes lors de nombreuses premières spatiales, en effectuant une série de missions éprouvantes au cours desquelles il semble miraculeux que personne ne soit mort.

    Parce que les missions Gemini, ainsi que le premier programme de vol spatial habité Mercury de la NASA, ont donné lieu à des histoires si étonnantes, j’ai été ravi de réaliser qu’un nouveau livre a récemment été publié - Gemini & Mercury Remastered - qui leur redonne vie dans des couleurs vives.

    Ce livre rassemble 300 photographies prises lors des programmes Mercury et Gemini de la NASA dans les années 1960. Andy Saunders a méticuleusement restauré les images et a ensuite mené des recherches approfondies sur leur contexte afin de mieux raconter les histoires qui se cachent derrière. Le résultat final est un magnifique et puissant rappel du courage des premiers pionniers américains de l’espace. Voici un entretien légèrement retouché avec Saunders sur la manière dont il a élaboré ce livre et quelques-unes de ses anecdotes préférées.

    Pourquoi sortir un livre sur Mercury et les Gemini maintenant ?

    Andy Saunders : Eh bien, c’est le 60e anniversaire des missions Gemini, mais ce livre est en réalité la préquelle de mon premier livre, Apollo Remastered . Il traite des missions précédentes. Il nous ramène donc aux tout débuts de l’exploration spatiale humaine, et c’était un projet sur lequel je comptais travailler ensuite. Car, en plus d’être très importants dans l’histoire des vols spatiaux, ils sont également très importants pour l’histoire de l’humanité, son évolution, et même, vous savez, la première fois que nous avons pu nous échapper de la Terre.

    Pendant des dizaines de milliers d’années, les civilisations ont levé les yeux et rêvé de quitter la Terre pour voyager vers les étoiles. Et cet âge d’or du début des années 1960 marque le moment où ce rêve ancestral est enfin devenu réalité. C’est aussi, bien sûr, la première occasion de poser un regard rétrospectif sur la Terre et de nous offrir cette perspective unique. Mais je pense que ce sont précisément les photographies qui symboliseront et documenteront à jamais le début de notre expansion dans le cosmos. Vous savez, bien sûr, nous sommes allés sur la Lune avec Apollo. Nous y retournerons avec Artémis. Nous avons passé de longs séjours à bord de la Station spatiale internationale. Nous marcherons sur Mars. Nous deviendrons un jour une espèce multiplanétaire. Mais c’est ici que tout a commencé et comment tout a commencé.

    Ars : Ils ont utilisé des appareils photo Hasselblad modifiés pendant Apollo pour capturer ces images étonnantes. Quels types d’appareils photo ont été utilisés pendant Mercury et Gemini ?

    Saunders : Mercury était équipé d’appareils photo plus basiques. Lors des toutes premières missions, la NASA ne voulait pas que l’astronaute emporte un appareil photo à bord. Les capsules étaient minuscules. Elles étaient très sollicitées. Ce sont des missions très courtes, évidemment très innovantes. Ainsi, lors des deux premières missions, un appareil photo était installé par le hublot, prenant automatiquement des photos. Mais c’est John Glenn, lors de sa mission ( Mercury-Atlas 6 ), qui a dit : « Non, je veux emporter un appareil photo. Les gens veulent savoir ce que ce sera d’être astronaute. Ils voudront observer la Terre par le hublot. Je vois des choses qu’aucun humain n’a jamais vues auparavant. » Il a donc vu un appareil photo à 40 dollars dans une pharmacie, en revenant d’une coupe de cheveux à Cocoa Beach. Il s’est dit : « C’est parfait. » Il l’a acheté lui-même, et la NASA l’a adapté. Ils ont ajouté une poignée pistolet pour faciliter son utilisation. Et grâce à elle, il a pris les premières photos de la Terre depuis l’espace.

    Ce sont donc les premiers astronautes qui ont en quelque sorte suscité l’envie de prendre eux-mêmes des appareils photo, mais ils étaient assez basiques. Wally Schirra ( Mercury-Atlas 8 ) a ensuite pris le premier Hasselblad. Il voulait du moyen format, de meilleure qualité, mais en réalité, les photos de Mercury ne sont pas aussi époustouflantes que celles de Gemini. C’est en partie dû aux hublots et à la façon dont ils ont pris les photos, et ils avaient peu d’expérience. De plus, la préservation n’était clairement pas une priorité pour Mercury, car la pellicule originale est manifestement en assez mauvais état. Le premier Américain dans l’espace est un moment historique incroyablement important. Pourtant, chaque image de la pellicule originale du vol d’Alan Shepard a été griffonnée au feutre, déchirée et fixée avec une sorte de ruban adhésif. Mais cela rappelle que ces photos n’ont pas été prises pour leur qualité esthétique. Elles n’ont pas été prises pour la postérité. Vous savez, c’étaient des informations techniques. Les États-Unis essayaient de rattraper les Soviétiques. La préservation n’était pas une priorité.

