Discussions générales

On parle de tout le reste

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    ils pourraient filer le pognon à Elon qui n’y a pas droit à cause du veto des actionnaires TESLA.

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    Après les ruées sur l’or noir est venue celle pour l’or blanc, le lithium, un minerai essentiel aux batteries électriques et aux accumulateurs nécessaires pour la transition énergétique. Mais un monde qui apprend à se sevrer des énergies fossiles a aussi besoin d’autres ressources naturelles. Comme l’uranium, ce métal lourd radioactif qui sert de carburant aux centrales nucléaires. Un regain d’intérêt pour l’atome pose des questions, écologiques et politiques.

    La crise énergétique qui a suivi l’invasion de l’Ukraine a donné un grand coup de pouce à la filière nucléaire. Si certains pays de l’UE, comme l’Allemagne, lui ont résolument tourné le dos - pour renouer avec le charbon, terriblement polluant - d’autres parient sur l’atome. C’est le cas de la Pologne, de la Finlande, ou encore de la France. Depuis le début de son second mandat, Emmanuel Macron a promis de lancer six nouveaux réacteurs, avec huit autres dans sa manche pour une seconde phase.

    Nouvelle ruée sur l’uranium

    Une tendance qui, fatalement, fait monter les prix du “yellow cake”, comme on l’appelle dans le monde de la prospection. Selon Bloomberg, le prix du minerai a grimpé de 233% sur les cinq dernières années, avec toutefois un léger tassement en 2024. La livre d’uranium reste toujours au-dessus des 50 dollars, un prix qui n’avait plus été atteint depuis une dizaine d’années, rappelle Géo.

    Dans ce contexte, les nouveaux projets miniers se multiplient, du Canada au Kazakhstan, avec un temps de retard par rapport à la demande, ce qui maintient les tarifs élevés. D’autant que, là aussi, la Russie était un fournisseur non négligeable de matière première, de minerai, dont elle assurait 6% de l’approvisionnement mondial, mais aussi et surtout d’uranium enrichi, “prêt à l’usage” pour les centrales, en quelque sorte.

    Des filières soumises aux aléas politiques

    Or, si l’uranium n’est pas un métal rare sur notre planète, les pays qui l’exploitent ne sont pas les plus stables politiquement, ces derniers temps. Outre la Russie, on peut citer le Niger (6,2 % de l’extraction en 2020), qui fournissait la France. Mais d’un coup d’État à l’autre, les relations se sont tendues entre ce pays d’Afrique et l’ancienne métropole coloniale, ce qui remet en question l’approvisionnement.

    Alors que la demande augmente, des pays comme l’Australie et les USA ravivent les projets miniers sur leur sol, mais on n’ouvre pas une mine à court terme: cela prend toujours des années, pour lancer une nouvelle filière. Or, l’extraction minière est une activité très polluante et génératrice de CO2, en particulier quand il faut creuser sur de nouveaux sites.

    Il y a aussi la question du stockage des déchets radioactifs issus des centrales. La solution la plus couramment envisagée est le stockage géologique de ces déchets, à grande profondeur sous la surface terrestre. Une manière de les isoler pour que leur radioactivité diminue sans contaminer l’environnement, ce qui peut prendre un million d’années.

    Le problème des déchets et du recyclage

    Le sujet est controversé, et garde un aspect de pari probabiliste sur l’avenir. En l’état, les techniques permettent d’assurer un cloisonnement efficace sur 10.000 ans. Mais tous les pays n’osent pas passer le cap. Si la Finlande a ouvert son puit de stockage en 2022, la France a repoussé toutes les échéances du sien, initialement attendu pour 2025. En Belgique, l’idée est étudiée depuis 1974 par le laboratoire HADES de Mol, et le gouvernement De Croo a validé cette option en novembre 2022. Reste à la concrétiser.

    L’uranium, pourtant, se recycle. Un part non négligeable du carburant nucléaire utilisé peut être enrichi à nouveau. Pour les défenseurs du nucléaire, c’est là un argument en plus pour qualifier cette énergie de propre. Non seulement les centrales ne rejettent que de la vapeur d’eau dans l’atmosphère, mais on peut encore limiter leur besoin en minerai extrait. À condition toutefois de développer une filière de recyclage ; jusqu’à présent, seule la Russie possède une industrie de ce type, et cette source est maintenant fermée aux centrales occidentales.

