Un disque à 100 couches, 15 jours pour le graver
duJambon
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Apparemment, les français sont masochistes, un journal Suisse en remet une bonne couche:
Des JO «humiliants»? Les Suisses ne devraient pas se moquer des Français
La tour Eiffel rouillée, la Seine impropre, les grèves annoncées, le village olympique digne de Pyongyang, les pickpockets en embuscade et, cette semaine, l’affiche «pas assez française».
A entendre nos voisins les plus bruyants, les JO 2024 ont le pouvoir «d’humilier» leur pays. Cette crainte, légitime, ne serait pas bien différente en Suisse.
Les athlètes moldaves vont choper le tétanos dans le RER B et les touristes finlandais porteront plainte contre Anne Hidalgo après avoir trébuché sur ses rêves de grandeur. Dans cinq mois, l’humanité tout entière est conviée à passer seize jours à Paris. Et rien n’est prêt. On se croirait chez Chantal et Bernard, quelques minutes avant que leur carnet d’adresses déboule chez eux pour fêter leurs dix ans de mariage.
La chambre de l’ado empeste la drogue, le petit dernier vient de dégobiller dans le ficus, Bernard n’entre plus dans son unique costard, la chaîne hi-fi a rendu l’âme, le chien a chié sur le faux parquet et les bouchées de porcs au miel décongelées se sont viandées sur le chemisier de Chantal. «Putain, c’est la honte», va-t-elle avoir le temps de grommeler avant que ça sonne à la porte.
«Ne faites pas attention, c’est le foutoir, mais vous savez ce que c’est»
La comparaison est cruelle, parce que bien réelle. Les organisateurs de Paris 2024, avec eux la France dans sa plus cruelle intégralité, se démènent pour cacher la merde au chat. Si l’angoisse est à son comble, les efforts de dernière minute n’y changeront rien. Comme Bernard boudiné dans son froc en polyester, la capitale ouvrira ses portes le 26 juillet prochain sans avoir eu le temps de décaper la tour Eiffel, de planquer tous les SDF et de peindre les trottoirs en bleu-blanc-rouge pour rassasier le Rassemblement national.
Au lieu de faire au mieux et de s’en contenter, un réflexe aussi vain qu’humain nous incite à défier les lois de la physique et à travestir la réalité à notre avantage.
De la même manière que Chantal et Bernard font tout pour atteindre à mains nues l’élégance cossue de BHL et d’Arielle Dombasle, Paris tente de retourner sa capitale comme un slip sale, avant de dégainer la flamme. Alors, forcément, ça fait des étincelles.
C’est le jeu. Et il n’a rien d’olympique.
Quand on prend la (discutable) décision d’organiser une manifestation sportive babylonienne, les retards sont invariablement en avance. Et il est naïf de croire que l’on peut métamorphoser la vieille Paname en une version futuriste d’Honolulu. Si bien que la France, à la fois berceau des rouspéteurs et des aberrations administratives, aimantent depuis plusieurs mois les couacs et les moqueries.
Deux conséquences ordinaires d’un chantier qui, de Tokyo à Stockholm, n’a jamais été à taille humaine. Car ne tortillons pas du popotin: on n’accueille pas cinquante personnes dans une chambre de bonne sans faire entrer de force des ronds dans des triangles. Si les organisateurs ambitionnent de bomber le torse, la population française veut à tout prix éviter «l’humiliation». Un mot qui revient souvent sur les réseaux sociaux, lorsqu’il s’agit de commenter l’affiche officielle, les aspirateurs à pollution, l’eau de la Seine, les grèves dans les starting-blocks, l’augmentation des prix ou les chambres des athlètes aussi douillettes que des caves.
Que l’on invite une centaine de fédérations sportives à performer ou les voisins du dessus à bouffer, le sentiment d’humiliation est le même. Surtout lorsqu’on est persuadé de ne pas avoir tout entrepris pour faire bonne impression.
A chacun ses complexes
Avant d’être un festival de sueur, de muscles et de records, les Jeux olympiques c’est un peu l’Eurovision en cuissettes, le concours de Miss Univers sur une piste en tartan. L’honneur de toute une nation est au cœur de l’octogone.
Autrement dit, les Français ont raison de craindre le pire. Non pas parce que les organisateurs vont forcément échouer, mais parce que la réalité ne démange qu’une fois soumise aux juges.De la même manière que Bernard s’en fiche pas mal de parader en pantoufles Bob l’éponge le dimanche matin, les Français se soucient de la dégaine de leur tour Eiffel moins de 150 jours avant que toutes les télés du monde ne l’immortalisent sous la rouille.
C’est bien connu: les complexes sont universels, mais ne se ressemblent pas. Si la Suisse avait remporté l’organisation des JO d’hiver en 2030, la liste des (em)merdes à cacher au chat n’aurait certainement pas été moins longue. La gare de Lausanne, fief du vénérable CIO, qui moisit sous les travaux depuis la mort de Guillaume Tell? Les toxicos de la place de la Riponne? Et que fait-on des magasins qui ferment avant la tombée de la nuit, du Schwyzerdütsch, de l’Ovomaltine à dix-sept balles sur les pistes et du trou de Tolochenaz qui se déplacerait (forcément) à Verbier?
Les Français ont rougi de honte en apprenant qu’Aya Nakamura pourrait chanter du Piaf à la cérémonie d’ouverture. Quid de Bastian Baker qui s’époumonerait sur notre cantique?
Bien sûr, il est probable que les organisateurs de Paris 2024 alignent encore quelques grosses gaffes avant d’être en mesure de dresser la table. Or, c’est sans doute Amélie Oudéa-Castéra qui a raison (Si, si). Sur les ondes de la RTS vendredi dernier, la ministre des Sports a déclaré que «l’enthousiasme des Français va venir». Elle en est même persuadée. Comme chez Chantal et Bernard, une fois la première bouteille de péteux dégommée, tout le monde va pouvoir enfin se détendre, se jeter sur les bouchées de porcs au miel et danser sur ce satané sentiment d’humiliation.
Oui, même en France.
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Pas la peine de taper, je ne suis plus là.
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Le seau à popcorn de Dune en forme de ver des sables devient viral
C’est un cauchemar textural et visuel, avant même d’arriver aux images obscènes qui sont invoquées, que vous le vouliez ou non. -d’avoir plongé votre main dans la gueule béante du ver des sables. Et les dents ! C’est tellement horrible. Aucune quantité de douceur artificielle imbibée de beurre ne peut certainement valoir cette sensation. Les Bene Gesserit ont une nouvelle façon de tester si vous pouvez contrôler vos instincts, j’imagine.
On ne sait actuellement pas quelle chaîne gère la promotion de Dune, mais quoi qu’il en soit, leurs équipes de médias sociaux se sont probablement réveillées aujourd’hui à la fois ravies et horrifiées par cette attention.