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    Il ne s’agit pas d’une planète lointaine vue dans un film de science-fiction, c’est notre Terre, dans la vraie vie, alors que nous explorions l’espace dans les années 1960. Le désert du Sahara, photographié depuis Gemini 11, le 14 septembre 1966. Alors que nous nous trouvons au seuil d’une nouvelle ère spatiale, en route vers la Lune, vers Mars et au-delà, les photographies prises pendant Mercure et Gemini symboliseront et documenteront à jamais le début de l’expansion de l’humanité dans le cosmos. NASA / ASU / Andy Saunders

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    Gauche: Gemini a pris non seulement certaines des premières, mais aussi certaines des plus belles photographies de la Terre jamais prises sur pellicule, en partie grâce aux hautes altitudes atteintes. Le record d’altitude de Gemini 11 en orbite terrestre a été détenu pendant 58 ans, jusqu’à la mission Polaris Dawn de l’année dernière. On peut voir, se reflétant dans le hublot, la main de Richard Gordon alors qu’il déclenche son appareil photo Hasselblad pour immortaliser l’apogée, au-dessus de l’est de l’Australie, le 14 septembre 1966. NASA / ASU / Andy Saunders

    Droite: Le vaisseau spatial Gemini d’apparence rudimentaire, la Terre et la lumière du soleil blanche, brillante et non filtrée, capturée au début de la « sortie dans l’espace de l’enfer » de Gene Cernan sur Gemini 9A, le 5 juin 1966. Effectivement aveuglé, épuisé, en surchauffe et perdant les communications avec son pilote de commandement, Cernan a eu la chance de revenir vivant à l’intérieur du vaisseau spatial. NASA / ASU / Andy Saunders

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    J’aimerais comprendre votre démarche. Combien de photos avez-vous prises en compte pour ce livre ?

    Saunders : Avec Apollo, ils ont pris environ 35 000 photos. Avec Mercury et Gemini, il y en a eu environ 5 000. Ce qui m’a soulagé. J’ai donc parcouru les 5 000 prises. Je ne sais pas exactement combien de pellicule 16 mm ont été prises, car les cadences étaient différentes, mais il y avait beaucoup de pellicule 16 mm. J’ai donc parcouru chaque image prise du lancement à l’amerrissage, pour chaque mission.

    Ars : Parmi ce matériel, quelle quantité avez-vous fini par traiter ?

    Saunders : Je commencerais par jeter un coup d’œil rapide, surtout s’il n’y a apparemment rien, car beaucoup sont très sous-exposées. Mais avec le traitement numérique, comme je l’ai fait pour la couverture du livre Apollo, on peut extraire des éléments invisibles dans le fichier brut. Ça vaut donc toujours le coup d’y jeter un œil. Donc, je fais une retouche très rapide, et si ça ne présente pas d’intérêt, je la supprime. Ou alors, s’il y a clairement un moment important, même si ce n’est pas une photo particulièrement impressionnante, je la conserve. J’étais donc passé de 5 000 à peut-être 800, et j’ai ensuite amélioré la retouche.

    Les 300 dernières photos du livre sont soit esthétiquement époustouflantes, soit elles représentent une transformation majeure, soit elles illustrent un événement important de la mission, soit un moment historique marquant. Mais ce que je souhaite aussi faire avec ce livre, en plus de présenter les photos, c’est raconter des histoires, ces histoires humaines incroyables, liées aux risques pris. Pour ce faire, j’ai reconstitué chaque mission, du lancement à l’amerrissage, en utilisant de nombreuses informations différentes afin de structurer efficacement les photos sur une chronologie et de pouvoir ensuite raconter l’histoire à travers les légendes. Une photo peut donc être présente simplement pour raconter une partie de l’histoire.

    Quelle était votre histoire préférée à raconter ?

    Saunders : Eh bien, en termes de chapitre et de mission, je dirais que Gemini 4 est en quelque sorte le cœur du livre. Vous savez, la première sortie spatiale américaine a été marquée par de nombreux drames lorsqu’ils n’ont pas réussi à fermer l’écoutille. Il y a des images poignantes, notamment d’Ed White, bien sûr, qui a perdu la vie plus tard dans l’incendie d’Apollo 1. Mais pour ce qui est de l’histoire, Gemini 9A était… il faudrait un film sur Gemini 9A. Dès le début, depuis la perte de l’équipage principal, jusqu’à ce qui s’est passé lors de l’EVA de Gene Cernan, comment il est revenu vivant dans la capsule est assez incroyable, et j’ai essayé de couvrir tous ces détails parce qu’il a pris sa caméra. Il a donc appelé ça la sortie spatiale de l’enfer. Tout ce qui pouvait mal tourner a mal tourné. Il était incroyablement épuisé, il avait trop chaud. Sa visière s’est embuée. Il est devenu pratiquement aveugle, et il s’est retrouvé au fond de la section d’adaptation. À ce moment-là, la NASA ne maîtrisait tout simplement pas les EVA. Ils ne maîtrisaient tout simplement pas les manœuvres spatiales. Il était donc épuisé. Il était presque aveugle. Puis il a perdu la communication avec Tom Stafford, son pilote commandant. Il a déchiré sa combinaison, car, bien sûr, à l’époque, le vaisseau spatial présentait toutes sortes de pièces abîmées.

