@Violence Ils devraient aussi en acheter quelques-un chez Boing pour les mettre au service client, les rats quittent le navire:
Boeing, en pleine crise, remanie sa direction et va changer de patron
@Violence Ils devraient aussi en acheter quelques-un chez Boing pour les mettre au service client, les rats quittent le navire:
Boeing, en pleine crise, remanie sa direction et va changer de patron
@Popaul Les rares démos visibles sur youtube de ce genre de bécanes, pourtant soigneusement orchestrées (pour certaines démos, c’est le cas de le dire), ne montrent guère que des empotés ou des chienchiens attrapant une baballe qui n’existe pas, mais de travail concret et efficace, je n’en ai encore pas vu.
Quant à ceux dans les hôpitaux pour indiquer la route ou tenir compagnie aux gens, ça se limite à peu-prêt à la météo, la bourse et les nouvelles, même si on va vite les gonfler au chatgpt 4. Les bras et les jambes, ça reste facultatif.
Pour Mercedes, s’ils finissent dans les bureaux, il faudra les équiper de costard-cravate.
J’ai bien peur qu’un commercial se soit juste fait une grosse branlette et que le département relations publiques n’aie aussi joui dans son froc.
Je vois mal un bureau d’étude sérieux remplacer une machine outil efficace contre un machin sans cervelle, mais ils pourront peut-être les recycler dans les bureaux de la direction pour apporter le café et entretenir le mythe de la grandeur de l’entreprise…
@Popaul a dit dans L’éditeur suisse Frontiers sous pression après un fiasco dû à l’IA :
Plus sérieusement, jvois pas de problèmes de voir des rats aux grosses coucougnettes
Sur TikTok d’accord, mais dans une revue scientifique ? Le jour où on verra le cerveau situé dans le thorax dans un livre de médecine, je plains, les survivants…
On pourra d’ailleurs se passer de chirurgiens, n’importe qui pourra faire le même boulot en suivant un tuto sur youtube
D’ailleurs, il y a déjà pléthore de médecins autoproclamés sur internet et d’astronomes futés qui ont découvert que la terre était plate.
L’éditeur suisse en libre accès Frontiers est blâmé par des scientifiques après la publication d’un article incluant des illustrations incorrectes générées par IA ainsi que des termes mal orthographiés. Un cas qui éclaire d’une lumière crue un modèle d’affaires qui favorise la publication précipitée d’articles scientifiques, sans guère de filet.
C’est un article scientifique publié par l’éditeur suisse Frontiers dans son journal en libre accès Frontiers in Cell and Developmental Biology. Texte mal orthographié, images absurdes générées par une intelligence artificielle (IA), de quoi faire monter chercheuses et chercheurs du monde entier aux barricades.
Une des illustrations en question, où l’on voit un rat affublé d’organes génitaux gigantesques et anatomiquement inexacts, a piqué l’attention de la communauté scientifique au travers des médias sociaux. Des scientifiques ont rendu ces images publiques et mis en cause le processus d’évaluation par les pairs de Frontiers.
Ladite firme a réagi en rétractant le papier en question et remercié la communauté scientifique sur la plateforme X (ex-Twitter) pour avoir pointé ces erreurs, tout en relevant l’importance de la science ouverte pour détecter collectivement les recherches défectueuses. Basé à Lausanne, Frontiers publie des revues scientifiques en libre accès depuis 2007 sur la base d’un modèle d’affaires «pay to publish».
We thank the readers for their scrutiny of our articles: when we get it wrong, the crowdsourcing dynamic of open science means that community feedback helps us to quickly correct the record.
— Frontiers (@FrontiersIn) February 15, 2024
Pour que leur article soit publié en libre accès, les auteurs paient des frais qui vont de moins de cent dollars (88 francs) à plus de 9000 dollars (7900 francs). Leur nom de baptême: «articles processing charges» (APC ou frais de traitement des articles).
Ce modèle rivalise avec les revues plus traditionnelles dont l’architecture repose sur le paywall et l’abonnement. Ces éditeurs scientifiques réputés, Elsevier et Springer Nature notamment, contrôlent de longue date l’accès à un savoir scientifique souvent financé par les fonds publics.
Tous deux installés en Suisse, Frontiers et MDPI, qui sont les deux plus grands éditeurs en libre accès de la planète, plaident pour une «science ouverte» et promeuvent des délais d’évaluation et de publication courts. Une approche qui fait craindre à la communauté scientifique que soit sacrifiée la qualité des papiers publiés au profit de la quantité, par souci de rendement financier.