    Source: https://www.7sur7.be/ecologie/apres-la-course-au-lithium-nouvelle-ruee-vers-luranium-les-prix-flambent~ae60856c/

  • L'escroquerie des eaux "minérales"

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    Eau “minérale”: Nestlé suspend une partie de sa production Perrier

    Selon les médias français, la production d’eau gazeuse aurait été suspendue suite à une inspection inopinée. Nestlé Waters évoque des «opérations de maintenance».

    – Comme pour la Seine, nouveau proverbe: “Trop de pluie, eau pourrie” 🙂 –

    La production de bouteilles d’eau gazeuse Perrier, aux mains de Nestlé Waters, serait suspendue, selon des médias hexagonaux. La filiale du géant alimentaire veveysan évoque des «opérations de maintenance» sur deux puits.

    «La production de Perrier 1L vert n’est pas arrêtée», a assuré vendredi une porte-parole de la filiale auprès d’AWP. «Nous réalisons des opérations de maintenance de deux de nos puits. Il s’agit d’une opération de maintenance régulière, qui correspond à nos protocoles de gestion de la qualité», a-t-elle poursuivi.

    Selon les informations du journal «Le Monde» et de la cellule investigation de la radio publique Radio France, «après avoir appris en avril l’arrêt d’un des puits de l’usine après la survenue d’un épisode de contamination, il apparaît que deux autres captages ont subi récemment des opérations de désinfection ayant impacté les activités de production.»

    Les deux médias soulignent que les locaux de l’usine de Vergèze dans le sud de la France (Gard) ont subi une visite inopinée fin mai à l’initiative de l’agence régionale de santé d’Occitanie et de la direction départementale de la protection des populations. L’objectif? Une «inspection pointilleuse de l’usine, de ses forages et de son laboratoire d’autosurveillance de la qualité de l’eau, ainsi que des opérations de contrôle des étiquettes.»

    Pour rappel, en avril dernier, le minéralier avait dû détruire deux millions de bouteilles de Perrier à la demande de l’État français, «au regard de l’incertitude quant aux risques sanitaires liés à la qualité de l’eau».

    En début d’année, Nestlé Waters a également été éclaboussée par des révélations quant au recours à des traitements interdits pour les eaux minérales – que ce soit en Suisse à Henniez, ou en France, où elle exploite aussi les marques Vittel, Contrex et Hépar – afin de garantir une consommation «sans risque».
    Inquiétudes sur l’avenir de Perrier

    De son côté, Nestlé Waters déclare: «Nous reviendrons avec une meilleure capacité à servir nos produits dès la fin de ces opérations, et après une phase de reconstitution de nos stocks.» La filiale s’est toutefois refusée, en raison du «cadre concurrentiel» à donner plus d’information sur leur plan de production.

    «Il est difficile de savoir, car à nous, représentants du personnel, ils nous cachent systématiquement la vérité», explique Christophe Kauffmann, secrétaire fédéral du syndicat CFDT ayant participé mardi dernier à une réunion du comité de groupe au sujet de Nestlé Waters.

    Le responsable syndical explique qu’«ils nous ont exposé la problématique d’un puits sur lequel effectivement ils ont une interdiction de pomper, décidée par la préfecture». Il ajoute également: «Ils nous ont dit qu’ils allaient être contraints de suspendre la production du format Perrier 1L en PET pendant quasiment tout l’été pour préserver la ressource qu’ils avaient et privilégier les petits formats qui génèrent moins de volumes.»

    En s’appuyant sur les nouvelles informations des médias, il souligne qu’à «la suite de cette inspection, ils auraient ordonné l’arrêt de deux autres puits, beaucoup plus importants, où ils puisent l’eau qui sert à faire le nouveau produit Maison Perrier».

    Christophe Kauffmann se dit «de plus en plus inquiet pour l’avenir de Perrier», alors que Nestlé a beaucoup investi dessus selon lui. Selon ses informations, les effectifs comprennent sur le site 900 personnes, dont 800 qui «travaillent», les autres étant au bénéfice d’un plan social.

    Nestlé Waters a par ailleurs indiqué à AWP avoir répondu à l’invitation de la rapporteure de la mission Flash du Sénat. Cette mission d’information doit «faire la lumière sur les éventuelles défaillances des pouvoirs publics», après la révélation de «traitements non conformes à la réglementation» d’eaux minérales naturelles et de source appartenant notamment à Nestlé.

    “Source:” https://www.tdg.ch/deux-puits-perrier-en-maintenance-724840428358

  • Le comble du Greenwashing

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    Les baskets durables de Federer… ne sont pas si durables

    La marque star promet une révolution verte dans le monde de la course à pied. Mais derrière les promesses marketing, la réalité de la production de sa «Cloudneo» est tout autre.

