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    Ah, on nous refait le coup de la grossesse diabolique, avec l’actrice qui monte en habit de nonne ? En fait, cet excellent film déjoue tous les diagnostics, et s’impose ainsi comme un parfait compromis entre elevated horror et spectacle d’épouvante organique pour public du samedi soir.

    L’habit ne fait pas le moine. La blague était facile, mais il faut convenir que cet Immaculée cache un film très recommandable, bien plus original que ne le laissaient supposer ses prémisses. Dans la séquence inaugurale, une jeune femme se glisse nuitamment hors d’une luxueuse bâtisse, avant d’être rattrapée in extremis par d’inquiétantes silhouettes de bonnes sœurs. Le montage coupe aussitôt sur l’arrivée en Italie d’une jeune Américaine, venue pour prononcer ses vœux dans un couvent situé non loin de Rome. Dans le cloître, on reconnaît bien sür l’édifice de la première scène, et on se doute que la novice va y découvrir de terribles secrets. Nous vous avions prévenus, rien de bien surprenant dans cette mise en marche du récit.

    Pourtant, le premier acte du film séduit par l’assurance classique de sa mise en scène, et par la sensibilité de son écriture. Mine de rien, les auteurs nous offrent une fine analyse psychologique de jeunes femmes au passé douloureux, qui ont pris l’improbable décision de devenir nonnes en plein XXIe siècle, pour des raisons plus ou moins bonnes. Et cela s’incarne de façon pratique, puisqu’elles ont du pain sur la planche. Le couvent sert en effet de maison de retraite pour vieilles religieuses mourantes, auprès desquelles les jeunettes officient comme infirmières.

    CECILIA IS THE NEW MARIE

    Évidemment, tout cela est concentré sur l’héroïne sœur Cecilia, jouée par la nouvelle star Sydney Sweeney. Cette dernière livre une performance méritoire, dictée par un costume inhabituel pour elle. Comme sa défroque de nonne cache ses cheveux et ses oreilles, sans parler du reste de son corps, seul subsiste l’ovale de son visage très expressif aux yeux immenses. S’y peignent les réactions du personnage devant des figures secondaires et des événements joliment troussés par le scénario : collègue zélée et revêche, mère supérieure et prélats dont la bonhomie pourrait bien dissimuler des desseins peu avouables, rituels idolâtres qui finissent par ne plus paraître très catholiques. Et puis, il y a ce lieu. En apercevant le couvent, les érudits avaient reconnu la Villa Parisi, édifice baroque de la périphérie de Rome où furent tournés de nombreux longs-métrages tels Une hache pour la lune de miel de Mario Bava, Du sang pour Dracula de Paul Morrissey et Andy Warhol, ou encore Les Nuits de l’'épouvante d’Elio Scardamaglia, film gothique qui est aussi un des ancêtres du giallo. Eh bien, comme jadis, l’endroit et ses murs tapissés de peintures classiques du XVIIIe siècle distillent une atmosphère vénéneuse, propice à tous les débordements narratifs.

    Ce n’est pourtant pas que le réalisateur tombe dans le fétichisme, qu’il s’applique à singer les grandes heures du cinéma populaire transalpin. Seulement, il parvient à toucher quelque chose de l’Italie, en utilisant des acteurs et des techniciens locaux, et en gérant les dialogues avec une rigueur stricte : même si elles sont majoritairement en anglais, les répliques reviennent à la langue de Dante dès que Cecilia est absente, ou qu’elle n’est pas censée comprendre ce qui se dit. Le résultat est qu’Immaculée retrouve naturellement le climat d’un certain cinéma italien, et son traitement volontiers hérétique des genres. Car au bout d’une demi-heure, le film balance une révélation tonitruante.

    De manière inexplicable, sœur Cecilia s’avère enceinte. Réunis en conclave de crise, les curés suspectent la novice d’avoir eu la cuisse facile. Mais son hymen étant intact, ils décrètent qu’il s’agit là d’une seconde Immaculée Conception après celle de la Vierge Marie, et que Cecilia est donc en cloque d’une réincarnation du Messie ! Incrédule, la jeune Américaine devient alors un objet de vénération pour la plupart des nonnes, tandis qu’une poignée lui témoigne au contraire de la méfiance ou de la jalousie. Et c’est encore loin d’être fini, le film réservant d’autres rebondissements de taille, jusqu’à un dénouement ne craignant pas de foncer dans une violence râpeuse.


    – Quand la grossesse et la virginité de sœur Cecilia (Sydney Sweeney) sont avérées, elle est célébrée en tant que nouvelle incarnation de la Vierge Marie.