Professeure à l’Université d’Ottawa et spécialiste en matière de modèles de financement APC, Stefanie Haustein a exprimé tout haut ses inquiétudes. «Je crains qu’il ne s’agisse que de la pointe de l’iceberg des fausses informations publiées dans l’unique but de produire rapidement.»
Dans le monde de la recherche, on tremble pour l’avenir de l’intégrité scientifique alors que les éditeurs recourent aux technologies d’IA dans les processus d’évaluation et que les auteurs et autrices s’en servent pour produire textes et images. Selon Stefanie Haustein, l’IA n’est pas la première coupable dans la publication de travaux de faible qualité. Elle apparaît plutôt comme le symptôme d’un système qui presse scientifiques et éditeurs à publier vite et en masse.
Vers une «pseudoscience»
Contacté par swissinfo.ch, Frontiers a répondu par courriel aux critiques consécutives à la publication de l’article dans Frontiers in Cell and Developmental Biology. Il s’est agi d’«un incident malheureux et isolé», selon un porte-parole.
Ce n’est pas la première fois cependant que Frontiers se retrouve au centre de l’attention après la parution d’articles à l’intégrité scientifique douteuse. En avril 2023, l’éditeur a sorti un papier incluant des informations non fondées avançant que le port du masque facial pouvait provoquer des symptômes de type Covid. Un article rétracté un mois plus tard après un vaste mouvement de critiques venues de scientifiques et de spécialistes en santé publique.
Un autre article remettant en cause le lien entre VIH et sida a connu le même sort. Cette fois, la maison d’édition a cherché à le reclassifier en article d’opinion avant de décider de son retrait plus de quatre ans après sa publication. Ce cas et d’autres ont incité certains scientifiques à appeler au boycott de Frontiers en raison de ses processus d’évaluation contestables ouvrant sur ce que d’aucuns qualifient de «pseudoscience».
Never submit to or review for a Frontiers journal! This thread exposes the dirt on their review process. They also killed Beall’s list, a quality control tool for publishing. And Frontiers allows pseudoscience, such as a “Neural Thermodynamics” issue I was recently asked for. https://t.co/ncLp5HqX6h
— Wei Ji Ma (@weijima01) August 7, 2021
Publier à tout prix
Cela étant, Frontiers souligne présenter les «meilleurs antécédents en matière de qualité dans l’industrie de l’édition», selon les termes de son porte-parole. Lequel allègue que la firme est le troisième des grands éditeurs scientifiques les plus cités, avec des articles consultés et téléchargés des milliards de fois.
Mais selon Stefanie Haustein, le scandale impliquant Frontiers démontre que l’objectif premier des éditeurs en libre accès – diffuser le savoir scientifique pour faire progresser la science – a fait les frais du modèle d’affaires qui le sous-tend. «L’objectif premier n’est pas la publication de travaux scientifiques rigoureux, mais la profitabilité et la croissance», avance-t-elle.
Elle en veut pour preuve que Frontiers facture aux auteurs 2270 dollars (1992 francs) en moyenne pour les articles publiés, ce qui n’incite pas aux refus. Le taux de rejets de l’éditeur est bien plus faible que celui des acteurs traditionnels: 48% contre 71% pour Elsevier, par exemple. Les délais sont quant à eux extrêmement courts. Un auteur peut obtenir une décision finale sur un article soumis pour publication en 61 jours seulement, selon le site web de l’éditeur. En moyenne, le délai parmi les revues est de trois à six mois.
Une analyse a montré aussi que les éditeurs en libre accès recourent toujours plus aux «numéros spéciaux» pour publier l’essentiel de leurs articles. «Par le passé, les ‘numéros spéciaux’ étaient quelque chose de très rare et prestigieux, ils sont désormais employés par Frontiers et MDPI comme modèle de croissance», observe Stefanie Haustein.
En Suisse, la généralisation de cette pratique a incité le Fonds national suisse (FNS) à exclure toute recherche publiée dans un numéro spécial de ses programmes de financement. «Le principe de la publication à tout prix entre en contradiction avec la politique du FNS», déclare un porte-parole dans un courriel adressé à swissinfo.ch.
Recherche et évaluation sous pression
Cette dernière décennie, le nombre d’articles scientifiques publiés a crû de manière exponentielle. Davantage de chercheurs et chercheuses sont en effet en mesure de publier et d’accéder plus librement à plus de recherches. La communauté scientifique en revanche ne s’accroît pas. Résultat, les scientifiques sont supposés écrire, évaluer et éditer des articles – souvent gratuitement – à un rythme jamais vu. Alors que ces derniers tentent d’assumer une charge redoublée de travail pour faire progresser leur carrière, les éditeurs scientifiques accroissent leurs marges bénéficiaires.