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L’intelligence artificielle va être déployée dans tous les centres de contrôle aérien français d’ici fin 2024. Son utilisation, pour l’heure réduite à des opérations non critiques, constitue une rupture dans un secteur où la sécurité est une priorité.
Dans l’aérien, la sectorisation des zones à contrôler évolue en permanence. L’intelligence artificielle a été appelée à la rescousse pour faciliter la tâche des opérateurs.Connu pour son conservatisme gage du maintien de la sécurité, le contrôle aérien est en train d’engager une petite révolution. Celle du déploiement en France d’un outil utilisant l’intelligence artificielle dans tous les centres en route de la navigation aérienne (CRNA) d’ici à la fin de l’année. Dénommé Sinaps, le projet a été développé par le centre français de recherche aérospatiale (Onera). «La mise en œuvre de l’intelligence artificielle dans un processus opérationnel du contrôle aérien constitue à notre connaissance une première mondiale», souligne Romain Kervarc, responsable d’une unité de recherches à l’Onera.
L’irruption de l’intelligence artificielle s’effectue toutefois au sein d’opérations non critiques. Pas question pour l’heure qu’elle n’interfère dans la gestion des trajectoires des avions. Sinaps est un outil visant à faciliter la reconfiguration des zones que doivent contrôler les opérateurs. Pour bien comprendre, il fait savoir qu’il existe, en France, cinq centres de contrôle qui se répartissent le trafic aérien français «en route», c’est-à-dire lorsque les appareils sont en phase de croisière. Chaque centre a une zone de responsabilité à gérer, elle-même divisée en différents secteurs élémentaires qui, suivant la densité du trafic aérien, sont regroupés en secteurs de contrôle pilotés par des binômes.
Article pour abonnés: https://www.usinenouvelle.com/editorial/le-controle-aerien-francais-adopte-l-intelligence-artificielle-une-premiere-mondiale.N2209136
Une utilisation intelligente pour un modèle prédictif sans base de donnée douteuse, prévenir les collisions et encombrements.
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Le record de like de Tik Tok est détenu par la photo d’un oeuf !
Jusqu’en 2019, le record de l’image la plus likée d’Instagram était détenue par Kyle Jenner. Le cliché a toutefois souffert d’une concurrence inattendue. Sa cote de popularité a été dépassée par la photo… d’un œuf! Mais pas n’importe lequel. Le nouveau record a été établi par le compte @world_record_egg, qui a obtenu plus de 60 millions de likes à ce jour.
60 millions de désœuvrés-décérébrés seulement, je suis sûr que Tik Tok peut faire mieux.
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Il faut trouver le coupable (dans sa liste de contact) et lui dire d’arrêter ses conneries
Ou désinstaller whatsapp, c’est le mieux .
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La capsule Crew-8 Dragon de SpaceX s’amarre à l’ISS
L’amarrage a eu lieu à 7 h 28 GMT mardi (5 mars).
Les astronautes ont passé 24 H en orbite (comment s’occupent-ils ?) pour rattraper l’ISS.Voici l’un des équipements les plus secrets du Crew Dragon, et pourtant c’est l’un des plus utiles : les toilettes ! Un simple rideau pour l’intimité, et le reste c’est surtout des détails techniques. Mais la vue est imprenable Bravo au designer
Photo de Thomas Pesquet durant la mission crew-2 pendant leur retour sur Terre : les « toilettes » de la capsule Crew Dragon qui servira à rapatrier les quatre passagers ne fonctionnent pas.Comme son nom l’indique, Crew-8 est la huitième mission opérationnelle d’astronautes que SpaceX effectue vers l’ISS pour la NASA.
L’agence a signé un accord similaire avec le géant de l’aérospatiale Boeing, qui vise à lancer des astronautes sur sa nouvelle capsule Starliner pour la première fois le mois prochain, dans le cadre d’une mission d’essai appelée Crew Flight Test.
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Willison : “Aucun modèle n’a battu GPT-4 sur une gamme de tests largement utilisés comme celui-ci.”
Le logo Anthropic Claude 3.Lundi, Anthropic a publié Claude 3, une famille de trois modèles de langage d’IA similaires à ceux qui alimentent ChatGPT . Anthropic affirme que les modèles établissent de nouvelles références industrielles pour une gamme de tâches cognitives, se rapprochant même des capacités « quasi humaines » dans certains cas. Il est disponible dès maintenant sur le site Web d’Anthropic, le modèle le plus puissant étant uniquement disponible sur abonnement. Il est également disponible via API pour les développeurs.
Les trois modèles de Claude 3 représentent une complexité et un nombre de paramètres croissants : Claude 3 Haiku, Claude 3 Sonnet et Claude 3 Opus. Sonnet alimente désormais gratuitement le chatbot Claude.ai avec une connexion par e-mail. Mais comme mentionné ci-dessus, Opus n’est disponible via l’interface de chat Web d’Anthropic que si vous payez 20 $ par mois pour « Claude Pro », un service d’abonnement proposé via le site Web d’Anthropic. Tous les trois disposent d’une fenêtre contextuelle de 200 000 jetons. (La fenêtre contextuelle correspond au nombre de jetons (fragments d’un mot) qu’un modèle de langage d’IA peut traiter à la fois.)
Nous avons couvert le lancement de Claude en mars 2023 et de Claude 2 en juillet de la même année. À chaque fois, Anthropic s’est retrouvé légèrement en retrait des meilleurs modèles d’OpenAI en termes de capacités tout en les surpassant en termes de longueur de fenêtre contextuelle. Avec Claude 3, Anthropic a peut-être enfin rattrapé les modèles publiés par OpenAI en termes de performances, même s’il n’y a pas encore de consensus parmi les experts - et la présentation des benchmarks d’IA est notoirement encline à la sélection.
Un tableau de référence Claude 3 fourni par Anthropic.Claude 3 aurait démontré des performances avancées dans diverses tâches cognitives, notamment le raisonnement, les connaissances spécialisées, les mathématiques et la maîtrise du langage. (Malgré l’absence de consensus sur la question de savoir si les grands modèles de langage « savent » ou « raisonnent », la communauté des chercheurs en IA utilise couramment ces termes.) La société affirme que le modèle Opus, le plus performant des trois, présente des « niveaux quasi-humains ». de compréhension et d’aisance sur des tâches complexes.
C’est une affirmation assez entêtante et qui mérite d’être analysée avec plus d’attention. Il est probablement vrai qu’Opus est « quasi-humain » selon certains critères spécifiques, mais cela ne signifie pas qu’Opus est une intelligence générale comme un humain (considérez que les calculatrices de poche sont surhumaines en mathématiques). Il s’agit donc d’une affirmation volontairement accrocheuse qui peut être édulcorée par des réserves.