    Et puis, quand il est finalement revenu dans l’écoutille, c’était un sacré gaillard, et ils n’arrivaient pas à la fermer. Il s’est plié en deux pour essayer de la fermer. Il a commencé à voir des étoiles. Il a dit : « Tom, si on ne ferme pas cette écoutille maintenant et qu’on ne la repressurise pas, je vais mourir. » Ils ont réussi à la fermer, lui ont retiré son casque, et Tom Stafford a dit qu’il ressemblait à quelqu’un qui avait passé beaucoup trop de temps dans un sauna. Stafford l’a aspergé d’eau pour le rafraîchir. Ce qui s’est passé pendant cette mission est tout simplement incroyable. Mais il y avait quelque chose dans chaque mission, vous savez, depuis le naufrage de la Liberty Bell par Gus Grissom et sa quasi-noyade, le détachement du bouclier thermique, ou un indicateur suggérant que le bouclier thermique était détaché lors de la mission de Glenn. Il y a une image de ça dans le livre. Comme je l’ai dit, j’ai tout cartographié sur la chronologie, calculé les fréquences d’images, et nous avons l’horloge que nous pouvons voir par-dessus son épaule. J’ai donc pu déterminer exactement quand il était au point de chauffage maximal lors de la rentrée, quand une partie de la sangle qui maintenait le pack rétro, pour essayer de maintenir un bouclier thermique, a heurté la fenêtre, et il parlait, mais personne n’écoutait, car c’était pendant une panne de radio.

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    Après avoir été informé que son bouclier thermique s’était peut-être détaché, John Glenn tient bon face à une réelle incertitude, tandis qu’il observe le pack rétro brûler devant sa fenêtre, illuminant la cabine d’une lueur orange, lors de la rentrée atmosphérique le 20 février 1962. « C’est Friendship Seven. Je crois que le pack vient de lâcher… Une vraie boule de feu dehors ! … De gros morceaux de ce pack rétro se sont détachés de part en part ! » Crédit: NASA / Andy Saunders

    <En haut à gauche de l’image une caméra d’époque (probablement que noir et blanc et 525 lignes). Chaque gramme, chaque centimètre cube comptait, tout était rudimentaire et pas forcément fiable. Les types qui partaient en mission devaient s’attendre à ne jamais revenir.> NDDJ.

    Le procédé que j’ai utilisé pour cela, sur une pellicule 16 mm de faible qualité, consistait à empiler des centaines et des centaines d’images pour faire ressortir des détails incroyables. On peut presque voir les pores de sa peau. Voir ce niveau de détail, pour moi, c’est comme un portrait de courage. Il est là, inébranlable, ignorant s’il est sur le point de se consumer dans l’atmosphère. C’était donc une image assez troublante, si vous voulez, de pouvoir vous aider à monter à bord de ces minuscules vaisseaux spatiaux Mercury, de les voir, de voir ce qu’ils ont vu, de regarder par les hublots et de voir comment ils l’ont vu.

    Qu’est-ce qui était nouveau ou surprenant pour vous alors que vous passiez autant de temps avec ces photos et que vous en regardiez les détails ?

    Saunders : Leur côté humain. Maintenant qu’on les voit aussi clairement, ils semblent avoir une profondeur émotionnelle. Et c’est ce niveau de risque qu’ils prenaient. Je pense que c’est ce qui m’a vraiment touché. Les images de la Terre sont époustouflantes. On peut presque ressentir l’ampleur, surtout avec un objectif ultra-large, et les altitudes auxquelles ils ont volé. Et on peut imaginer ce que cela devait être lors d’une sortie extravéhiculaire, par exemple. Je crois que Gene Cernan a dit que c’était comme être assis sur le porche de Dieu, la vue qu’il avait pendant son sortie extravéhiculaire. Ces images de la Terre sont donc époustouflantes, mais c’est vraiment ce côté humain qui me touche vraiment. J’ai lu chaque mot de chaque transcription de chaque mission. Toutes les conversations ont été enregistrées sur bande entre l’espace et le sol, et entre les astronautes lorsqu’ils étaient hors contact avec le sol, et en les lisant, on comprend vraiment ce qu’ils faisaient. Je me suis retrouvé à retenir mon souffle et, vous savez, mes épaules étaient raides.

    Et ensuite ? Il n’y a qu’environ 100 millions de photos de l’époque de la navette spatiale.