Frontiers a tellement grandi qu’elle a pour ainsi dire tiré un trait sur le contrôle éditorial, affirme Adrian Liston, ancien éditeur au sein de la firme et immunologiste australien à l’Université de Cambridge. Ce dernier a quitté Frontiers sur le constat qu’il était devenu quasiment impossible d’y rejeter un article et que certains collègues accéléraient le processus d’évaluation, outrepassant les pairs, pour publier les papiers le plus vite possible et engranger les frais de publication.
C’est ainsi, pense-t-il, qu’un article incluant des images incorrectes générées par une IA a pu être approuvé pour publication, bien que ses auteurs aient clairement signalé avoir recouru à l’IA.
I quit as a Frontiers editor and refuse to review papers for them because of how difficult the journal makes rejecting a paper. You essentially can’t, you can only get stuck in endless reviewing loops. Still shame on everyone involved, but this is what the Frontiers system allows https://t.co/CxEzfYFd6G
— Adrian Liston (@LabListon) February 15, 2024
Un combat difficile dans l’édition
Le mésusage d’une IA n’est pas seulement un problème pour les publications en libre accès. Avec l’IA générative désormais sur le marché, capable de rédiger et de produire des images, les scientifiques ne cachent pas leurs craintes qu’il devienne plus aisé encore pour les éditeurs comme les chercheuses et chercheurs de prendre des raccourcis et de frauder. À mesure que la technologie évolue, les personnes impliquées dans le processus d’évaluation peinent à suivre.
«Je pense qu’au sein des universités, on tend à ignorer la puissance des technologies et, souvent, on ne dispose simplement pas des politiques nécessaires», juge Simon Batterbury, professeur d’études environnementales, lui-même éditeur de revues sans but lucratif en libre accès.
Les données fabriquées par l’IA semblent si authentiques qu’il est difficile de les détecter, y compris pour des spécialistes. «Même sur la base de mon expertise et en recourant à un logiciel conçu pour détecter les duplications, je ne peux plus affirmer que telle image ou tel ensemble de données est authentique ou non», confirme Elisabeth Bik, microbiologiste et consultante en intégrité scientifique. Une situation si inquiétante qu’un nombre record de 10’000 articles scientifiques ont été rétractés l’an dernier.
Les éditeurs académiques réagissent en bannissant ou en imposant diverses restrictions au recours à l’IA dans les articles scientifiques. Frontiers accepte pour sa part l’usage d’une IA générative pour la rédaction de manuscrits pour autant que ses auteurs en vérifient l’exactitude et en déclare l’utilisation.
Cet éditeur suisse en libre accès fait partie de ceux qui, dans le cadre de ses processus éditoriaux, recourent à l’IA «pour appuyer, améliorer et accroître les capacités de l’humain à détecter fraude et mauvaises pratiques chez les chercheurs», écrit la firme via courriel. L’IA pourrait ainsi aider les éditeurs à contrecarrer le mésusage de la technologie dans les articles scientifiques.
Mais cela ne garantit en rien que la mauvaise science soit identifiée, comme le montrent les illustrations incorrectes de rat, acceptées par Frontiers. Près de 25’000 scientifiques ont paraphé un document, la San Francisco Declaration on Research Assessment (DORA), qui réclame une solution au problème. Pour eux, il faut cesser de pousser chercheuses et chercheurs à publier le plus d’articles possible. Et tâcher de les faire paraître chez les éditeurs réputés.
«Il s’agit de reconnaître le travail des individus, pas uniquement les revues», plaide Simon Batterbury.
Et là, nous n’en sommes qu’à la première itération de génération de conneries, mais quand la seconde s’appuyera sur ce genre de publication pour en générer d’autres, bonjour les dégâts.
Après une embrouille avec une voisine, un gamin est revenu se venger, accompagné de son frère de 7 ans.
Les deux enfants filmés par une caméra de surveillance.
Samedi après-midi, à April Valley Court, près de Houston, au Texas, une femme de 59 ans s’est disputée verbalement avec un enfant de 12 ans et son frère de 7 ans. Selon le bureau du shérif du comté de Harris, elle souffrirait de troubles mentaux.
Les deux gamins sont ensuite repartis à vélo, mais sont revenus de la même manière une dizaine de minutes plus tard. Là, l’aîné aurait poignardé la femme à plusieurs reprises au niveau de l’abdomen, la laissant couchée dans son sang. Dimanche, elle était dans un état critique.
Le garçon de 12 ans a été arrêté et est en garde à vue, tandis que le plus jeune n’a pas été inculpé. La mère des deux enfants a déclaré à la chaîne Click2Houston que son fils souffrait également de problèmes mentaux, ce qui pourrait expliquer son geste. «Je suis désolée envers la famille de cette femme. Je suis vraiment désolée que mon fils ait commis cet incident. Et je prie pour votre santé, pour votre bien-être», a-t-elle dit.