Selon Anthropic, Claude 3 Opus bat GPT-4 sur 10 tests d’IA, dont MMLU (connaissances de premier cycle), GSM8K (mathématiques à l’école primaire), HumanEval (codage) et HellaSwag (connaissance commune), au nom coloré. Plusieurs des victoires sont très étroites, comme 86,8 pour cent pour Opus contre 86,4 pour cent sur un essai en cinq coups de MMLU, et certains écarts sont importants, comme 90,7 pour cent sur HumanEval par rapport aux 67,0 pour cent de GPT-4. Mais il est difficile de dire ce que cela pourrait signifier exactement pour vous en tant que client.
“Comme toujours, les benchmarks LLM doivent être traités avec un peu de suspicion”, déclare le chercheur en IA Simon Willison , qui a parlé avec Ars à propos de Claude 3. "Les performances d’un modèle par rapport aux benchmarks ne vous disent pas grand-chose sur la façon dont le modèle ’ se sent "à utiliser. Mais cela reste une affaire énorme : aucun autre modèle n’a battu GPT-4 sur une gamme de tests de référence largement utilisés comme celui-ci. "
Une large gamme de prix et de performances
Par rapport à son prédécesseur, les modèles Claude 3 présentent des améliorations par rapport à Claude 2 dans des domaines tels que l’analyse, la prévision, la création de contenu, la génération de code et la conversation multilingue. Les modèles auraient également des capacités de vision améliorées, leur permettant de traiter des formats visuels tels que des photos, des graphiques et des diagrammes, similaires à GPT-4V (dans les versions d’abonnement de ChatGPT) et à Gemini de Google.
Un tableau de référence Claude 3 des capacités de vision multimodale fourni par Anthropic.Anthropic souligne la vitesse et la rentabilité accrues des trois modèles par rapport aux générations précédentes et aux modèles concurrents. Opus (le plus grand modèle) coûte 15 $ par million de jetons d’entrée et 75 $ par million de jetons de sortie, Sonnet (le modèle intermédiaire) coûte 3 $ par million de jetons d’entrée et 15 $ par million de jetons de sortie, et Haiku (le modèle le plus petit et le plus rapide) coûte 0,25 $ par million de jetons d’entrée. million de jetons d’entrée et 1,25 $ par million de jetons de sortie. d’OpenAI En comparaison, le GPT-4 Turbo via API coûte 10 $ par million de jetons d’entrée et 30 $ par million de jetons de sortie. GPT-3.5 Turbo coûte 0,50 $ par million de jetons d’entrée et 1,50 $ par million de jetons de sortie.
Lorsque nous avons interrogé Willison sur ses impressions sur les performances de Claude 3, il a répondu qu’il n’en avait pas encore eu une idée, mais que le prix API de chaque modèle avait immédiatement attiré son attention. “Le moins cher inédit semble radicalement compétitif”, déclare Willison. “La meilleure qualité est très chère.”
Dans d’autres notes diverses, les modèles Claude 3 pourraient gérer jusqu’à 1 million de jetons pour certains clients (similaires à Gemini Pro 1.5 ), et Anthropic affirme que le modèle Opus a atteint un rappel presque parfait lors d’un test de référence sur cette taille de contexte massive, dépassant 99 pour cent de précision. En outre, la société affirme que les modèles Claude 3 sont moins susceptibles de refuser des invites inoffensives et font preuve d’une plus grande précision tout en réduisant les réponses incorrectes.
Selon une fiche modèle publiée avec les modèles, Anthropic a obtenu les gains de capacités de Claude 3 en partie grâce à l’utilisation de données synthétiques dans le processus de formation. Les données synthétiques désignent les données générées en interne à l’aide d’un autre modèle de langage d’IA, et la technique peut servir à élargir la profondeur des données de formation pour représenter des scénarios qui pourraient manquer dans un ensemble de données récupérées. “La question des données synthétiques est un gros problème”, déclare Willison.
Un tableau de référence Claude 3 fourni par Anthropic.Anthropic prévoit de publier des mises à jour fréquentes de la famille de modèles Claude 3 dans les mois à venir, ainsi que de nouvelles fonctionnalités telles que l’utilisation d’outils, le codage interactif et les « capacités agentiques avancées ». L’entreprise affirme qu’elle reste déterminée à garantir que les mesures de sécurité suivent le rythme des progrès en matière de performances de l’IA et que les modèles Claude 3 “présentent actuellement un potentiel négligeable de risque catastrophique”.
Les modèles Opus et Sonnet sont désormais disponibles via l’API d’Anthropic, et Haiku suivra bientôt. Sonnet est également accessible via Amazon Bedrock et en avant-première privée sur Vertex AI Model Garden de Google Cloud.
Un mot sur les benchmarks LLM
Nous nous sommes inscrits à Claude Pro pour essayer Opus par nous-mêmes avec quelques tests informels. Opus semble similaire en termes de capacités à ChatGPT-4. Il ne peut pas écrire des blagues originales sur les papas (toutes semblent avoir été récupérées sur le Web), il est plutôt bon pour résumer des informations et composer du texte dans différents styles, il s’en sort plutôt bien dans l’analyse logique des problèmes de mots, et les confabulations semblent en effet relativement faibles. (mais nous en avons vu quelques-uns se glisser en posant des questions sur des sujets plus obscurs).
Rien de tout cela n’est une réussite ou un échec définitif, et cela peut être frustrant dans un monde où les produits informatiques produisent généralement des chiffres précis et des références quantifiables. “Encore un autre cas de” vibrations “en tant que concept clé de l’IA moderne”, nous a expliqué Willison.
Les benchmarks d’IA sont délicats car l’efficacité de tout assistant d’IA est très variable en fonction des invites utilisées et du conditionnement du modèle d’IA sous-jacent. Les modèles d’IA peuvent donner de bons résultats « au test » (pour ainsi dire), mais ne parviennent pas à généraliser ces capacités à de nouvelles situations.
De plus, l’efficacité de l’assistant IA est très subjective (d’où les « vibrations » de Willison). En effet, il est difficile de quantifier (par exemple, dans une mesure de référence) qu’un modèle d’IA réussisse à faire ce que vous voulez faire, alors que la tâche que vous lui confiez peut être littéralement n’importe quelle tâche dans n’importe quel domaine intellectuel sur terre. Certains modèles fonctionnent bien pour certaines tâches et pas pour d’autres, et cela peut varier d’une personne à l’autre en fonction de la tâche et du style d’incitation.