    Saunders : Heureusement, elles n’ont pas toutes été filmées. Donc, si je voulais achever l’espace sur pellicule, il me manque encore Apollo-Soyouz, Skylab et les premiers 20 % de la navette, quel qu’il soit. Ce sera peut-être la prochaine étape. Mais j’aimerais juste me reposer, car je travaille là-dessus depuis mi-2019, sans interruption. C’est tout ce que j’ai fait avec Apollo, et maintenant avec Mercury et Gemini. Les livres forment un très bel ensemble, car ils ont exactement la même taille. Ils couvrent donc la première vision de la courbure de la Terre et de l’espace jusqu’à nos derniers pas sur la Lune.

    Source: https://arstechnica.com/space/2025/09/60-years-after-gemini-newly-processed-images-reveal-incredible-details/

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    Je voudrais bien être enterré dans un cochon, mais pas n’importe quel cochon, en tant que suisse, dans un cochon tirelire, faut pas plaisanter avec ça.

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    La distribution GLF OS, axée sur le jeu vidéo, est désormais disponible en version finale. Dans ce premier article, nous allons présenter les grandes lignes du système. Dans un deuxième temps, nous ferons une prise en mains de GLF OS et nous pencherons plus généralement sur le jeu vidéo sur Linux.

    Mise à jour du 10 septembre :

    La version finale de GLF OS vient d’être mise en ligne. Comme nous l’indique Vinceff, à l’origine du projet, cette mouture corrige de nombreux bugs et apporte diverses améliorations, dont des optimisations dans le noyau.

    On note également quelques nouveautés, comme l’arrivée d’un alias permettant de voir la dernière mise à jour installée, l’ajout d’un écran de bienvenue pour guider les nouveaux utilisateurs, le support du VRR dans la version GNOME, ou encore l’ajout de plusieurs extensions.

    Pour les personnes qui avaient installé la bêta, l’arrivée de la version finale se fera comme n’importe quelle autre mise à jour. Sur le serveur Discord de la distribution, on peut lire qu’un ou deux redémarrages peuvent être nécessaires. Les utilisateurs ayant choisi la variante « rolling » seront basculés sur la branche testing le 17 septembre. À cette date, cette dernière passera automatiquement sur la version N+1 de la distribution. La documentation fournit une méthode pour passer de stable à testing ou inversement sans réinstallation du système.

    Les évolutions du système se feront désormais au rythme d’une version par saison. La prochaine arrivera donc dans environ trois mois.

    Article originel du 4 juin :

    Le jeu vidéo représente souvent une barrière au changement d’environnement. Sur PC, l’immense majorité des titres ne sont disponibles que sous Windows, quelle que soit la boutique utilisée pour y jouer. Il est plus simple de trouver des équivalents Linux pour la plupart des applications que de faire fonctionner ses jeux préférés. Du moins, ce fut le cas pendant longtemps.

    La situation a sérieusement commencé à évoluer ces dernières années, sous l’impulsion de Valve particulièrement. Le projet Proton, issu d’un fork de Wine, est désormais au cœur d’une offensive de l’éditeur dans le monde du jeu vidéo. Il est pleinement intégré à Steam OS, que l’on retrouve surtout sur la console portable Steam Deck. Celle-ci ayant connu un grand succès commercial, elle a fait des émules, entrainant une réflexion nouvelle sur la possibilité de jouer sur Linux. GLF OS arrive donc à un tournant intéressant.

    Une naissance simple

    Vinceff, très impliqué dans la communauté Linux avec notamment de nombreuses vidéos tutos, est l’initiateur de GLF OS (dépôt GitHub). Comme il nous le raconte, il était utilisateur de Mageia. Il avait basculé sur Linux après une énième mise à jour problématique de Windows 10 et s’était rendu compte que ses jeux principaux fonctionnaient sur la distribution. C’est dans ce contexte qu’il commence à proposer des vidéos.

    Rapidement, la chaine YouTube gagne des dizaines d’abonnés. Quand le cap des 250 est franchi, Vinceff décide d’ouvrir un serveur Discord pour favoriser les discussions. Il le nomme simplement Gaming Linux FR et les personnes affluent, aussi bien des « sachants » que d’autres, intéressées par le thème et cherchant des réponses à des problèmes pratiques.

    Le Discord, créé pendant la crise sanitaire, compte aujourd’hui plus de 3 300 membres. Aucune distribution n’est privilégiée, la thématique étant l’entraide sur le thème général du jeu sur Linux. L’idée est cependant venue d’une distribution qui serait entièrement tournée vers le jeu, en facilitant la prise en main et en donnant immédiatement accès aux outils courants. Le projet a été nommé GLF OS, GLF étant une simple contraction de Gaming Linux FR.