Un monde de fous
Les médecins ne donnaient que 4% de chance de survie à un trentenaire ayant contracté une septicémie à la suite d’un geste a priori anodin. Sur TikTok, sa sœur raconte son parcours miraculeux.
Steven Spinale est un miraculé. Il y a deux ans, cet Américain originaire du Texas a été déclaré en état de mort cérébrale et les médecins ne lui donnaient que 4% de chance de survie. Contre toute attente, l’homme de 38 ans est sorti du coma et continue aujourd’hui de se remettre doucement de cette terrible expérience. «Nous n’avons jamais perdu espoir. Et par chance, il est vivant aujourd’hui», s’émerveille sa soeur Michelle, dont les vidéos sont récemment devenues virales
Le calvaire de Steven a commencé fin 2022. Le père de famille a contracté une vilaine infection en essayant de retirer un poil incarné au niveau de son aine, et son état de santé s’est rapidement dégradé. Le malheureux s’est rendu dans plusieurs hôpitaux, qui ne l’ont pas pris au sérieux. «Ils pensaient qu’il inventait tout. Il a commencé à vomir du sang et même là, ils le renvoyaient à la maison», raconte Michelle sur le réseau social. Le lendemain, une autre sœur de Steven a fini par appeler les urgences: il n’arrivait plus à respirer.
Dans un premier temps, les médecins ont eu bien du mal à comprendre ce qui arrivait au trentenaire. Ils ont finalement découvert une bactérie rare dans son système sanguin, qui s’attaquait à tous ses organes. «Il a décliné rapidement jusqu’à ce que tout s’écroule. Il a été placé sous assistance respiratoire», témoigne Michelle. La bactérie contractée par Steven avait provoqué un choc septique aux conséquences si catastrophiques qu’une opération était impossible.
Steven a dû être plongé dans un coma artificiel et intubé. Les médecins ont annoncé à sa femme qu’il ne sortirait probablement jamais de cet état, ne lui donnant que 4% de chance de survie. Les proches du trentenaire n’ont pourtant jamais perdu espoir, se relayant inlassablement à son chevet. Après un mois de coma et d’innombrables traitements – dont une opération à cœur ouvert –, Steven a émergé sans séquelles neurologiques. Sorti de l’hôpital en fauteuil roulant, le trentenaire continue de réapprendre à marcher.
«Je repense encore au jour où ils nous ont dit que Steven était en état de mort cérébrale et que nous devrions débrancher la machine le maintenant en vie. Quel chemin parcouru», écrit Michelle, en réponse aux nombreux internautes qui avaient reproché aux proches de Steven de le faire souffrir inutilement. «Je suis heureuse que nous n’ayons pas abandonné en le laissant partir. Parce qu’il n’était pas prêt. Les médecins pensaient autrement, mais nous avons suivi notre instinct», explique-t-elle sur TikTok.
Cette image publiée par le Dartmouth College le 22 mars 2024 montre une visualisation d’artiste du chercheur Antonio Mello illustrant les distorsions faciales dans un cas de prosopométamorphopsie
Un matin de 2020, au réveil, Victor Sharrah a eu une vision choc: son colocataire avec des oreilles pointues, des yeux gigantesques et une bouche tailladée jusqu’aux bords du visage. Une étude lève le voile sur ce trouble visuel rarissime, nommé prosopométamorphopsie (PMO).
Tentant de garder son calme, cet homme de 58 ans est parti promener son chien, avant d’apercevoir des passants aux visages également distordus. “Ma première pensée a été que je m’étais réveillé dans un monde de démons”, a-t-il raconté à l’AFP par téléphone, depuis son domicile du Tennessee (Etats-Unis). “J’ai commencé à paniquer” et à penser que “j’allais être interné en psychiatrie”, rembobine ce chef cuisinier.
S’il n’a pas “totalement perdu la tête”, il souffre d’un trouble visuel rarissime, nommé prosopométamorphopsie (PMO), qui déforme les visages sans empêcher leur reconnaissance. Si Victor Sharrah voit des visages d’apparence démoniaque, d’autres perçoivent des traits d’elfe, a expliqué à l’AFP Antonio Mello, chercheur spécialiste de PMO.
Certains voient une moitié du visage sous l’autre, d’autres des visages violets ou verts, ou des visages en mouvement constant. Parfois, la maladie se manifeste quelques jours seulement. Plus de trois ans après, Victor Sharrah en souffre toujours. A la différence d’autres patients, ce quinquagénaire voit encore des visages normaux en deux dimensions, sur écran ou sur papier.