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    La marque On Running a connu un succès fulgurant ces dernières années.

    Une usine à haut risque au cœur de Marseille, des ouvrières payées sous le salaire de subsistance au Vietnam, une usine de recyclage qui ne recycle pas (encore)… C’est ce que révèle une enquête de la RTS le long de la chaîne de production d’une basket phare d’On Running et qui se veut verte: la Cloudneo.

    La marque suisse star promet une nouvelle révolution en termes de durabilité dans le milieu du matériel de course à pied. Parmi ses dernières innovations: une chaussure sur abonnement, fabriquée à partir de graines de ricin, qui se dit entièrement recyclable et circulaire.

    Pour 35 francs par mois, le consommateur reçoit une paire de baskets fabriquée à partir de matériaux biosourcés, qu’il doit utiliser six mois minimum avant de l’échanger contre une paire neuve. L’ancienne est ainsi recyclée. Et ainsi de suite. Mais derrière le discours marketing de l’entreprise zurichoise, la réalité est plus nuancée.

    Une usine à risque à Marseille

    L’enquête de la RTS révèle que la chaussure est fabriquée à partir de graines de ricin cultivées en Inde, broyées en huile avant de rejoindre Marseille, en France. On Running est allée y chercher un géant de la pétrochimie, l’entreprise Arkema, qui dit être la seule à savoir transformer le ricin en un polymère synthétique, le Rilsan.

    Ce matériau central à la fabrication de la Cloudneo, qui n’est autre qu’un plastique une fois transformé, est fabriqué dans une usine classée Seveso seuil haut, le risque maximum en matière industrielle. Le plus grand danger potentiel, létal, vient d’une fuite de gaz lourd, nécessaire en grandes quantités pour transformer le ricin en plastique.

    Pour se protéger, les habitants du quartier ont installé chez eux des pièces de confinement. À ce sujet, l’entreprise zurichoise se défend comme suit: «Tous les partenaires avec qui nous travaillons doivent respecter notre code de conduite des fournisseurs».

    Au Vietnam, des ouvrières sous-payées

    L’enquête de «Temps Présent» révèle également que la chaussure est manufacturée au Vietnam, dans une zone industrielle près d’Hô Chi Minh-Ville. Une ouvrière confie travailler depuis trois ans dans l’usine et gagner l’équivalent de 216 francs par mois. Un montant loin du salaire de subsistance, qui, selon la coalition asiatique pour la lutte contre la pauvreté, s’élèverait à environ 450 francs au Vietnam pour permettre de couvrir les besoins de base pour une famille.

    Pour rappel, en janvier dernier, le magazine alémanique «K-Tipp» montrait qu’On Running faisait de plus grands bénéfices par paire de chaussures vendue que ses concurrents. Une différence qui s’expliquerait notamment par le fait que la marque paie moins ses fabricants alors qu’elle vend ses baskets à des prix plus élevés.

    Quant au recyclage de la Cloudneo promis par On Running au bout de la chaîne, il n’a pas encore lieu, selon la RTS. La marque s’explique: «Nous collectons les chaussures et nous sommes en bonne voie pour commencer le processus de recyclage». Cela fait pourtant deux ans que la basket est commercialisée, avec une promesse de recyclage à l’infini.

    Le fossé entre les coulisses de la production de la Cloudneo et le marketing vert de l’entreprise de vêtements de sport questionne. Nicolas Bueno, professeur de droit international à Unidistance interviewé par la RTS, détaille: «Si la chaussure n’est pas entièrement recyclable alors que la publicité dit clairement que c’est complètement recyclable, on pourrait être dans une information qui est inexacte. Dans ce cas, elle pourrait tomber sous le coup de la concurrence déloyale.»

    Source: https://www.tdg.ch/on-running-les-baskets-pas-si-durables-de-federer-984814740951

    Moi, je suis écolo, j’achète n’importe quoi qui contient le mot “green” idem pour n’importe quoi qui contient le mot “végan” 🙂 Régalez-vous avec la pub de ce monstre:

  • Votre avis sur l'achat d'une Tesla

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    Belle économie par rapport aux carburants carbonés.

  • Vote nul ou vote blanc ?

