Emily in Paris: des experts financiers ont calculé le train de vie luxueux d’Emily
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Que devrait dépenser Emily en un an à Paris? Des experts ont sorti la calculette et ils ont une mauvaise nouvelle pour elle: son salaire ne suffit pas!
C’est l’une des critiques principales faites à la série “Emily in Paris”: son héroïne serait déconnectée de la vraie vie parisienne. Sa “chambre de bonne” est bien plus grande que ce que ce nom laisserait penser, le métro ne fait pas partie de son quotidien mais les lieux chics de la capitale oui, le tout sans compter sa garde-robe digne des plus grandes stars. En résumé, Emily vit dans le luxe parisien tel que les Américains en rêvent. Un véritable “French Dream”. Et pourtant, elle ne serait qu’une simple employée de société de marketing. Intrigués par le train de vie de la jeune expatriée, des experts financiers de New Casinos se sont amusés à déterminer combien celle-ci devrait gagner pour s’offrir tout cela.Luxe, “chambre de bonne” et cocktail
Ce qui coûterait de loin le plus cher à Emily, ce sont ses vêtements et accessoires. Elle n’hésite pas à revêtir un blouson Hermès à 1.737$ ou un blazer Barrie à 2.607$. Mais surtout, ce qui plombe son budget, c’est une veste Vassilis Zoulias qui vaut près de 50.000$. À côté de cela, son gilet en mailles Maje paraît ridicule avec ses 229$. En additionnant toutes ses tenues, New Casinos atteint la bagatelle de 76.795$, rien que ça!
Cela représente plus de deux fois le prix annuel de son logement, qui n’est pourtant pas vraiment bon marché. Cet appartement (oublions le terme trompeur de “chambre de bonne”), avec superbe vue sur le Quartier Latin, coûterait 33.127$ par an, soit 2.822$ par mois. Précisons que l’on ne compte pas ici les charges. Mais vu qu’Emily ne semble pas ce préoccuper de ce petit détail en n’adoptant pas la sobriété énergétique, les experts financiers ont jugé qu’elle payait un supplément de 200$ par mois pour l’eau, l’électricité, le gaz, etc.Puis ce qu’Emily adore faire, c’est surtout aller manger au restaurant. Parce que de toute évidence, elle ne fait pas souvent à manger elle-même! Pour calculer le montant de ce moment de plaisir, New Casinos a pris le prix moyen du type de repas qu’elle a l’habitude de prendre. On arrive alors à un total de 3.239$ par an en restaurants. Ajoutons à cela ses sorties de fin de journée, où les cocktails s’enchaînent, soit 1.295$ par an dans la vie nocturne parisienne. Puis n’oublions pas un des pêchés mignons de notre sacrée conseillère en marketing: le café, avec une facture estimée à 228$ par an.
Pour ce qui est des transports, on pourrait se dire qu’Emily profiterait de la densité exceptionnelle des lignes de métro à Paris. Mais non, elle préfère se déplacer en taxi, au grand désarroi de la politique urbanistique de la maire Anne Hidalgo. Évidemment, la note est vite salée: 2.957$ par an de transports.
Le gros déficit d’Emily
En additionnant tous les coûts, on dépasse la barre de 120.000$ par an. Voilà les Américains fixés pour vivre “à la Parisienne”, bien qu’on doute que tous les habitants de la capitale puissent se permettre ce style de vie somptueux. D’ailleurs, rassurons-les tout de suite: Emily a sûrement une bonne combine pour arrondir ses fins de mois. Car selon New Casinos, son salaire annuel serait, dans le meilleur des cas, de 46.980$ par an. Cela laisse un trou de près de 73.000$ dans le portefeuille d’Emily!“En ce qui concerne nos émissions télévisées de fiction préférées, nous devons parfois nous rappeler que ce n’est pas la réalité”, conclut un porte-parole de New Casinos. “Les résultats sont un rappel amical que son style de vie n’est pas vraiment à admirer, étant donné que son salaire ne couvre pas la moitié de ses dépenses”.