Cela vaut pour chaque grand modèle de langage proposé par des fournisseurs tels que Google, OpenAI et Meta, et pas seulement pour Claude 3. Au fil du temps, les gens ont découvert que chaque modèle avait ses propres particularités, et que les forces et les faiblesses de chaque modèle pouvaient être adoptées ou contournées en utilisant certaines techniques d’incitation. À l’heure actuelle, il semble que les principaux assistants d’IA s’installent dans une suite de fonctionnalités très similaires.
Et donc, le point de tout cela est que quand Anthropic dit que Claude 3 peut surpasser GPT-4 Turbo, qui est actuellement encore largement considéré comme le leader du marché en termes de capacité générale et de faibles hallucinations, il faut prendre cela avec un peu de prudence. de sel ou une dose de vibrations. Si vous envisagez différents modèles, il est essentiel de tester personnellement chaque modèle pour voir s’il correspond à votre application, car il est probable que personne d’autre ne puisse reproduire l’ensemble exact des circonstances dans lesquelles vous l’utiliseriez.
Cela vaut pour chaque grand modèle de langage proposé par des fournisseurs tels que Google, OpenAI et Meta, et pas seulement pour Claude 3. Au fil du temps, les gens ont découvert que chaque modèle avait ses propres particularités, et que les forces et les faiblesses de chaque modèle pouvaient être adoptées ou contournées en utilisant certaines techniques d’incitation. À l’heure actuelle, il semble que les principaux assistants d’IA s’installent dans une suite de fonctionnalités très similaires.
Et donc, le point de tout cela est que quand Anthropic dit que Claude 3 peut surpasser GPT-4 Turbo, qui est actuellement encore largement considéré comme le leader du marché en termes de capacité générale et de faibles hallucinations, il faut prendre cela avec un peu de prudence. de sel ou une dose de vibrations. Si vous envisagez différents modèles, il est essentiel de tester personnellement chaque modèle pour voir s’il correspond à votre application, car il est probable que personne d’autre ne puisse reproduire l’ensemble exact des circonstances dans lesquelles vous l’utiliseriez.
Le terme Intelligence artificielle devrait être définitivement banni pour les modèles prédictifs.
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Les pirates informatiques soutenus par le gouvernement nord-coréen ont remporté une victoire majeure lorsque Microsoft a laissé un logiciel Windows Zero Day sans correctif pendant six mois après avoir appris qu’il était activement exploité.
Même après que Microsoft ait corrigé la vulnérabilité le mois dernier, la société n’a pas mentionné que le groupe nord-coréen Lazarus utilisait cette vulnérabilité depuis au moins août pour installer un rootkit furtif sur des ordinateurs vulnérables. Cette vulnérabilité offrait un moyen simple et furtif aux logiciels malveillants qui avaient déjà obtenu les droits d’administration du système d’interagir avec le noyau Windows. Lazarus a utilisé cette vulnérabilité précisément pour cela. Malgré cela, Microsoft affirme depuis longtemps que de telles élévations de l’administrateur au noyau ne représentent pas le franchissement d’une frontière de sécurité, une explication possible du temps mis par Microsoft pour corriger la vulnérabilité.
Un rootkit « Saint Graal »
“En matière de sécurité Windows, la frontière est mince entre l’administrateur et le noyau”, a expliqué la semaine dernière Jan Vojtěšek, chercheur de la société de sécurité Avast. de Microsoft « Les critères de sécurité affirment depuis longtemps que « [l]'administrateur vers le noyau ne constitue pas une limite de sécurité », ce qui signifie que Microsoft se réserve le droit de corriger les vulnérabilités de l’administrateur vers le noyau à sa propre discrétion. Par conséquent, le modèle de sécurité de Windows ne garantit pas qu’il empêchera un attaquant de niveau administrateur d’accéder directement au noyau.
La politique de Microsoft s’est avérée être une aubaine pour Lazarus en installant « FudModule », un rootkit personnalisé qui, selon Avast, était exceptionnellement furtif et avancé. Les rootkits sont des logiciels malveillants qui ont la capacité de cacher leurs fichiers, processus et autres fonctionnements internes au système d’exploitation lui-même tout en contrôlant les niveaux les plus profonds du système d’exploitation. Pour fonctionner, ils doivent d’abord obtenir des privilèges administratifs, une réussite majeure pour tout malware infectant un système d’exploitation moderne. Ensuite, ils doivent franchir un autre obstacle : interagir directement avec le noyau, le recoin le plus profond d’un OS réservé aux fonctions les plus sensibles.
Au cours des années passées, Lazarus et d’autres groupes malveillants ont atteint ce dernier seuil principalement en exploitant des pilotes système tiers, qui, par définition, ont déjà accès au noyau. Pour fonctionner avec les versions prises en charge de Windows, les pilotes tiers doivent d’abord être signés numériquement par Microsoft pour certifier qu’ils sont dignes de confiance et répondent aux exigences de sécurité. Dans le cas où Lazarus ou un autre acteur malveillant a déjà surmonté l’obstacle de l’administration et identifié une vulnérabilité dans un pilote approuvé, ils peuvent l’installer et exploiter la vulnérabilité pour accéder au noyau Windows. Cette technique, connue sous le nom de BYOVD (apportez votre propre pilote vulnérable), a cependant un coût, car elle offre aux défenseurs de nombreuses possibilités de détecter une attaque en cours.
La vulnérabilité exploitée par Lazarus, identifiée comme CVE-2024-21338, offrait beaucoup plus de furtivité que BYOVD car elle exploitait appid.sys, un pilote activant le service Windows AppLocker, préinstallé dans le système d’exploitation Microsoft. Avast a déclaré que de telles vulnérabilités représentaient le « Saint Graal », par rapport au BYOVD.
En août, les chercheurs d’Avast ont envoyé à Microsoft une description de la faille, ainsi qu’un code de validation démontrant ce qu’il faisait lorsqu’il était exploité. Microsoft n’a corrigé la vulnérabilité que le mois dernier. Même alors, la divulgation de l’exploitation active du CVE-2024-21338 et des détails du rootkit Lazarus n’est pas venue de Microsoft en février mais d’Avast 15 jours plus tard. Un jour plus tard, Microsoft a mis à jour son bulletin de correctif pour noter l’exploitation.
On ne sait pas exactement ce qui a causé le retard ou l’absence initiale de divulgation. Microsoft n’a pas immédiatement reçu de réponses aux questions envoyées par courrier électronique.