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    Macron a divisé tous ce qu’il y’a à vouloir diviser.
    Puis il a joué la carte du RN en voulant charmer ses disciples, résultat des courses, il s’est envolé trop près du soleil et s’est carrément rôti la gueule.
    Moi personnellement la plupart du temps quand je ne vote pas où que je vote nul ou blanc, c’est juste parce que ne crois en aucun cas à la politique (la météo peut jouer peut être pour certains mais pour la plupart, je pense, c’est qu’ils ne croient plus en la politique et aux médias qui sont aussi, à la botte des parties qu’ils représentent).

    Fallait juste voir le débat politique à la télé (ou brouhaha théâtrale plutôt)…que des opportunistes, de vrais morfales qui veulent calife à la place du Calife.
    On veut me faire croire qu’ils se préoccupent de la misère sociale ?
    De la personne qui se mène à juste essayer de vivre décemment, sans avoir la crainte d’être à court dans les fins de mois (et je parle même pas de l’éducation nationale, des hôpitaux etc etc…un vrai foutoir).
    Enfin bref, perso, qu’importe qui sera au pouvoir, m’en fout carrément avis perso 😑

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    La dissolution de l’Assemblée a stoppé net les travaux de la commission parlementaire, dont les trente-cinq heures d’auditions et soixante-dix témoignages vont finir à la poubelle. La rapporteure Francesca Pasquini nous partage sa colère.


    Judith Godrèche, témoignant devant la comission sur les violences sexuelles dans le cinéma, le 14 mars.

    Les travaux parlementaires se ramassent à la pelle. Victimes collatérales de la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron, les commissions d’enquête du Parlement se sont arrêtées net dimanche. L’Aide sociale à l’enfance (ASE) et l’enfance maltraitée attendront que Jupiter joue son risque. Les personnes victimes de violences sexistes et sexuelles, aussi. Trente-cinq heures d’auditions sous serment, soixante-dix personnes interrogées… À l’heure où les députés remettent leur mandat en jeu ou décident de quitter la vie politique, tout le travail de la commission chargée d’enquêter sur les abus qui ternissent les secteurs du cinéma, de l’audiovisuel, du spectacle vivant, de la mode et de la publicité, part à la poubelle. En apprenant que les investigations en cours allaient s’arrêter, l’actrice Judith Godrèche a partagé son amertume sur son compte Instagram : « Oui, de nouveau, le silence comme fond sonore. Je pleure, tu pleures, elles/ils pleurent, mais certains se réjouissent. » Comme elle, d’autres personnalités et professionnels devaient être prochainement entendus. La rapporteure de la commission d’enquête transpartisane, Francesca Pasquini, nous partage sa colère.

    Comment avez-vous réagi à l’annonce de la dissolution ?
    J’ai ressenti une profonde colère. Ma première pensée a été pour mes collaborateurs parce qu’à partir de maintenant ils sont au chômage. Et puis, on pense à tous les travaux qui étaient en cours. En premier lieu, cette commission d’enquête, mais aussi la délégation aux droits des enfants [créée en 2022, elle était chargée d’informer la représentation nationale sur toute question relative aux droits des enfants et devait rendre ses conclusions le 2 juillet prochain, ndlr] dont je suis membre. Cette délégation non permanente de l’Assemblée nationale n’avait pas d’équivalent au Sénat. Autrement dit, quand la nouvelle législature va s’ouvrir, cette délégation n’existera plus, tout comme le secrétariat d’État à l’enfance. Quant à la commission d’enquête relative aux violences commises dans les secteurs du cinéma, de l’audiovisuel, du spectacle vivant, de la mode et de la publicité, nous en étions à la deuxième semaine d’audition.

    Cela correspond à trente-cinq heures d’auditions et soixante-dix personnes auditionnées sous serment…
    Nous avions réalisé à peu près un tiers du travail. Il nous restait encore un mois d’auditions. On avait voulu commencer par les associations, les syndicats, on avait entendu une ou deux victimes, un directeur de casting ; on s’apprêtait à entrer dans le dur avec les producteurs, les réalisateurs. Nous devions rendre un rapport fin octobre, début novembre. Le pire est de réaliser que la dissolution enterre tout rapport. Et avec lui, toutes les propositions que nous aurions pu formuler pour résoudre les problèmes identifiés dans les secteurs de la culture et de la mode. Ces travaux sont perdus. De tous ces témoignages, il ne restera rien. L’attente des victimes était pourtant énorme. Je suis bien placée pour le savoir : Judith Godrèche, avec laquelle j’échange jour et nuit, est profondément écœurée de voir disparaître tout ce qui a déjà été fait. Si un député nouvellement élu souhaite proposer la création d’une commission d’enquête similaire, il pourra le faire dans le cadre du droit de tirage de son groupe ou bien la faire voter de façon transpartisane. Mais dans tous les cas, les travaux devront reprendre depuis le début. Et je doute que la nouvelle législature nous réserve le miraculeux alignement de planètes dont avait bénéficié notre commission, transpartisane et votée à l’unanimité.