    LES CRUCIFIX À L’ENDROIT

    Au départ, Immaculée promettait une variation astucieuse sur Rosemary’’s Baby de Roman Polanski, mâtinée d’un peu du Suspiria de Dario Argento pour la dimension d’enquête occulte. En effet, on pensait que des religieux avaient tourné casaque pour se mettre à adorer Lucifer en secret, au sein même d’un sanctuaire chrétien. Mais en fait, ce n’est pas du tout le cas : les méchants ne sont pas des satanistes, le bébé à naître n’est pas l’Antéchrist, et la solution du mystère réside dans une approche assez matérialiste où le fondamentalisme religieux se marie à la science-fiction. À la limite, on pourrait justement penser à Holocauste 2000 d’’Alberto De Martino, un des meilleurs démarquages de La Malédiction, mais encore une fois, Immaculée s’en distingue en remettant les crucifix à l’endroit. Nous n’en dirions pas plus, si ce n’est que le film se retrouve ainsi à occuper une place particulière dans le paysage actuel du cinéma fantastique, partagé entre deux tendances. D’un côté, on a l’autoproclamée elevated horror, censée transcender le genre par les voies de la conscience sociale et de la sophistication formelle. Et à l’autre bout du spectre, ce sont les bandes commerciales symbolisées par les productions Blumhouse, qui ont donné des palanquées de bons films, mais aussi nombre de péloches passe-partout — pour s’en convaincre, pas besoin d’aller plus loin que la critique du décevant Imaginary de Jeff Wadlow. Mais Immaculée parvient à se frayer un chemin original entre ces deux pôles, en mariant l’observance des règles du genre avec une forme classieuse et audacieuse.

    On en trouvera peut-être la clé en examinant les distributeurs américains : l’elevated est l’apanage d’A24, qui a produit Ari Aster, Robert Eggers, David Lowery et consorts ; le long-métrage de Michael Mohan est quant à lui distribué aux États-Unis par Neon, boîte à la politique fort intéressante si l’on en juge par un catalogue comptant les derniers films des Cronenberg père et fils, mais aussi les palmedorisés Parasite, Titane et Anatomie d’une chute.

    La réussite d’Immaculée nous incite à surveiller de très près les futurs produits estampillés Neon, de même que les prochains efforts du tandem Sydney Sweeney/Michael Mohan.

    – Par Gilles Esposito
    – Mad Movies #380

    –> Hâte de voir ce qu’il donne ce métrage.

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    On aurait du mal à dire que le réalisateur d’Immaculée tire la couverture à lui. il ne tarit pas d’éloges sur le scénario qui lui a été confié, et aussi sur sa vedette Sydney Sweeney, véritable instigatrice du projet.

    Comment vous êtes-vous retrouvé à réaliser Immaculée ?

    Tout a commencé par un texto de Sydney Sweeney, qui me demandait si j’étais intéressé par la réalisation d’un film d’horreur. Elle s’était en effet concertée avec son partenaire de production Jonathan Davino, et aussi avec David Bernad, qui avait produit la série The White Lotus dans laquelle elle avait joué. Tous trois étaient déterminés à livrer un film d’horreur aux fans de Sydney, car après la saison 2 d’Euphoria, tout le monde réclamait de la voir dans le genre. Ils ont ainsi épluché tous les scripts d’horreur traînant à Hollywood, pour trouver quelque chose qui soit à la fois troublant et porteur de moments de flippe divertissants.

    Durant le processus, Sydney s’est souvenue du scénario Immaculée rédigé par Andrew Lobel. Car des années auparavant, quand elle était adolescente, elle avait auditionné pour ce projet, qui n’était jamais rentré en production. Or, maintenant qu’elle était dans sa vingtaine, le scénario la terrifiait toujours autant que quand elle était ado. Tous trois ont donc décidé de faire ce film coûte que coûte l’hiver suivant, et quand ils m’ont envoyé le projet, j’ai été très enthousiaste. Déjà, j’avais adoré collaborer avec Sydney par le passé (voir plus bas dans cette interview - NDR). En plus, c’était un des meilleurs scripts que j’avais jamais lus, et pas seulement pour l’aspect horrifique. Andrew avait essayé de faire un classique, une histoire simple où le Mal n’est pas une créature surnaturelle numérique qui finit terrassée par la foi, mais un vrai danger inéluctable qui grandit à l’intérieur de l’héroïne.

    Ainsi, quand j’ai lu le scénario, je me suis complètement attaché au combat interne du personnage avec ses propres croyances, et j’ai apprécié la direction moderne et non conventionnelle prise par l’histoire. En tournant les pages, j’ai été de plus en plus touché par l’effroi, tout en sentant combien le film pourrait être poignant. J’ai donc sauté sur l’occasion d’être impliqué. J’avais cependant une réserve sur la conclusion du scénario original, que j’ai tenu à changer. Comme vous l’avez vu, l’héroïne endure une quantité indescriptible de douleurs émotionnelles et physiques, et je voulais terminer sur un moment cathartique qui laisse le public dans un état de choc, pour qu’il soit hanté par le contrecoup de l’histoire longtemps après la projection.