Quelle que soit la raison, l’attente de six mois a donné à Lazarus un moyen beaucoup plus efficace et furtif d’installer FudModule. Une fois en place, le rootkit a permis à Lazarus de contourner les défenses clés de Windows telles que Endpoint Detection and Response , Protected Process Light (conçu pour empêcher la falsification des processus de protection des points finaux) et la prévention de la lecture de la mémoire et de l’injection de code par des processus non protégés. Vojtěšek d’Avast a expliqué :
Du point de vue de l’attaquant, passer de l’administrateur au noyau ouvre un tout nouveau domaine de possibilités . Avec un accès au niveau du noyau, un attaquant peut perturber les logiciels de sécurité, dissimuler les indicateurs d’infection (notamment les fichiers, l’activité réseau, les processus, etc.), désactiver la télémétrie en mode noyau, désactiver les atténuations, etc. De plus, comme la sécurité de PPL (Protected Process Light) repose sur la frontière entre l’administrateur et le noyau, notre attaquant hypothétique a également la possibilité de falsifier les processus protégés ou d’ajouter une protection à un processus arbitraire. Cela peut être particulièrement puissant si lsass est protégé par RunAsPPL , car le contournement de PPL pourrait permettre à l’attaquant de supprimer des informations d’identification autrement inaccessibles.
Le chercheur a ensuite écrit :
Si un attaquant, malgré tous ces obstacles, parvient à exploiter une vulnérabilité zero-day dans un pilote intégré, il sera récompensé par un niveau de furtivité qui ne peut être égalé par une exploitation BYOVD standard. En exploitant une telle vulnérabilité, l’attaquant vit en quelque sorte de la terre sans avoir besoin d’apporter, de supprimer ou de charger des pilotes personnalisés, ce qui permet à une attaque du noyau d’être véritablement sans fichier. Cela évite non seulement la plupart des mécanismes de détection, mais permet également d’attaquer les systèmes sur lesquels la liste blanche des pilotes est en place (ce qui peut sembler un peu ironique, étant donné que CVE-2024-21338 concerne un pilote AppLocker).
Bien que nous ne puissions que spéculer sur la motivation de Lazarus pour choisir cette troisième approche pour franchir la frontière entre l’administrateur et le noyau, nous pensons que la furtivité était leur principale motivation. Compte tenu de leur niveau de notoriété, ils devraient échanger leurs vulnérabilités chaque fois que quelqu’un brûlait leur technique BYOVD actuellement utilisée. Peut-être ont-ils également pensé qu’en allant au-delà du BYOVD, ils pourraient minimiser le besoin d’échange en restant indétectés plus longtemps.
Vulnérabilité ou non, patchez dès que possible
Le chercheur indépendant Kevin Beaumont a qualifié la gestion de la vulnérabilité par l’entreprise de « autre problème de la part de Microsoft ».
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EDF réévalue de 30% le coût de ses futurs EPR
EDF a fortement revu à la hausse le coût de son programme de construction de six nouveaux réacteurs nucléaires EPR2 par rapport au chiffrage annoncé initialement, rapporte le 4 mars le journal Les Echos.
La facture des EPR2 serait désormais évaluée à 67,4 milliards d’euros, contre 51,7 milliards d’euros dans une estimation rendue publique début 2022, montant devant faire l’objet d’actualisations régulières. Cette hausse s’expliquerait notamment par la flambée du coût des contrats de construction, ajoute le journal, alors que la France a connu entre-temps une période de forte inflation.
Contacté par Reuters, EDF n’a souhaité faire aucun commentaire sur ce chiffre.
Le projet d’EDF porte sur la construction de six réacteurs sur trois sites existants : deux à Penly (Seine-Maritime), deux à Gravelines (Nord) et deux à Bugey (Ain).
Le gouvernement a prévu de définir le mode de financement du programme de construction de six EPR2 d’ici à la fin de l’année afin de permettre à EDF, dont l’Etat est redevenu l’unique actionnaire en juin dernier, de prendre une décision finale d’investissement dans le projet.
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Sur Netflix, “House of Ninjas” revisite la tradition des ninjas dans un Japon moderne
Gros carton d’audience depuis sa mise en ligne sur Netflix le 15 février, “House of Ninjas” déroule la vie des Tawara, une famille de ninjas qui, après avoir mis ses talents sur pause durant plusieurs années, va devoir reprendre du service. Une série qui séduit par une mise en scène rythmée et inventive.
La famille Tawara n’a, en apparence, rien de particulier. Le père est propriétaire d’une distillerie de saké, la mère est femme au foyer, le fils aîné remplit des distributeurs automatiques et la fille est étudiante. Mais tout n’est qu’apparence, parce qu’en réalité les Tawara sont des shinobis, terme traditionnel pour désigner les ninjas.
A l’exception du petit dernier, un enfant de dix ans qui n’est au courant de rien, la famille a travaillé durant plusieurs années pour le BNM, soit le bureau de gestion des ninjas. Mais lors d’une mission périlleuse, l’un des fils Tawara a disparu dans des circonstances tragiques et les autres membres de la famille ont alors décidé de raccrocher les sabres et de vivre comme des gens normaux, mettant ainsi fin aux missions d’espionnage et aux assassinats.
Retour aux affaires
Sauf qu’ils ont de la peine à décrocher totalement. Notamment la fille, qui s’amuse à piquer des oeuvres d’art dans les musées et à les rendre trois jours plus tard. Ou la mère, qui s’adonne au vol à l’étalage dans les supermarchés pour passer le temps. Pourtant, selon le règlement ninja, on ne doit pas utiliser ses talents si l’on n’est pas en mission.
Mais finalement, ce n’est pas inutile qu’ils soient restés en alerte et entraînés puisqu’une menace plane sur le Japon. La famille Tawara va être obligée de reprendre du service pour affronter un redoutable ennemi.
Entre drame familial et série d’action
Tout au long des huit épisodes de cette première saison, on prend le temps de connaître les membres de cette famille, de les suivre dans leurs pérégrinations respectives ou encore de découvrir leurs talents grâce à des combats très bien ficelés et chorégraphiés.
Comme dans un bon thriller qui se densifie au fil des épisodes et des découvertes, l’histoire évolue de manière rythmée. Et il faut dire qu’il y a du suspense dans cette fiction que l’on pourrait placer quelque part entre le drame familial et la série d’action. Les Tawara doivent à la fois faire le deuil de l’un des leurs tout en assumant leur rôle de ninjas, combattants de l’ombre dans une société contemporaine qui ne partage plus ses valeurs ancestrales.
Moderne et traditionnel
Réalisateur américain d’une série tournée entièrement au Japon avec des acteurs et actrices nippons, Dave Boyle a injecté plusieurs thèmes à tendance dramatiques dans “House of Ninjas”. Mais l’ambiance générale n’est pas sombre pour autant et même parsemée de quelques touches d’humour. On reste ainsi dans le divertissement à la fois sensible et musclé, moderne et traditionnel.
Ainsi, tous les ingrédients sont réunis pour que la série puisse plaire au plus grand nombre et ça marche, puisqu’“House of Ninjas” cartonne. Ce qui est plutôt mérité, car même si sa trame ne brille pas par son originalité, cette première saison est bien réalisée. C’est vif, inventif et cela se laisse regarder sans effort.