Cette caractéristique unique a permis à Antonio Mello et à d’autres chercheurs du Darthmouth College (Etats-Unis) de créer de premières images, quasiment aussi réalistes que des photos, représentant la perception des visages par les personnes atteintes de PMO, ont-ils expliqué dans une étude publiée vendredi dans la revue médicale The Lancet. Pour créer ces images, les chercheurs ont demandé à Victor Sharrah de comparer les photos du visage d’Antonio Mello et d’une autre personne sur un écran d’ordinateur avec les distorsions qu’il pouvait voir sur leurs visages réels.
Une telle comparaison était auparavant difficile, car lorsque d’autres personnes avec le même trouble regardaient n’importe quelle image d’un visage, elles voyaient des distorsions. Vivre avec la prosopométamorphopsie est “bien plus traumatisant que ne le traduisent ces images”, selon Victor Sharrah. “Dans la réalité, le visage bouge, parle.” La cause exacte du trouble reste inconnue.
Peur de paraître fou
Jason Barton, neurologue à l’université de Colombie britannique n’ayant pas participé à cette nouvelle étude, a déclaré à l’AFP qu’il s’agissait d’”un symptôme” avec des causes multiples. Dans la majorité des cas étudiés par ce chercheur, “il s’est passé quelque chose dans le cerveau en corrélation avec cette expérience anormale” Victor Sharrah a une lésion cérébrale, fruit d’une blessure lorsqu’il travaillait comme routier en 2007.
Mais elle ne serait pas liée à son trouble, selon Antonio Mello, car des images IRM ont situé sa lésion dans l’hippocampe, une partie du cerveau “pas associée au réseau de traitement des images”. Soixante-quinze cas environ de prosopométamorphopsie ont été jusqu’alors rapportés dans la littérature scientifique. Mais le laboratoire des chercheurs aurait été contacté par plus de 70 patients ces trois dernières années.
Les symptômes terrifiants du trouble font qu’il est souvent diagnostiqué à tort comme de la schizophrénie ou de la psychose, selon Antonio Mello. Victor Sharrah n’a découvert la PMO qu’après avoir raconté son expérience dans un groupe de soutien virtuel pour des bipolaires. Ce fut un immense soulagement: “cela signifiait que je n’étais pas psychotique”. Ce quinquagénaire, à la vue impeccable, avait un temps des verres teintés d’un vert qui réduit l’ampleur des distorsions faciales. Le rouge les intensifie, a-t-il précisé.
Outre la couleur, la perception de la profondeur semble jouer. Si Victor Sharrah ne voit pas de distorsions sur des écrans plats, elles ont commencé à apparaître lorsque les chercheurs lui ont donné un équipement de réalité virtuelle, selon Antonio Mello. Son étrange monde, l’Américain s’y est adapté en trois ans, mais parfois, dans un lieu comme un supermarché, la foule de démons lui paraît encore “écrasante”.
Comme ces patients savent leur vision faussée, beaucoup se demandent s’il faut révéler aux autres leurs perceptions, au risque de paraître fous. Antonio Mello a ainsi évoqué un homme qui, pendant des années, n’avait pas avoué à sa femme que son visage lui apparaissait distordu. Victor Sharrah a, lui, choisi de partager son expérience pour que d’autres évitent une hospitalisation pour psychose, mais aussi le traumatisme qu’il a ressenti.
@Violence Colossal !
@Даэдрия Vade Retro Fantomas !!!
Blague à part, il faut répondre à beaucoup de question pour établir son profil ?
@Violence Le soft, c’est juste le système prédictif, après pour le travail (autre qu’informatique, et même, il vaut mieux ne pas nourrir le modèle de code écrit avec les pieds), il vaut mieux avoir des données solides.
J’ai trouvé des avis sur Llama 2:
LLaMA 2 (pour Large Language Model with Attention 2) est un modèle d’IA génératif qui peut produire des textes en langage naturel en fonction d’une entrée ou d’une invite donnée. Il peut être utilisé pour diverses applications telles que les chatbots, la création de contenu, la synthèse, la traduction, etc. LLaMA 2 est la deuxième version du LLM de Meta, qui a été publié pour la première fois en février 2023. Selon Meta, LLaMA 2 a été formé sur 40 % de données en plus que LLaMA 1, qui comprend des informations provenant de « sources de données en ligne accessibles au public ». Il affirme également qu’il « surclasse » d’autres LLM comme Falcon et MPT en ce qui concerne les tests de raisonnement, de codage, de compétence et de connaissances.