    Le système est aujourd’hui le résultat d’un travail d’équipe, comprenant des contributions de plusieurs dizaines de développeurs, le cœur de l’équipe étant constitué d’une petite vingtaine de personnes. Le projet, lui, est codirigé par Vinceff et Cammi.

    Une base NixOS

    Un grand nombre de distributions sont basées sur Debian ou Ubuntu. GLF OS a regardé ailleurs : vers NixOS. Cette distribution Linux ne date pas d’hier, puisque le projet de recherche qui lui a donné naissance date de 2003. Le système a même sa propre fondation depuis 2015.

    NixOS est avant tout basée sur le gestionnaire de paquets Nix. Tout se fait par une configuration déclarative : on écrit dans un fichier texte ce que l’on souhaite, et le gestionnaire construit le système à partir de ces informations. C’est autant le cas pour l’installation initiale que pour les mises à jour.

    Comme nous l’explique Vinceff, cette approche déclarative est couplée à une gestion transactionnelle des configurations. Les mises à jour sont donc atomiques, ce qui signifie – dans les grandes lignes – que les opérations liées créent une nouvelle image du système, sur laquelle l’utilisateur ne bascule réellement qu’au redémarrage suivant, si aucune erreur n’a été détectée. Ce mécanisme permet une fiabilité généralement plus élevée, car l’image utilisée est en lecture seule. L’atomicité a particulièrement le vent en poupe depuis quelques années, notamment chez Fedora.

    NixOS propose toujours deux versions par an, en mai et novembre. La numérotation des versions est la même que pour beaucoup de distributions : l’année suivie du mois. La toute fraiche version 25.05 désigne ainsi la version « mai 2025 ». Le système est disponible en deux branches, stable et unstable. Pour ses objectifs, GLF OS compose avec les deux, comme nous le verrons.

    GLF OS : premier contact

    L’installation de GLF OS ne réserve aucune surprise. L’environnement par défaut est GNOME, mais l’installateur permet de changer pour KDE. Pour le reste, on est sur la liste habituelle des questions pour cette étape, avec choix du partitionnement, création du temps, sélection du fuseau horaire, etc.

    Il y a quand même une étape importante : le choix de l’édition. Par défaut, « Standard » installe la version complète du système pensée pour le jeu vidéo, qui réclame environ 20 Go d’espace libre. Il s’agit d’une suite complète, avec notamment Firefox en navigateur par défaut et LibreOffice pour la bureautique. On peut également choisir une installation minimale, fournie presque sans aucune application. Deux autres éditions sont proposées. La première, Studio, est orientée vers tout ce qui touche à la création graphique. La seconde est une variation intégrant Da Vinci Resolve (une licence est nécessaire).

    L’installation (Standard dans notre cas) est un peu plus longue que pour une distribution ordinaire, NixOS ayant besoin d’un peu plus de temps pour construire le système, à partir des scripts propres à GLF OS. Au redémarrage, le bureau est très classique. Bien qu’il s’agisse d’une base GNOME modifiée, notamment pour avoir un dock affiché en permanence (via Dash to Dock), elle ne choquera pas longtemps une personne venant de n’importe quelle autre distribution GNOME.

    L’un des éléments peut-être les plus « étranges », c’est l’absence apparente de gestion des mises à jour. Le système s’en occupe en fait seul et envoie simplement une notification pour indiquer qu’une opération est terminée. Dans ce cas, les changements ne seront pas appliqués tant que GLF OS n’aura pas redémarré. Le redémarrage n’est jamais suggéré.

    En outre, l’installation d’applications supplémentaires se fait via Flatpak et passe par Easy Flatpak. L’approche générale de GLF OS se veut résolument moderne : un système atomique et des conteneurs logiciels.

    Le jeu vidéo comme spécialité

    GLF OS étant spécialisée dans le jeu vidéo, la distribution contient plusieurs applications dédiées à cet usage. Déjà, les personnes ayant un PC équipé d’un GPU NVIDIA auront la bonne surprise de constater que ce dernier est détecté et que l’installation des pilotes correspondants est automatique.

    Côté logithèque, on retrouve bien sûr Wine et Proton, tous deux disponibles dans leur dernière révision. La distribution propose également trois applications cruciales : Steam évidemment, ainsi que Lutris et Heroic. Les deux dernières sont des clients capables de se connecter à des comptes Steam, Ubisoft, EA, Epic, GOG ou encore Amazon. De là, ils permettent l’accès aux jeux en créant un environnement préconfiguré pour permettre leur lancement grâce à Proton.

    Dans cet esprit d’une plateforme pensée pour le jeu vidéo, on trouve tout un ensemble de modifications et d’ajouts. Par exemple, la base du système repose sur la branche stable de NixOS (GNOME, KDE, Wayland, Pipewire, pilotes NVIDIA…), mais tout ce qui nécessite des mises à jour régulières s’appuie sur la branche unstable. C’est le cas pour toutes les applications en lien avec le jeu vidéo comme Steam, Heroic Games Launcher, Lutris, Proton, Mesa et autres.