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Il y a encore au moins deux sites qui ressemblent à ça, mais est-ce des clones de Wawa ?
Et:
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@BahBwah bien emballé, ça passe…
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De fausses photos réalisées par IA montrent Donald Trump avec des électeurs noirs
D’après une récente enquête de nos confrères de la BBC, des partisans de Trump propagent de fausses photos générées par intelligence artificielle montrant le candidat républicain en compagnie de personnes de couleur. Ces images, conçues pour influencer le vote des électeurs noirs en sa faveur, soulèvent de vives préoccupations quant à l’utilisation de tactiques de désinformation dans la sphère politique.
Si la BBC affirme que ces images ont été créées par des partisans de Trump, aucune preuve tangible ne relie ces faux visuels à la campagne officielle de Trump. Cependant, il est intéressant de souligner que la campagne présidentielle actuelle semble cibler activement l’électorat noir. En effet, le principal comité d’action politique soutenant Trump, Make America Great Again, lance cette semaine une campagne publicitaire spécifiquement axée sur les électeurs noirs en Géorgie, au Michigan et en Pennsylvanie.
Cette utilisation abusive de l’intelligence artificielle n’est pas sans précédent dans le paysage politique. Lors de précédentes campagnes électorales, des appels robotisés utilisant l’IA pour imiter la voix de Joe Biden avaient déjà suscité de vives critiques.
Cette nouvelle révélation souligne l’importance cruciale de la vigilance et de la vérification des informations dans le contexte des campagnes électorales, où la désinformation et la manipulation des images peuvent compromettre l’intégrité du processus démocratique.
Inéligibilité de Donald Trump: la Cour suprême invalide la décision du Colorado
La Cour suprême américaine a unanimement annulé une décision de la justice du Colorado déclarant Donald Trump inéligible dans cet État du Nord-Ouest pour ses actes lors de l’assaut du Capitole.
Cette décision intervient à la veille du “Super Tuesday” lors duquel 15 États, dont le Colorado, organisent simultanément leurs primaires pour la présidentielle de novembre.
Sans qualifier les actes du président républicain sortant lors du 6 janvier 2021, les neuf juges considèrent que seul le Congrès et non un État est habilité à retirer un candidat du bulletin pour l’élection présidentielle.
“Une grande victoire pour l’Amérique”Donald Trump a rapidement salué dans la foulée une “grande victoire” pour les États-Unis après la décision de la Cour suprême. “UNE GRANDE VICTOIRE POUR L’AMÉRIQUE!!!”, a-t-il en effet applaudi sur son réseau, Truth Social (voir ci-dessous).
(Truth est le réseau social crée par Trump)Au fond ce genre de connerie à le mérite de montrer aux très nombreux aveugles que le système politique ne vaut pas un clou (si tant est qu’il en a valu un, un jour) et qu’il est grand temps de trouver autre chose…
Si seulement ça pouvait écœurer tous les politicards du monde, mais malheureusement, la merde et le pouvoir ont toujours eu beaucoup d’affinités. -
La Commission européenne a infligé lundi une amende de 1,8 milliard d’euros au géant informatique américain Apple pour abus de position dominante sur le marché du streaming musical, dans le cadre d’une longue lutte avec son concurrent européen Spotify.
Apple impose aux développeurs d’applications des restrictions les empêchant d’informer les utilisateurs d’iPhones ou d’iPads que d’autres services d’abonnement musical moins chers sont disponibles en dehors de son application, a expliqué la commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager.
“Dissuader Apple de recommencer”
L’enquête de la Commission avait débuté en juin 2020, après une plainte du suédois Spotify. “Il se peut que le comportement d’Apple, qui a duré près de dix ans, ait conduit de nombreux utilisateurs à payer des prix nettement plus élevés pour les abonnements de diffusion de musique en continu, en raison de la commission élevée imposée par Apple aux développeurs et répercutée sur les consommateurs sous la forme de prix d’abonnement plus élevés, pour le même service”, souligne l’exécutif européen.
Pour fixer le niveau de l’amende, la Commission a tenu compte de la durée et de la gravité de l’infraction, ainsi que du chiffre d’affaires total et de la capitalisation boursière d’Apple. Le montant de 1,8 milliard correspond ainsi à 0,5% du chiffre d’affaires mondial d’Apple, selon Mme Vestager. La commissaire danoise a également pris en compte le fait qu’Apple avait présenté des informations inexactes dans le cadre de la procédure administrative.
Abus de position dominante
L’amende doit être suffisante pour dissuader Apple de recommencer et pour dissuader d’autres entreprises similaires de le faire, souligne la Commission. Cette dernière a également ordonné à Apple de supprimer les dispositions visées.
Apple a immédiatement annoncé son intention de faire appel. Cette sanction “a été prise en dépit de l’incapacité de la Commission à découvrir la moindre preuve crédible d’un préjudice causé aux consommateurs” et “ignore les réalités d’un marché florissant, compétitif et en croissance rapide”, a réagi le géant américain dans un communiqué. En matière d’abus de position dominante par les géants du numérique, Google s’était vu infliger en 2018 une amende record de 4,3 milliards d’euros par la Commission européenne.
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Le plus grand gisement d’hydrogène naturel au monde découvert dans une mine albanaise
“D’énormes quantités” d’hydrogène presque pur ont été mesurées dans la mine.
Le plus grand flux naturel d’ hydrogène gazeux jamais découvert a été détecté s’infiltrant dans une mare d’eau au plus profond d’une mine de chrome en Albanie. Faisant état de cette découverte dans une nouvelle étude, les chercheurs affirment que le gisement pourrait ouvrir la voie à de nouvelles méthodes plus propres de capture de l’hydrogène pour l’utiliser comme carburant propre.
L’hydrogène gazeux est depuis longtemps recherché comme alternative aux combustibles fossiles, car il peut être brûlé sans émettre de gaz à effet de serre . Cependant, jusqu’à présent, les flux d’hydrogène naturel étaient difficiles à obtenir, et la ressource était généralement fabriquée à partir de gaz naturel via un processus qui consomme de l’énergie et émet du dioxyde de carbone.
En outre, même si l’hydrogène est connu pour jouer un rôle clé dans le maintien de la vie dans les profondeurs de la croûte terrestre, les scientifiques pensaient généralement que la grande réactivité de ce gaz l’empêchait de s’accumuler dans de vastes gisements souterrains.
Tout cela a commencé à changer lorsqu’un gaz inflammable a été détecté pour la première fois dans la mine de Bulqizë en Albanie en 1992. De grandes explosions en 2011, 2017 et 2023 ont alimenté les soupçons selon lesquels le gaz inodore était bien de l’hydrogène, et les chercheurs ont maintenant déterminé que la mine pourrait se trouver au sommet d’une faille qui contient entre 5 000 et 50 000 tonnes (5 511 à 55 115 tonnes) de la précieuse ressource.