    Francesca Pasquini, députée du groupe écologiste, rapporteuse de la commission d’enquête. Photo Xose Bouzas/Hans Lucas

    Au fil des auditions, quels problèmes majeurs aviez-vous identifiés et quelles préconisations commençaient à se dégager ?
    Les lignes de force que je vais citer ne sont évidemment pas exhaustives. Mais en deux semaines, on s’est déjà fait une petite idée. Côté mineurs s’est imposée la nécessité d’un « responsable enfants » qui sera présent sur chaque tournage employant des mineurs. Cette obligation, effective dès cet été, fait depuis mai l’objet d’un avenant à la convention collective nationale de la production cinématographique. Mais hélas, c’est une annonce [faite par Rachida Dati, ndlr] un peu creuse puisqu’à ce jour il n’existe pas de formation qui définisse ce qu’est un « responsable enfants » – ça peut être quelqu’un qui a un peu d’expérience avec les enfants, qui est titulaire d’un Bafa, qui s’y connaît un peu dans le monde du cinéma…

    C’est très flou. Sur un tournage où travaillent quinze enfants, qui est capable de dire aujourd’hui s’il y aura un « responsable enfants » pour chacun d’eux ou un seul pour les quinze ? Et quid du périmètre de sa présence ? Sera-t-il ou non présent au moment du casting ? Notre commission entendait cadrer cette profession. On a aussi découvert que, lorsque la Commission des enfants du spectacle [sous tutelle de la Direction régionale et interdépartementale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités, ndlr] donne des autorisations de tournage pour les enfants, c’est uniquement sur la base du scénario. Les informations concernant le jour de travail de l’enfant, le lieu de tournage ou encore l’identité des personnes présentes avec lui sur le plateau ne sont pas fournies par la production. C’est très laxiste.

    Et du côté des adultes ?
    Nous souhaitions que les scènes de sexe soient supervisées par un ou une coordinatrice d’intimité ou, au moins, que la proposition d’y recourir soit faite aux cinéastes. Il y avait aussi l’idée d’interdire la nudité lors des castings, dans le cinéma comme dans la mode. Dans la mesure où tout s’arrête, aucune de ces propositions, à l’exception de l’obligation du « responsable enfants » à compter de juillet, ne sera mise en œuvre. Qu’il s’agisse des coachs enfants ou des coordinatrices d’intimité, ce sont des métiers que peu de gens exercent encore et pour lesquels on constate un défaut de formation en France.

    Quelle audition vous a le plus marquée ?
    Je crois qu’il s’agit du directeur de casting Stéphane Gaillard, qui reçoit depuis un certain temps déjà, nombre de témoignages de victimes de violences sexistes et sexuelles (VSS). Son témoignage était particulièrement marquant. Comme Judith Godrèche, Stéphane Gaillard est devenu le « destinataire » d’abus que les victimes ont peur de révéler. La commission a notamment permis de montrer à quel point les victimes ont peur de parler, parce que le système, les enjeux sont plus gros qu’elles. Il faut pouvoir leur donner du courage et la possibilité de dénoncer ce qu’ils et elles ont subi sans crainte de représailles professionnelles. On a entendu des histoires affreuses, de violences à tous les niveaux. C’est ce monde pourri, et les moyens de l’assainir, que la commission aurait pu mettre en lumière à la fin de ses travaux.

    L’omerta perdure, et certains, qui ne sont pas directement responsables, couvrent les copains.

    Le cinéma, la mode, l’audiovisuel constituent-ils des terreaux particulièrement propices aux VSS ?
    Il y a des #MeToo partout : à l’armée, dans le domaine de la santé ou dans le sport. Mais la précarité inhérente aux métiers du cinéma, la verticalité des rapports hiérarchiques et l’argent qui est en jeu en font un terrain particulièrement favorable aux prédateurs. Il faudrait même parler de la spécificité du cinéma français et de son héritage culturel – la fameuse politique des auteurs qui a transformé le réalisateur en demi-dieu et sacralisé le geste artistique. Cela dit, le monde du théâtre ou des orchestres n’a rien à envier au cinéma.