    GLF OS apporte en outre ses propres modifications, dont le kernel qui est une version 6.14 modifiée pour régler certains soucis de compatibilité, notamment avec le Ryzen 9800 X3D d’AMD. L’équipe a également intégré des paquets pour étendre le support des volants de jeu (ThrustMaster, Fanatec et Logitech) et des manettes (Xbox, PlayStation, Switch et 8bitdo).

    Nous aurons l’occasion de revenir sur le sujet avec une prise en main concrète et un retour d’expérience sur ce qu’est le jeu vidéo sur Linux aujourd’hui. En attendant, la bêta de GLF OS peut être téléchargée depuis son site officiel.

    Source : next.ink

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    Alors que la fin du support technique de Windows 10 se rapproche (14 octobre 2025), Microsoft peine toujours à convaincre des avantages de son dernier système.

    En fait ce n’est pas tant que Microsoft peine toujours à convaincre : je pense tout bêtement que si la plupart des utilisateurs qui sont encore sous Windows 10 ne migrent pas, c’est avant tout parce que leur PC n’est pas compatible et donc que cela signifie devoir en acheter un nouveau. Ce que tout le monde ne peut pas se permettre. Ou ne souhaite pas, du fait d’un minimum de conscience écolo ou pour diverses autres raisons.

    Et même si les geeks savent installer Windows 11 sur une machine théoriquement incompatible, ce n’est pas le cas de monsieur ou madame Toutlemonde. Sans oublier que Microsoft fait volontairement planer le doute sur l’avenir de ces installations “bypassées”. Alors dans mon cas, j’ai plusieurs ordis mais aucun n’est assez récent pour être compatible, alors ils resteront sur Windows 10 jusqu’à leur mort.

    En attendant, merci à l’activation de l’ESU (Extended Security Updates ou en français Mises à jour de sécurité étendues, service payant de Microsoft pour prolonger jusqu’à 3 ans la vie de Windows 10) via l’option TSForge ajoutée dans Massgrave ! 😉

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    @Violence Merci pour ces connaissances et merci Korben…

  • Bonjour à vous

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    Bienvenue @tvvodvision sur PW :cosmonaute_pw_2:

  • ZuntyhK

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    Merci 🙂

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    Un nouveau rapport, soutenu par l’industrie, révèle que les avis de retrait pour diffusions sportives en direct piratées ont explosé, dépassant les 15 millions au premier semestre 2025, soit près du triple des niveaux précédents. Parallèlement, l’efficacité de ces avis a atteint un niveau historiquement bas. Si le rapport est en mesure d’exiger davantage de mesures de la part des législateurs européens, affirmant que le piratage en ligne continue de progresser, un examen plus approfondi de la méthodologie révèle que les titulaires de droits eux-mêmes ont joué un rôle clé dans cette flambée.

    Plus tôt cette année, le cabinet comptable Grant Thornton a publié un rapport en partenariat avec la Live Content Coalition pour évaluer l’efficacité des avis de retrait.

    L’une des principales conclusions est qu’en 2024, seule une petite fraction des avis de retrait envoyés par un groupe de titulaires de droits sélectionnés a entraîné la suspension de flux en direct piratés.

    Sur les 10,8 millions d’avis enregistrés l’an dernier, seuls 19 % ont entraîné la suspension de diffusions en direct piratées. Même lorsque les services en ligne ont réagi, cela a souvent pris plus de temps que ne le souhaitaient les détenteurs de droits. Seule une petite fraction des diffusions en direct signalées (2,7 %) a été suspendue dans les 30 minutes suivant l’envoi d’un avis de retrait.

    Ces conclusions ont été utilisées par les détenteurs de droits pour démontrer l’inefficacité de la politique actuelle. Ils espéraient qu’en tirant la sonnette d’alarme, la situation changerait, mais les nouvelles données couvrant le premier semestre 2025 ne fournissent aucune preuve de ce fait.

    Dans un nouveau rapport soutenu par l’industrie, il conclut que « le piratage en ligne continue de s’intensifier, tandis que les progrès dans l’efficacité des efforts d’atténuation restent limités ». Bien que cette conclusion semble logique, elle comporte quelques réserves importantes.

    Préoccupations méthodologiques

    Le rapport s’appuie sur les données fournies par dix titulaires de droits, qui sont soit des ligues sportives majeures, soit des diffuseurs. Il s’agit d’une augmentation de deux titulaires de droits par rapport aux huit présentés dans le rapport précédent, ce qui a probablement un impact sur le volume des avis de retrait, indépendamment de l’évolution du piratage.

    Ces entreprises ont un contrôle direct sur le nombre d’avis qu’elles envoient et peuvent, en théorie, augmenter le volume tandis que les taux de piratage diminuent.