En analysant le gaz bouillonnant dans une piscine de la mine, les auteurs de l’étude ont déterminé qu’il s’agissait effectivement de 84 % d’hydrogène, ainsi que de plus petites quantités de méthane et d’azote. En calculant le débit de gaz, ils ont conclu que la piscine émet environ 11 tonnes (12,1 tonnes) d’hydrogène par an, ce qui équivaut à 34 kilogrammes (75 livres) par jour.
En combinant cela avec d’autres flux dans un forage et un puits au sein de la même mine, les chercheurs ont calculé que la quantité totale d’hydrogène gazeux traversant la mine s’élève à environ 200 tonnes (220 tonnes) par an.
“Notre étude révèle un taux d’émission élevé de H2 géologique presque pur, suggérant le potentiel d’une nouvelle source d’énergie primaire extractible”, écrivent-ils.
Curieusement, la mine de Bulqizë est située dans une étendue de roche riche en fer connue sous le nom d’ophiolite, connue pour générer de l’hydrogène lorsqu’elle réagit avec l’eau et qui a été associée à d’autres flux d’hydrogène ailleurs dans le monde. Les auteurs de l’étude supposent donc que d’autres gisements naturels d’hydrogène importants pourraient se cacher sous d’autres affleurements d’ophiolite dans d’autres endroits.
“Nous révélons que les ophiolites, qui sont des roches du manteau provenant de la croûte océanique en retrait sur les continents, constituent non seulement des roches mères efficaces, mais ont également le potentiel d’héberger des réservoirs de gaz de haute qualité et riches en H2”, concluent-ils.
Le premier qui approche d’un trou dans le sol avec une clope allumée, gagne le jackpot
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Un métamatériau à changement de forme inspiré des poulpes est une première mondiale
Image bidonDes chercheurs sud-coréens ont créé un remarquable tout premier matériau multifonctionnel codable, qui peut être transformé en différentes formes et propriétés mécaniques en temps réel. L’inspiration pour ce nouveau métamatériau est venue d’une source improbable : les poulpes.
Selon les chercheurs, ce matériau dépasse les limites des matériaux existants et ouvre de nouvelles possibilités dans divers domaines qui nécessitent une adaptabilité rapide, notamment en robotique.
Surmonter les limites des machines logicielles
Par rapport aux exemples biologiques, les machines molles ont tendance à prendre du retard en termes de capacité à s’adapter à un environnement en constante évolution. En effet, leur accordabilité en temps réel présente des limitations importantes, ainsi que des restrictions sur la gamme de leurs propriétés et fonctionnalités reprogrammables. Autrement dit, jusqu’à maintenant.
Le nouveau matériau programmable numériquement possède de multiples capacités mécaniques remarquables, notamment le changement de forme et la mémoire, les réponses contrainte-déformation et le coefficient de Poisson (qui montre comment la section transversale d’un corps déformable change sous étirement longitudinal) sous charge de compression.
De plus, le nouveau matériau présente des fonctionnalités orientées application, telles que l’absorption d’énergie et la distribution de pression réglables et réutilisables.
Cette avancée pourrait ouvrir la voie à une nouvelle ère de développement de robots logiciels entièrement adaptatifs et de machines interactives intelligentes.
“Nous avons introduit un système composite de métamatériaux qui permet des ajustements graduels et réversibles de diverses informations mécaniques en traduisant les informations de motif numérique codées en états de rigidité discrets des pixels mécaniques”, écrit l’équipe dans son article.
Pour le développer, l’équipe dirigée par le professeur Jiyun Kim du Département de science et d’ingénierie des matériaux de l’UNIST, en Corée du Sud, a introduit une nouvelle approche utilisant des modèles graphiques de rigidité, qui permettent une reconfigurabilité riche de la forme d’un matériau. Cela leur a permis de basculer indépendamment entre ce qu’ils appellent les « états de rigidité binaires numériques » (essentiellement des états souples ou rigides) des unités constitutives du matériau au sein d’une « auxétique simple » (une structure ou un matériau qui a un coefficient de Poisson négatif) qui présentait vides elliptiques.
Le matériau , expliquent les auteurs dans leur article, permet d’obtenir « une accordabilité in situ et graduelle de diverses qualités mécaniques ».
“Nous avons développé un métamatériau capable de mettre en œuvre les caractéristiques souhaitées en quelques minutes, sans avoir besoin de matériel supplémentaire”, Jun Kyu Choe, premier auteur de l’étude et étudiant du programme combiné MS/PhD de science et d’ingénierie des matériaux à l’UNIST, a déclaré dans un communiqué .
“Cela ouvre de nouvelles possibilités pour les matériaux adaptatifs avancés et le développement futur de robots adaptatifs.”
Choe et ses collègues ont démontré le potentiel du matériau grâce à un « matériau adaptatif absorbant l’énergie des chocs », qui ajuste ses propriétés en réponse à des impacts soudains. Le matériau a pu limiter les risques de dommages ou de blessures en minimisant la force transmise à l’objet protégé. Ensuite, l’équipe a transformé le matériau en un « matériau de transmission de force », qui délivrait de la force aux endroits et aux moments souhaités.
La modification du motif des pixels activés dans le matériau a un impact sur sa réponse lors d’une expérience de chute de balle.(je me vois déjà sur mon matelas réglable en dureté )
En saisissant des commandes numériques spécifiques, le matériau peut faire fonctionner des commutateurs LED adjacents, ce qui permet un contrôle précis des voies de transmission de force.
Le métamatériau est également compatible avec une gamme d’appareils et de gadgets existants, ainsi qu’avec les technologies d’intelligence artificielle , notamment l’apprentissage en profondeur.
“Ce métamatériau, capable de convertir des informations numériques en informations physiques en temps réel, ouvrira la voie à de nouveaux matériaux innovants capables d’apprendre et de s’adapter à leur environnement”, a ajouté le professeur Kim.
L’étude est publiée dans Advanced Materials.
Source: https://www.iflscience.com/shape-shifting-metamaterial-inspired-by-octopuses-is-a-world-first-73215
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U n artefact élaboré qui était autrefois utilisé pour indiquer l’heure et calculer les distances semble avoir été utilisé par des membres de trois confessions différentes au cours de sa longue et riche histoire. Connue sous le nom d’ astrolabe , la relique a été datée du 11ème siècle de notre ère et porte des inscriptions en chiffres arabes, hébreux et occidentaux.