    Avez-vous eu le sentiment que les récentes prises de parole d’actrices ont commencé à faire reculer l’omerta dans le cinéma ?
    Je vous parle avec d’autant plus de transparence que cette commission d’enquête s’est arrêtée : il y a encore un réel déni au niveau des institutions et chez beaucoup de réalisateurs. En témoigne l’audition de Michel Hazanavicius, qui est venu les mains dans les poches nous expliquer que les victimes de VSS peuvent aujourd’hui parler sans crainte de perdre leur emploi ou d’être blacklistées. On a entendu des directeurs de casting, des agents, nous dire que tout cela était vrai il y a trente ans mais que désormais, grâce aux chartes sur les VSS, tout va pour le mieux. Tout le monde se retranche derrière sa charte, comme si cela suffisait à lutter contre un système abusif ! L’omerta perdure, et certains, qui ne sont pas directement responsables, couvrent les copains, quand d’autres continuent à envoyer en conscience de jeunes acteurs et actrices à des directeurs de casting, des producteurs ou des réalisateurs tout à fait problématiques.

    Comment pensez-vous continuer malgré tout à servir cette cause ?
    Je suis une ancienne enseignante, pour moi l’éducation est l’une des clés. C’est crucial d’apprendre aux enfants dès la maternelle où et quand est la limite ou ce que signifie être consentant. Mais il faut aussi donner aux victimes petites et grandes des lieux capables de recevoir leurs paroles. Il existe en France ce qu’on appelle des UAPED, des unités pédiatriques enfants en danger, où des équipes pluridisciplinaires savent recueillir la parole des enfants. Mais il y en a trop peu et les victimes adultes doivent aussi être mieux prises en charge. C’était de tout cela, et bien plus encore, que cette commission d’enquête voulait se saisir. Le président nous a coupés dans notre élan. C’est un énorme gâchis.

    Source : telerama.fr

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    Sujet à l’apparence légère mais pas tant que ça. Arkeo Toys a sorti une vidéo sur les jouets pendant la seconde guerre mondiale. J’étais loin de 'm’imaginer que même dans ce domaine règne la propagande et le conditionnement.
    Comme il y a quelques férus d’histoire sur le forum je pense que le sujet peut les intéresser.

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    prems 🙂

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    Quand la science-fiction devient de la réalité, le film catastrophe devient cauchemar.

    Les autorités de Calgary, dans la province de l’Alberta au Canada, ont ordonné au 1,4 million d’habitants de se rationner en eau. En cause : la rupture d’une importante conduite qui alimente la ville

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    Jeudi, les autorités ont ordonné un rationnement extrême de l’eau au 1,4 million d’habitants pour une période indéterminée. Cette décision fait suite à la rupture d’une importante conduite d’eau alimentant la ville.

    Une « alerte critique sur l’approvisionnement en eau » a été envoyée très tôt jeudi matin sur les téléphones portables des habitants, avertissant que les niveaux d’eau avaient « atteint un état critique » affectant la capacité de la ville à approvisionner la population et à se tenir prêt en cas d’incendie.

    Pas de douches, de bains, ni de vaisselle

    Dans un message à ses administrés, la maire Jyoti Gondek a imploré les foyers et commerces à conserver l’eau. Elle leur a recommandé de « ne pas prendre de douche ou de bain, ni de faire la vaisselle ou la lessive » en attendant que la situation soit résolue. « Chaque goutte d’eau comptera jusqu’à ce que la réparation soit effectuée. Tous les habitants de la ville doivent se serrer les coudes », a déclaré Sue Henry, responsable de l’agence de gestion des urgences de Calgary.

    Une rupture en pleine période de sécheresse

    La cause de la rupture de la canalisation est encore inconnue mais déjà, les réserves de ville ont du mal à se remplir normalement, notamment en raison d’une vague de sécheresse qui sévit en Alberta.

    Dans le quartier où la rupture a eu lieu, les véhicules doivent rouler au milieu de trombes d’eau qui déferlent dans les rues, tandis que les résidents ont notamment pour consigne de faire bouillir l’eau pour la boire ou se brosser les dents. La réparation pourrait prendre « beaucoup de temps » selon les autorités.

    "Source: " https://www.20minutes.fr/monde/canada/4095064-20240607-canada-calgary-1-4-million-habitants-doivent-rationner-eau

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    @Psyckofox a dit dans La justice britannique autorise Julian Assange à faire appel de son extradition aux États-Unis :

    Soit ils l’enferment à vie et mourra en prison où soient ils le libèrent mais ils le briseront psychologiquement et sa santé en pâtira (si ce n’est pas le cas)

    Sï, il est déjà bien affaibli

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    Effectivement, jveux bien l’truc aussi ^^
    Mais bon, faut couper les caméra aux alentours parce que besoin de sécurité ^^

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    @Popaul a dit dans Depuis la création des Etats-Unis, le pays a été en guerre 218 ans :

    Cool ! En lisant la chose “d’un point de vue extérieur”… ça semblait vraiment tendu.