    Cela signifie que l’augmentation drastique des avis pourrait être principalement le reflet d’efforts accrus ou améliorés en matière d’application de la loi, plutôt que d’un triplement sans précédent du nombre de flux en direct piratés disponibles.

    Il existe également un risque évident de partialité. Ces détenteurs de droits ont tout intérêt à démontrer que le piratage est un problème important et en constante aggravation, afin de soutenir leurs efforts de lobbying en faveur d’une réglementation plus stricte. La méthodologie n’en tient pas compte.

    L’inclusion de Cloudflare comme intermédiaire non réactif soulève également des questions. Il est notoire que Cloudflare ne prend aucune mesure contre les contenus piratés signalés qu’elle n’héberge pas. L’entreprise estime que, selon la législation américaine, elle n’est pas légalement tenue de le faire pour ses services proxy.

    En incluant un nombre toujours croissant d’avis envoyés à des services comme Cloudflare, dont ils savent qu’ils n’entraîneront pas de suspension pour des raisons de politique, la méthodologie du rapport « intègre » effectivement un taux de réussite plus faible.

    Bien que les données ne soient pas inexactes, elles ne constituent pas tant une mesure de l’évolution du paysage du piratage qu’un reflet de la stratégie d’application des droits des détenteurs de droits, en particulier leur décision de cibler Cloudflare et des plateformes similaires, connues pour ne pas agir.

    Plaidoyer pour l’UE

    Le rapport a été rédigé spécifiquement pour examiner l’impact d’une recommandation de la Commission européenne publiée il y a deux ans. Ce document d’orientation encourageait les États membres à mettre en place des mesures pour faciliter le retrait rapide des flux en direct.

    La recommandation, qui ne comprend aucune exigence législative, encourage également les fournisseurs de services et les titulaires de droits à collaborer et à relever le défi ensemble.

    Dans son rapport, qui fait référence à la recommandation non contraignante de l’UE dans son titre, Grant Thornton suggère indirectement qu’il n’a pas réussi à freiner les tendances négatives du piratage.

    « Au cours de la période d’analyse, on a constaté une tendance négative dans les indicateurs clés, comme une augmentation du nombre d’avis émis et une diminution du pourcentage de ceux aboutissant à une suspension.

    « Cela suggère que, malgré la recommandation de la Commission européenne, le problème du piratage en ligne continue de s’aggraver, tandis que les progrès dans l’efficacité des efforts d’atténuation restent limités », conclut le rapport.

    Lorsque les données sont aussi flexibles et ouvertes à l’interprétation, la conclusion la plus claire et la seule véritablement vérifiable est simple. Au premier semestre 2025, un petit groupe de titulaires de droits a envoyé beaucoup plus d’avis de retrait. Pourquoi ? Cela dépend de la personne interrogée et de son objectif.

    Source et plus: https://torrentfreak.com/takedown-notices-for-pirate-live-streams-skyrocket-but-why/

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    Pourquoi j’ai l’impression qu’on tourne en rond avec les mêmes et on recommence ???

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    Perso j’ai pris du HBO Max et je trouve que c’est pas mal du tout (déjà y’a pas photo avis perso bien meilleur que Disney + et Paramount + que j’avais testé de nombreux mois)

  • Borderlands 4

    Jeux Vidéo
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    @ZuntyhK a dit dans Borderlands 4 :

    En ce moment, borderlands 4 est offert avec une 5070

    Tout est dit 😉

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    Quelqu’un qui aime les paris et prêt à faire un tel pari… il faut aussi que cet ami soit un imbécile ^^

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    Bonjour, MDP changé :big_glasses:

    Après avoir reçu ce mail :

    Cher utilisateur Plex,
    Nous avons récemment été victimes d’un incident de sécurité susceptible d’affecter les informations de votre compte Plex. Nous estimons que l’impact réel de cet incident est limité, mais vous devez néanmoins prendre certaines mesures pour garantir la sécurité de votre compte.

    Que s’est-il passé ?
    Un tiers non autorisé a accédé à une partie limitée des données clients de l’une de nos bases de données. Bien que nous ayons rapidement maîtrisé l’incident, les informations consultées comprenaient des adresses e-mail, des noms d’utilisateur et des mots de passe hachés de manière sécurisée.

    Tous les mots de passe de compte qui ont pu être consultés ont été hachés de manière sécurisée, conformément aux meilleures pratiques, ce qui signifie qu’ils ne peuvent pas être lus par un tiers. Par mesure de précaution, nous vous recommandons de réinitialiser immédiatement votre mot de passe en vous rendant sur https://plex.tv/reset. Soyez assuré que nous ne stockons pas les données de carte de crédit sur nos serveurs, ces informations n’ont donc pas été compromises lors de cet incident.

    Ce que nous faisons
    Nous avons déjà remédié à la méthode utilisée par ce tiers pour accéder au système et nous procédons à des vérifications supplémentaires afin de renforcer la sécurité de tous nos systèmes et de prévenir de futures attaques.