Les astrolabes sont des cartes de l’univers au format de poche qui permettent aux utilisateurs de tracer la position des étoiles. Les gravures – qui sont clairement l’œuvre de plusieurs personnes différentes – ont probablement été réalisées dans de nombreux endroits en Europe et en Afrique du Nord, ce qui suggère que l’objet est passé entre les mains de propriétaires islamiques, juifs et chrétiens au cours de son chemin. anciens réseaux d’échanges scientifiques.
Remarquablement, l’astrolabe vieux de 1 000 ans a été identifié par hasard lorsque le Dr Federica Gigante de l’Université de Cambridge est tombée sur une photo de l’objet sur le site Web de la Fondazione Museo Miniscalchi-Erizzo à Vérone, en Italie. “Le musée ne savait pas ce que c’était et pensait qu’il s’agissait peut-être d’un faux”, a déclaré Gigante dans un communiqué . “C’est désormais l’objet le plus important de leur collection.”
Après avoir visité le musée pour étudier l’astrolabe de près, Gigante a pu faire correspondre le style de la gravure arabe originale à celui observé sur des instruments similaires de la région d’Al-Andalus (aujourd’hui Andalousie) sous domination islamique en Espagne au XIe siècle. La position des étoiles représentées sur la rete – ou carte céleste – de l’astrolabe correspond également à cette période, corroborant ainsi l’âge de l’appareil.
L’astrolabe antique contient une carte des étoiles.Des lignes de prière musulmanes sont gravées sur la relique métallique, disposées pour aider l’utilisateur d’origine à respecter les heures de prière quotidiennes. Un côté de la plaque contient également une inscription arabe indiquant « pour la latitude de Tolède, 40° », indiquant que l’astrolabe a peut-être été fabriqué ici à une époque où Tolède était habitée par de grandes populations de musulmans, de juifs et de chrétiens.
L’instrument porte également une signature comportant les noms Isḥāq et Yūnus. Selon Gigante, il pourrait s’agir de noms juifs écrits en écriture arabe, ce qui suggère que l’astrolabe aurait pu circuler à un moment donné au sein de la communauté juive arabophone d’Espagne.
Un autre ensemble d’inscriptions représentant les latitudes nord-africaines suggèrent que l’objet a ensuite voyagé au Maroc ou en Égypte, tandis que la présence de lettres hébraïques indique qu’il a finalement fini par revenir parmi les Juifs européens. “Ces ajouts et traductions en hébreu suggèrent qu’à un moment donné, l’objet a quitté l’Espagne ou l’Afrique du Nord et a circulé parmi la communauté juive de la diaspora en Italie, où l’arabe n’était pas compris et où l’hébreu était utilisé à la place”, a expliqué Gigante.
Une dernière série d’inscriptions comprenant des chiffres occidentaux a ensuite probablement été réalisée par un locuteur latin ou italien à Vérone, l’astrolabe ayant finalement trouvé son chemin entre les mains des chrétiens.
Résumant l’importance de cette découverte dans une nouvelle étude, Gigante écrit que « L’astrolabe… se distingue comme un témoignage des contacts et des échanges entre Arabes, Juifs et Européens au cours des périodes médiévales et modernes. »
L’étude est publiée dans la revue Nuncius .
Est-ce qu’il y aurait eu des moments de paix entre ces pays, ou est-ce simplement une part de butin ?
Et ça serait quand même chouette de découvrir une stargate…
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La Californie s’attend à une superfloraison « impressionnante » alors que les autorités supplient de « prendre des photos, pas des fleurs »
L’étonnante gamme de fleurs sauvages est sur le point de revenir, mais les visiteurs sont invités à « garder la beauté en fleurs ».
La Californie se prépare à une autre superbe floraison ce printemps – et elle s’annonce impressionnante, avec des bandes de fleurs sauvages aux couleurs de l’arc-en-ciel qui devraient orner les collines de l’État. Cependant, les responsables du parc national supplient les visiteurs de profiter des fleurs de manière responsable.
Le Golden State a connu des floraisons en 2017, 2019 et 2023 , attirant des centaines de milliers de personnes désireuses d’avoir un aperçu du spectacle. Même si l’appréciation de la floraison est encouragée, le déluge de visiteurs a des conséquences néfastes sur le paysage.
“Ces dernières années, la Californie a eu la chance de voir des fleurs sauvages spectaculaires fleurir sur de nombreuses terres publiques, y compris dans les parcs d’État”, a déclaré le directeur des parcs d’État, Armando Quintero, dans un communiqué . « Nous invitons tous les Californiens et les visiteurs du monde entier à découvrir ce phénomène naturel et demandons à tous de préserver la « beauté en fleurs » en restant sur les sentiers désignés et en prenant uniquement des photos, pas des fleurs.
Une superfloraison est un phénomène rare en Californie et dans le sud-ouest des États-Unis, où les graines dormantes dans le sol germent et fleurissent plus ou moins en même temps. Les floraisons ont tendance à se produire après une saison des pluies inhabituellement humide, car de fortes pluies transforment le terrain parfois désertique, entraînant une explosion florale.
Des facteurs tels que la quantité et le moment de la pluie, la quantité de soleil, les niveaux d’humidité et les températures saisonnières peuvent tous avoir un impact sur la floraison. À leur apogée, les superbes fleurs de Californie peuvent être si étendues qu’elles sont visibles depuis l’espace .
Superbloom au Walker Canyon en Californie, 2017.Cette année, après un hiver de précipitations record, les visiteurs peuvent s’attendre à voir un arc-en-ciel de lupin, de coréopsis, de tournesols du désert, d’onagres ou aux yeux bruns, de cloches du désert, de coquelicots du désert et de lys du désert. Selon les gestionnaires des terres publiques, une floraison de fleurs sauvages « bonne » à « meilleure que la moyenne » est à prévoir.
Si vous envisagez de jeter un coup d’œil en personne sur les collines recouvertes de moquette, le Département des parcs et des loisirs de Californie vous invite à respecter le paysage en vous en tenant aux sentiers désignés et en vous abstenant de piétiner ou de cueillir les fleurs. L’utilisation des drones est également restreinte et vous aurez peut-être besoin d’un permis de tournage délivré par chaque unité du parc national. Les chiens doivent être tenus en laisse sur les routes désignées, dans les terrains de camping et dans les aires de pique-nique, et ne sont pas autorisés sur les sentiers de randonnée.
En fin de compte, ils vous demandent de « contribuer à garder les paysages intacts, en les laissant dans un meilleur état qu’à votre arrivée en emballant tout ce que vous avez emporté ».
Le département vous avertit également que vous prenez soin de vous et que vous vous préparez avec beaucoup de nourriture et d’eau, des vêtements appropriés et de la crème solaire.
Et si vous avez eu votre dose de fleurs, l’année dernière, la Californie a connu un « superchampignon » alors qu’une abondance de champignons a poussé dans tout l’État.
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