    Non non et si c’était le cas j’en suis désolé, c’était pas le but recherché 😉

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    @Pluton9 Je pense que le journaliste n’a pas fait de comparaison et que par irresponsable, il faut comprendre plutôt insouciant d’une éventuelle responsabilité ou des dégâts causés.

    C’est comme autour des centrales nucléaires, tant que les gens bénéficient des avantages induits (par les impôts, les cadeaux et l’emploi), ils se foutent des éventuelles et lointaines conséquences. Idem pour les éoliennes dont l’épave appartient à celui qui a loué ou vendu son sol et c’est valable pour beaucoup d’autres choses encore.

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    Depuis 2018 les enfoirés, bientôt le système à la chinoise

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    Les élections indiennes sont un aperçu de l’avenir de la démocratie fondé sur l’IA (hum…). Les politiciens utilisent des deepfakes audio et vidéo d’eux-mêmes pour atteindre les électeurs, qui n’ont peut-être aucune idée qu’ils parlent à un clone.

    Par un après-midi étouffant d’avril à Ajmer, dans l’État indien du Rajasthan, l’homme politique local Shakti Singh Rathore s’est assis devant un écran vert pour tourner une courte vidéo. Il avait l’air nerveux. C’était la première fois qu’il était cloné.

    Vêtu d’une chemise blanche impeccable et d’un foulard de cérémonie safran orné d’une fleur de lotus – le logo du BJP, le parti au pouvoir dans le pays – Rathore a joint ses paumes et a salué son auditoire en hindi. « Namashkar », commença-t-il. “A tous mes frères…”

    Avant qu’il ait pu continuer, le réalisateur du tournage est entré dans le cadre. Divyendra Singh Jadoun, un homme de 31 ans au crâne chauve et à l’épaisse barbe noire, a déclaré à Rathore qu’il bougeait trop devant la caméra. Jadoun essayait de capturer suffisamment de données audio et vidéo pour créer une IA deepfake de Rathore qui convaincrait 300 000 électeurs potentiels autour d’Ajmer qu’ils avaient eu une conversation personnalisée avec lui, mais un mouvement excessif briserait l’algorithme. Jadoun a dit à son sujet de regarder directement dans la caméra et de ne bouger que ses lèvres. « Recommencez », dit-il.

    En ce moment même, la plus grande démocratie du monde se rend aux urnes. Près d’un milliard d’Indiens ont le droit de voter dans le cadre des élections générales du pays, et les deepfakes pourraient jouer un rôle décisif, voire potentiellement source de division. Les partis politiques indiens ont exploité l’IA pour déformer la réalité à travers des contrefaçons audio bon marché , des images de propagande et des parodies d’IA . Mais alors que le discours mondial sur les deepfakes se concentre souvent sur la désinformation et d’autres méfaits sociétaux, de nombreux politiciens indiens utilisent la technologie dans un but différent : sensibiliser les électeurs.

    Quel que soit leur spectre idéologique, ils s’appuient sur l’IA pour les aider à naviguer dans les 22 langues officielles du pays et les milliers de dialectes régionaux, et pour transmettre des messages personnalisés dans les communautés les plus éloignées. Alors que les États-Unis ont récemment interdit l’utilisation des voix générées par l’IA pour les appels non sollicités, en Inde, les deepfakes autorisés sont devenus une opportunité commerciale de 60 millions de dollars. Plus de 50 millions d’appels vocaux générés par l’IA ont été effectués au cours des deux mois précédant le début des élections en avril, et des millions d’autres seront effectués pendant le vote, a déclaré à WIRED l’un des plus grands opérateurs de messagerie professionnelle du pays.