    Ce que vous devez faire
    Nous vous demandons de bien vouloir réinitialiser immédiatement le mot de passe de votre compte Plex en vous rendant sur https://plex.tv/reset. Lorsque vous le faites, vous trouverez une case à cocher « Déconnecter les appareils connectés après le changement de mot de passe », que nous vous recommandons d’activer. Cela vous déconnectera de tous vos appareils (y compris tout serveur multimédia Plex que vous possédez) pour votre sécurité, et vous devrez ensuite vous reconnecter avec votre nouveau mot de passe. Nous comprenons que cela représente un peu plus de travail pour vous, mais cela renforcera la sécurité de votre compte.

    Mesures de sécurité supplémentaires que vous pouvez prendre
    Nous vous rappelons que personne chez Plex ne vous contactera jamais par e-mail pour vous demander votre mot de passe ou votre numéro de carte de crédit pour effectuer des paiements. Pour une protection supplémentaire de votre compte, nous vous recommandons également d’activer l’authentification à deux facteurs sur votre compte Plex si vous ne l’avez pas déjà fait.

    Enfin, nous vous présentons nos sincères excuses pour la gêne occasionnée par cette situation. Nous sommes fiers de nos systèmes de sécurité, qui nous ont permis de détecter rapidement cet incident, et nous tenons à vous assurer que nous travaillons sans relâche pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent à l’avenir.

    Pour obtenir des instructions détaillées sur la réinitialisation de votre mot de passe, rendez-vous sur : https://support.plex.tv/articles/account-requires-password-reset

    Merci,
    L’équipe Plex

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    C’est comme tu dit:

    @duJambon a dit dans Le Pentagone commence à déployer un nouveau réseau de satellites pour relier les capteurs aux tireurs :

    parce que gaspiller autant de ressources est criminel envers l’humanité

    Imaginons un instant que les humains ne se battent pas entre eux mais coopèrent dans un esprit de progrès pour le bien commun.
    Les moyens dont l’humanité disposerait, en argent, talents, temps, énergie…, si on récupèrait tout ce qui est dépensé dans tous les pays du monde à des fins militaires, diplomatiques, d’espionage, sécurité intérieure, justice … sont invraissemblablement énormes !

    Mais bon… ne rêvons pas, soyons réalistes…

    Je laisse le dernier mot à – Georges Bernard Shaw:

    L’humanité serait depuis longtemps heureuse si tout le génie que les hommes mettent à réparer leurs bêtises, ils l’employaient à ne pas les commettre.

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    Grâce aux données recueillies lors de déploiements réels et testés sur le champ de bataille ukrainien, Robin Radar Systems a plus que doublé la portée de détection des drones par ces radars IRIS. Les radars mobiles initialement envoyés en Ukraine disposaient d’un mode longue portée de 5 km, mais le nouveau correctif logiciel l’étend à 12 km. Cette distance supplémentaire est cruciale pour atteindre un drone se déplaçant au-dessus de vous à plus de 180 km/h.

    L’augmentation de la portée ne nécessite rien de plus qu’une mise à jour logicielle, ce qui illustre l’utilisation croissante par l’armée de systèmes bon marché, agiles et évolutifs par logiciel, en plus du matériel plus gros et plus cher provenant toujours des sous-traitants de la défense traditionnels.

    Kristian Brost, directeur général de la branche américaine de Robin Radar, a souligné la rapidité des mises à niveau d’équipements militaires, uniquement par programmation. « En réalisant cette avancée entièrement par logiciel », a-t-il déclaré, « nous démontrons que l’avantage décisif en matière de défense anti-drone ne se limite plus à la conception, mais se code. »

    L’Ukraine n’a pas caché la prochaine avancée logicielle qui, espère-t-elle, lui permettra de remporter la guerre des drones : des drones pilotés par IA, non soumis aux perturbations de la guerre électronique. Certaines unités ukrainiennes ont déjà utilisé les premières versions de ces armes, capables de rester en vol stationnaire pendant des heures et de prendre des décisions d’attaque autonomes après avoir été entraînées à l’imagerie des troupes et des véhicules.

    Source et plus: https://arstechnica.com/culture/2025/09/after-ukrainian-testing-drone-detection-radar-doubles-range-with-simple-software-patch/

    Ne jamais sous-estimer l’importance d’une mise à jour 🙂

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    @Beck49 a dit dans [Dossier] The Grugq : Le gourou de l'OPSEC qui a appris au monde l'art de fermer sa gueule :

    Salut,
    Merci violence, très intéressant.

    No problem @Beck49

    Tu peux retrouver tout les autres dossier avec le mot clé : hacking
    Il y en a plein d’autres, tous tout aussi intéressants 🙂

    👇

    https://planete-warez.net/tags/hacking