Et un truc qui pourrait beaucoup t’intéresser: LLaMa 2 est disponible dans le catalogue de modèles Azure AI, ce qui permet aux développeurs utilisant Microsoft Azure de construire avec lui et de tirer parti de leurs outils cloud-native pour le filtrage de contenu et les fonctions de sécurité. Il est également optimisé pour fonctionner localement sur Windows, offrant aux développeurs un flux de travail transparent lorsqu’ils proposent des expériences d’IA générative à leurs clients sur différentes plateformes. LLaMa 2 est disponible via Amazon Web Services (AWS), Hugging Face et d’autres fournisseurs.
Pour plus d’info, voir par exemple: https://intelligence-artificielle.developpez.com/actu/346730/Le-modele-LLamA-2-de-Meta-qui-vient-d-etre-publie-ne-serait-pas-open-source-de-l-avis-de-Alessio-Fanelli-Ingenieur-logiciel-associe-chez-Decibel/
D’après d’autres sources, Wizard Coder Python 13B Q5 serait d’ailleurs extrait de Llama 2 (et tout ça extrait de ChatGPT 4), mais c’est pas vraiment aussi évident de s’y retrouver dans cette jungle.
Je n’ai pas trouvé d’avis sur Trinity 1.2 7B Q4, un des deux modèles testé par Korben, si ce n’est sa description:
Trinity is an experimental model merge using the Slerp method. Recommended for daily assistance purposes.
Ça vaut peut-être aussi le coup de chercher ses limites.
Il est fort possible que Jan propose à l’avenir des modèles encore plus spécialisés.
Y’a aussi dans la liste: CodeNinja 7B Q4 4GB de ram
CodeNinja is good for coding tasks and can handle various languages including Python, C, C++, Rust, Java, JavaScript, and more.
Et ChatGPT4 en accès direct (données en ligne)
@Violence Le Wizard coder python ne demande que 7.3 GB de ram, mais pour ceux qui cherchent à faire faire le devoir de science, il faudra peut-être viser plus haut
@Violence Sympa, mais je suppose que tu n’as pas encore eu le temps de jeter un coup d’oeuil sur les modèles (les datasets) qui peuvent être très très gourmand en disque dur et mémoire ram, puisque que ça varie entre 638 MB (TinyLlama) et 41 GB (Llama 2) !!!
Le petit modèle ne doit pas pouvoir faire grand-chose de vraiment utile, à part du dialogue, ça serais intéressant d’avoir un avis sur Llama 2, même si peu de monde possède un PC avec 64 GB de ram (je ferais peut-être un essai si je trouve le temps pour ça et que je ne trouve pas des avis sur ce dataset).
Un enfant de 8 ans a semé la consternation à Saint-Étienne en menaçant sa maîtresse ainsi que des policiers avec un couteau, vendredi 22 mars.
Ces événements troublants se sont déroulés au sein de l’école élémentaire privée Saint-Charles, où le jeune garçon, scolarisé en CE2, a été pris en flagrant délit avec deux couteaux à steak dans son cartable, comme l’a révélé une source policière au Figaro.
Les autorités ont été alertées par l’enseignante, informée par des élèves, et la directrice de l’école s’est rapidement rendue sur les lieux pour prendre en charge la situation.
L’enfant, déjà sous traitement pour des comportements violents antérieurs, a été exclu de l’établissement et ses parents ont été convoqués par les forces de l’ordre, selon une source proche de l’affaire. La directrice de l’école a ensuite déposé plainte dans la soirée.
Le procureur de la République de Saint-Étienne, David Charmatz, a souligné que malgré les dénégations de l’enfant, âgé de seulement 8 ans, aucune poursuite judiciaire n’est envisageable en raison de son jeune âge. Cependant, les autorités examineront les faits à la lumière d’expertises psychologiques et psychiatriques à venir.
Cette décision de ne pas engager de poursuites à l’encontre des enfants de moins de 13 ans découle de la présomption de non-discernement, édictée par le ministère de la Justice pour protéger les plus jeunes qui, selon la justice, ne sont pas en mesure de mesurer pleinement la portée de leurs actes. (il serait temps de leur apprendre avant qu’il soit trop tard)
Qui dit moins ?
Les porteurs du projet de mégalopole Neom, en Arabie saoudite, ont présenté mercredi 20 mars Treyam, un luxueux complexe hôtelier qui s’étendra en longueur au-dessus d’un lagon situé à l’extrémité sud du golfe d’Aqaba. Il constitue un énième projet architectural démesuré où seuls les touristes les plus fortunés pourront séjourner…
Sont prévues au total 250 chambres au sol et au plafond partiellement vitrés.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que Treyam est en ligne avec… The Line. Ce projet de complexe hôtelier de luxe tout en longueur dévoilé mercredi 20 mars prendra la forme d’un pont de 450 mètres de long qui reliera deux rives au cœur d’un lagon saoudien situé à l’extrémité sud du golfe d’Aqaba. Tout comme la ville linéaire The Line ou encore le complexe hôtelier Leyja, Treyam fait partie de Neom, un projet de mégalopole futuriste, située dans le nord-ouest du royaume, à plusieurs centaines de milliards de dollars.