    Jadoun est la figure emblématique de cette industrie en plein essor. Sa société, Polymath Synthetic Media Solutions, est l’un des nombreux fournisseurs de services de deepfake de toute l’Inde qui ont émergé pour répondre aux besoins de la classe politique. Au cours de cette campagne électorale, Jadoun a jusqu’à présent mené cinq campagnes d’IA, pour lesquelles son entreprise a reçu un total de 55 000 dollars. (Il facture nettement moins que les grands consultants politiques : 125 000 roupies [1 500 dollars] pour créer un avatar numérique et 60 000 roupies [720 dollars] pour un clone audio.) Il a réalisé des deepfakes pour Prem Singh Tamang, le ministre en chef de l’État himalayen de Sikkim, et a ressuscité YS Rajasekhara Reddy, un homme politique emblématique décédé dans un accident d’hélicoptère en 2009, pour soutenir son fils YS Jagan Mohan Reddy, actuellement ministre en chef de l’État d’Andhra Pradesh. Jadoun a également créé des chansons de propagande générées par l’IA pour plusieurs hommes politiques, dont Tamang, un candidat local au parlement et le ministre en chef de l’État du Maharashtra, dans l’ouest du pays. “Il est notre fierté”, chantait une chanson en hindi sur un homme politique local d’Ajmer, avec des voix masculines et féminines sur une mélodie pleine d’entrain. “Il a toujours été impartial.”

    Source et vidéo en anglais “Comment cloner un politicien”: https://www.wired.com/story/indian-elections-ai-deepfakes/

    Les vrais racontent déjà n’importe quoi, alors les promesses de clones rendent les idiots joyeux.

  • TV+, la nouvelle offre à 2 euros par mois de Canal+

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    @Violence à part la saison 1 de la brillante série Tokyo Vice: c’est tout ce que j’ai retenu de leur catalogue, haha:p tout le reste, oui mais non merci:p

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    @Violence
    Ca date de l’époque du Shah mais le Mossad a toujours été implanté en Iran…
    Et encore maintenant…

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    Une quarantaine de tétraplégiques ont regagné en partie la maîtrise de leurs bras ou de leurs mains grâce à des électrodes posées autour de leur moelle épinière. Mis au point par une start-up issue de l’EPFL, ce système pourrait être commercialisé ces prochains mois.

    Détaillés lundi dans la revue Nature Medicine, ces résultats démontrent “la sécurité et l’efficacité” d’un dispositif consistant à poser des électrodes sur la peau de tétraplégiques autour de l’endroit où leur moelle épinière a été abîmée par un accident.

    Au total, une quarantaine de ces paralytiques ont à la fois regagné de la force et de la capacité à faire fonctionner leurs bras ou leurs mains, après deux mois de thérapie via ce dispositif. Une nette amélioration des fonctions motrices a été observée chez 88% des patients.

    Stimulation électrique de la moelle épinière

    Promu par la jeune pousse Onward, issue de l’EPFL, ce système “pourrait changer la donne pour la majorité des patients atteints d’une lésion de la moelle épinière”, a assuré le chercheur américain Chet Moritz lors d’une conférence de presse.

    Ces recherches s’inscrivent dans un champ qui a connu des avancées majeures depuis plusieurs années. Il s’agit de permettre à des paralytiques de bouger à nouveau, à l’aide d’une stimulation électrique de leur moelle épinière.

    Plusieurs patients sont ainsi déjà parvenus à remarcher durablement grâce à un implant placé directement sur leur moelle épinière. De prime abord moins spectaculaires, les résultats annoncés seraient toutefois en mesure de changer tout autant, voire plus, la vie de certains patients à court terme.

    Des effets qui perdurent avec le temps

    Ce système est aussi intéressant d’un point de vue pratique. Il nécessite de poser un boîtier sur la peau et non d’implanter des électrodes via une opération chirurgicale. Un implant, une piste également explorée par Onward, serait probablement plus efficace mais aussi plus complexe d’utilisation.

    Et le boîtier ne nécessite pas d’être posé en permanence pour être bénéfique: il a été expérimenté au cours de séances d’une heure chacune. Au fil du temps, ses effets semblent perdurer, car il contribue à développer de nouvelles connexions entre le cerveau et les membres atteints.

    Essai mené à travers le monde

    Surtout, c’est par son ampleur que cette étude marque une avancée cruciale. Jusqu’alors, les recherches dans ce domaine n’avaient concerné que quelques patients isolés, pour des résultats impressionnants mais insuffisants pour conclure à la viabilité de tels outils dans la vie courante.

    Ici, l’essai a été mené à travers le monde sur une soixantaine de patients, un échantillon sans précédent. Si tous n’ont pas enregistré de progrès notables, près de trois quarts en ont bénéficié.

    Source: https://www.rts.ch/info/sciences-tech/2024/article/une-avancee-revolutionnaire-via-des-electrodes-redonne-espoir-aux-tetraplegiques-28509244.html

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    Tout le monde sait qu’ils maitrisaient déjà la sustentation quantique ! Grace à Ptah