    L’aspect non conventionnel dont vous parlez, c’est que le film paye son tribut à Rosemary’s Baby tout en s’en distinguant : le couvent ne cache pas des satanistes comme on s’y attendait…

    Absolument, et c’était taillé sur mesure pour Sydney. J’avais adoré le courage sous-jacent qu’elle avait donné à son personnage dans le film Reality, et j’avais tout autant adoré l’instabilité tumultueuse qu’elle avait apportée à Cassie dans Euphoria. Avec Immaculée, nous avons des versions extrêmes des deux facettes, puisque nous voyons la transformation du personnage d’un emblème de pureté en une créature sauvage couverte de sang. À mon avis, quel que soit le réalisateur choisi, Sydney aurait rendu ce rôle iconique. Quant à Rosemary’s Baby, j’adore ce film, et afin de lui rendre hommage, j’ai opté pour une approche cinématographique classique, pour refléter la vision du monde idéaliste de l’héroïne au début. Ensuite, à mesure que son corps tombe en morceaux et que sa foi s’érode, le style visuel devient plus primitif.

    Ce style visuel a été influencé par le fait que vous ayez tourné en Italie, avec une équipe et des acteurs locaux ?

    Oui ! Nous avons tourné dans un endroit appelé la Villa Parisi, qui a vu passer de nombreux cinéastes comme Mario Bava, ou même Andrea Bianchi qui y a réalisé Le Manoir de la terreur. Les murs étaient donc empreints du souvenir de tous ces cinéastes italiens géniaux, et j’ai voulu leur rendre hommage, sans que mon film soit trop didactique ou qu’il soit trop un retour en arrière. Cependant, ça a quand même été le cas. Vous voyez cette séquence en montage accéléré où l’héroïne, tout juste arrivée au couvent, prend ses marques ?

    Comme musique temporaire du montage, j’avais mis un morceau du score de Bruno Nicolai pour le giallo La dame rouge tua sept fois. Eh bien, quand il a vu le résultat, mon compositeur m’a dit de conserver cette bande-son ! Tout au long d’Immaculée, il y a ainsi des touches de cinéma italien, des inspirations prises dans des giallo classiques, comme le formidable Mais… qu’avez-vous fait à Solange ? . Ce que j’adore dans ce film, c’est que la pression masculine est l’antagoniste principal. Dans la façon dont le réalisateur Massimo Dallamano emballe ses scènes, on sent les rapports de pouvoir entre l’héroïne et les hommes qui l’entourent. À un moment d’Immaculée, sœur Cecilia, le personnage de Sydney, est interrogée par le prêtre et un cardinal. La manière dont j’ai mis en scène cette séquence est directement inspirée par le travail de Dallamano.


    – Le réalisateur Michael Mohan dirige ses comédiens lors d’une scène en intérieur.

    Le film est aussi très réaliste dans son mélange de dialogues en anglais et en italien.

    C’est que le personnage est comme un poisson hors de l’eau. Quel meilleur moyen qu’une langue que l’héroïne ne comprend pas, pour la montrer aussi désorientée que possible ? Nous le voyons dès sa première interaction avec ces hommes qui ont cette discussion inappropriée devant elle. Elle devine qu’ils parlent d’elle, mais elle ne sait pas trop quoi faire ou dire. J’ai pensé que c’était un super moyen d’ancrer le film dans la réalité, et de rendre ses prémisses inconfortables.

    Vous avez effectué des recherches sur la vie quotidienne dans les couvents ?

    J’ai effectué une bonne quantité de recherches, mais pour autant, je ne voulais pas être gêné par cela, le film étant une œuvre de fiction. Cela dit, comme ce n’est pas une histoire surnaturelle, la terreur est réelle, et je voulais donc qu’elle semble aussi authentique que possible… (il réfléchit) J’essaie de penser aux films de nonnes qui m’ont vraiment inspiré. Il y a Le Narcisse noir, que j’adore pour son opulence visuelle — ce n’est pas l’habituel monastère, austère et rigide. De même, notre couvent a de magnifiques fresques aux murs, et paraît très cossu. Je pensais que, comme dans Le Narcisse noir, ce serait un bon environnement pour accompagner le personnage dans ses tourments spirituels. Par ailleurs, j’adore le travail de Ken Russell, en particulier Les Diables, et je voulais retrouver son esprit, qui était de faire des choses à la fois polémiques, réfléchies et divertissantes.