Conçu pour contribuer à sortir l’Arabie saoudite de sa dépendance au pétrole, Neom essuie de nombreuses critiques sur son coût financier, écologique (artificialisation, projet de station de ski au milieu du désert) et humain (les ONG de défense des droits humains dénoncent des expulsions et des condamnations à mort d’opposants). La récente présentation de Treyam, un nouveau projet démesuré au milieu d’une région jusqu’ici préservée, ne devrait pas arranger les affaires des porteurs du projet…
Le moins que l’on puisse dire, c’est que Treyam est en ligne avec… The Line. Ce projet de complexe hôtelier de luxe tout en longueur dévoilé mercredi 20 mars prendra la forme d’un pont de 450 mètres de long qui reliera deux rives au cœur d’un lagon saoudien situé à l’extrémité sud du golfe d’Aqaba. Tout comme la ville linéaire The Line ou encore le complexe hôtelier Leyja, Treyam fait partie de Neom, un projet de mégalopole futuriste, située dans le nord-ouest du royaume, à plusieurs centaines de milliards de dollars.
Une piscine à débordement de 450 mètres de long
L’immense pont à l’intérieur duquel les touristes fortunés séjourneront comprendra sur son toit, à 36 mètres au-dessus de la mer, une gigantesque piscine à débordement qui s’étalera sur toute la longueur du bâtiment ! Sont prévues au total 250 chambres au sol et au plafond partiellement vitrés et une longue liste de divertissements sur chaque rive (sports nautiques, équipements sportifs, spa, restaurants…) pour occuper les journées des visiteurs.
Outre ce complexe hôtelier et The Line, dont le chantier a commencé, Neom comprendra une ville flottante baptisée Oxagon, une île artificielle nommée Sindalah et dédiée, là encore, au tourisme de luxe, ainsi que d’autres projets hôteliers à l’architecture futuriste.
Près de La Rochelle, une femme toxicomane aurait intoxiqué son bébé en l’allaitant.
Un nourrisson de trois semaines est mort soudainement le 6 mars dans la ville de Rochefort, près de La Rochelle, en Charente-Maritime. Après les premiers examens, il s’avère qu’il avait de la cocaïne dans le sang. Il pourrait être mort d’une overdose.
Suite à la terrible découverte début mars, des analyses de sang ont en effet été réalisées. Elles ont révélé la présence de cocaïne.
La mère du bébé, qui a cinq autres enfants, est depuis suspectée. Cette femme de 38 ans est en effet connue pour des problèmes de toxicomanie.
La justice semble pour l’instant écarter tout acte malveillant, par exemple une prise forcée de drogue, relate «Sud Ouest». Elle ne croit pas non plus que le nouveau-né, à la motricité encore très limitée, puisse avoir accidentellement eu accès à des stupéfiants.
Par contre, il semble en l’état vraisemblable que l’overdose a été provoquée par l’allaitement.
Des tests salivaires comme sanguins ont été menés auprès de la mère. Une analyse de son lait maternel est également en cours. Les résultats devraient être connus en fin de semaine.
Une enquête pour «homicide involontaire aggravé» a été ouverte, a indiqué Arnaud Laraize, procureur de la République de La Rochelle. La mère a été entendue.
Source: https://www.lematin.ch/story/france-un-nouveau-ne-serait-mort-dune-overdose-de-cocaine-103066633
Pas de doute qu’il y aurait des adultes pour payer cher la tétée.
Fin de la croissance à tout prix, source de toutes les privations, ainsi que de la mauvaise conscience que l’on veut vous imposer ? C’est quand même pas pour tout de suite.
Tout indique que la population mondiale va chuter au cours des prochaines décennies, pour la première fois depuis la peste noire au XIVe siècle, révèle une nouvelle étude publiée dans la célèbre revue scientifique The Lancet. La cause principale? La baisse des taux de natalité. Et il ne semble pas que ceux-ci se redresseront de sitôt.
La diminution de la natalité dans le monde ralentit depuis quelque temps la croissance de la population mondiale. Un point de basculement devrait être atteint dans les prochaines décennies et pour la première fois depuis la grande épidémie de peste du XIVe siècle - qui a fait jusqu’à 50 millions de morts et tué un tiers de la population européenne -, le nombre d’habitants de la planète diminuera.
Actuellement, la population mondiale s’élève à un peu plus de 8 milliards d’habitants. Pour maintenir le niveau de la population, les femmes doivent avoir en moyenne 2,1 enfants. En 2021, ce chiffre s’élevait encore à 2,23, mais les experts affirment que la tendance à la baisse se poursuit. Ils s’attendent à ce qu’il atteigne 1,83 d’ici 2050 et 1,59 d’ici 2100. À titre de comparaison, en 1950, ce chiffre était encore de 4,84.
Des différences majeures entre les pays
Il existe de grandes différences entre les pays. Comme d’autres pays riches, la Belgique possède aujourd’hui un taux de fécondité bas (1,56). Ce taux tombera à 1,43 en 2050 et à 1,34 en 2100. Les pays avec la natalité la plus élevée sont tous africains: respectivement le Tchad (6,99), le Niger (6,97), la Somalie (6,54), le Mali (6,15) et le Burkina Faso (5,52).
Ce classement restera sensiblement le même en 2050, mais le taux de fécondité va diminuer: Niger (5,15), Tchad (4,81), Somalie (4,30), Mali (4,21) et Sud-Soudan (4,09). Cette tendance se poursuivra en 2100, alors les cinq premiers pays seront les Samoa (2,57), la Somalie (2,45), les Tonga (2,45), le Niger (2,24) et le Tchad (2,15).
En bas du classement, on trouve la Corée du Sud (0,82 en 2050 et 0,82 en 2100), Porto Rico (0,84 et 0,81), le Bhoutan (1,07 et 0,69), les Maldives (1,07 et 0,77) et le Népal (1,18 et 0,82). Dans certains de ces pays, les femmes donnent même aujourd’hui naissance à moins d’un enfant en moyenne.
D’ici 2050, 155 des 204 pays du classement auront des taux de natalité inférieurs à ce qui est nécessaire pour maintenir les niveaux de population. En 2100, ce chiffre passera à 198 pays sur 204. La moitié des bébés qui naitront dans le monde viendront alors des pays d’Afrique subsaharienne.
Un impact “immense”
Selon les experts, l’impact du déclin de la population mondiale sur notre société sera “immense”. Il y aura plus de personnes âgées que de jeunes, ce qui pèsera sur la main-d’œuvre et les systèmes de santé. Cela pourrait également conduire à une augmentation des migrations depuis les pays où il naît encore suffisamment d’enfants, afin de répondre aux besoins en ressources humaines dans d’autres pays. (c’est déjà le cas)
Selon la chercheuse Natalia Bhattacharjee, de l’Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME) de l’université de Washington, la baisse des taux de natalité “va complètement remodeler l’économie mondiale et l’équilibre international des pouvoirs” et il sera nécessaire de “réorganiser les sociétés”.
Attentat de Moscou : “On m’a promis 5 000 euros”, les Russes diffusent l’interrogatoire d’un terroriste
Onze personnes ont été arrêtées, dont les quatre assaillants armés suspectés d’avoir perpétré la fusillade et mis le feu à la salle de concert du Crocus City Hall vendredi soir.
Ce samedi après-midi, l’agence de presse TASS, relais de la propagande russe, affirme que l’interrogatoire de l’un des hommes arrêtés a été publié sur les réseaux sociaux, notamment sur le compte X de la rédactrice en chef de Russia Today (Margarita Simonyan).
A man detained on suspicion of involvement in the Crocus City Hall attack has said he was promised a reward of 500,000 rubles ($5,400), according to a video posted on RT Editor-in-Chief Margarita Simonyan’s Telegram channel:https://t.co/DvaBJCk9hP pic.twitter.com/nrh3j9lzDi
— TASS (@tassagency_en) March 23, 2024
Sur cette vidéo, l’homme dit qu’on lui a promis une récompense en argent : “J’ai abattu des gens au Crocus pour de l’argent, on m’a promis 500 000 roubles (environ 5 000 euros)”. Toujours selon l’individu, la moitié de l’argent avait déjà été virée sur “sa carte”, l’autre moitié lui a été promise plus tard. Il aurait même perdu cette carte “alors qu’il tentait d’échapper aux forces de l’ordre”.
Tellement idiot qu’il pensait encore pouvoir en profiter tranquillement après le massacre.
Au lieu de tuer, la prochaine fois, ramassez plutôt les portemonnaies
@RussianFighter A l’ile Maurice, j’ai vu une baraque cambriolée juste pour le fil de cuivre de l’installation (ils n’ont même pas pris la TV).
Tu n’as qu’à inviter quelques roumains (ou autres) et ils te feront ça gratuitement pour pas un rond et en un rien de temps…