    Mais quand je parlais des recherches, je voulais souligner que les jeunes nonnes ont un passé particulier, ce qui donne de l’intérêt à l’exposition de l’histoire…

    Merci ! Tout cela vient du scénario d’Andrew Lobel, qui m’a également attiré parce qu’il fait du couvent une résidence pour personnes âgées, en quelque sorte, comme une dernière halte avant le paradis. Sœur Cecilia ne se contente donc pas de vivre sa vie spirituelle ; elle sert aussi d’aide-soignante pour les vieilles nonnes qui sont là, et cet aspect voulait dire beaucoup pour moi. Au niveau des personnages secondaires, j’ai adoré le fait qu’Andrew les a caractérisés d’une façon très spécifique, sans que cela ne soit jamais aux dépens du rythme. Immaculée dure 89min et… Comment dire cela ? Eh bien, toutes les parties qui m’ennuient d’habitude dans les films d’horreur n’étaient pas dans son scénario ! Andrew a intégré les arrière-plans de chaque personnage d’une manière super efficace et effrayante.

    Dans le détail, comment avez-vous travaillé avec Sydney Sweeney ?

    Justement, elle effectue une énorme préparation avant le tournage. Elle conçoit des sortes de journaux intimes, des albums-souvenirs contenant le passé de son personnage. Ce dernier est ainsi construit de sa naissance jusqu’à tel moment du scénario. Et avec cette manière de procéder, quand vous tournez une scène avec Sydney, elle puise des émotions dans des souvenirs qui n’étaient même pas sur le papier, ce qui donne à son personnage un caractère tridimensionnel, y compris quand elle n’a pas beaucoup de dialogues à dire. Immaculée est ma troisième collaboration avec Sydney, car je l’avais connue sur Everything Sucks !, une série originale Netflix.

    J’ai été d’emblée impressionné par son talent d’actrice, mais aussi par son attitude envers l’équipe. Les jours où elle ne travaillait pas, elle venait quand même sur le plateau, et s’accrochait aux pas de l’assistant-caméraman ou de l’ingénieur du son, pour en apprendre plus sur leur métier. C’est le genre de curiosité qui pousse une équipe à livrer le meilleur travail possible. Avec Immaculée, nous nous sommes ainsi efforcés de capter l’élégance de son interprétation du rôle de sœur Cecilia.

    En 2021, vous l’aviez dirigée dans le thriller The Voyeurs. Vous évoluez tous deux de la comédie à des genres plus rudes ?

    Nos films préférés, à Sydney et à moi, sont des œuvres qui y vont vraiment à fond, qui n’ont pas peur d’être audacieuses. Ainsi, The Voyeurs était délibérément très, très sexy. Et dans Immaculée, j’ai vu l’occasion de faire la même chose avec le cinéma d’horreur, c’est-à-dire livrer un film qui ne retienne pas ses coups, où tout soit complètement viscéral et brutal. De la même manière, Sydney voulait tout péter, crier à la mort, être couverte de sang des pieds à la tête. Car elle sait que notre relation crée un environnement où personne n’a peur d’être jugé, oüilyaun profond respect pour ce que chacun apporte sur le plateau. Vous pouvez ainsi prendre des risques, tester des idées quitte à ce qu’elles ne fonctionnent pas.

    Dans notre critique, nous écrivons que le film est un bon compromis entre l’elevated horror et les productions Blumhouse. Qu’en pensez-vous ?

    C’est le meilleur compliment que nous pourrions recevoir, car nous voulions faire un film pimenté de sursauts traditionnels mais élégants. D’un autre côté, j’adorais le fait que ces jump scares n’étaient pas trop malins, qu’ils étaient toujours reliés à l’histoire. Quand j’ai lu le scénario la première fois, j’ai cru savoir où il allait, puis j’ai été complètement aveuglé par cette série de rebondissements. J’ai envie de faire autant de films que possible avant de mourir, et je voudrais que les gens s’en souviennent. Or, Sydney et ses partenaires Jonathan Davino et David Bernad sentent vraiment le pouls du public jeune, malin et branché.

    La série de ce dernier The White Lotus est ainsi un parfait exemple de comédie axée sur les personnages, à l’humour délirant. Nous avons essayé de faire un peu la même chose avec Elisha Christian, qui est mon directeur photo de longue date - nous travaillons ensemble depuis décennies, car il était mon compagnon de chambrée à l’université. Notre idée était de conférer de l’élégance visuelle à Immaculée, sans que cela se fasse aux dépens de sa nature de simple film d’horreur pop-corn.

    Le distributeur américain Neon est un bon partenaire pour cette démarche ?

    Absolument. J’aime toute la gamme du cinéma d’horreur, l’elevated, les slashers des années 80, le giallo des années 70, etc. En même temps, j’espère qu’Immaculée a sa propre saveur. Et ce qui est super avec les gens de Neon, c’est qu’ils comprennent la nécessité de mettre des films audacieux sur le marché, et qu’ils savent que cela demande un très grand soutien.

    Franchement, mec, je suis en train de vivre un rêve éveillé. J’ai réalisé des longsmétrages indépendants, de la télévision, des films pour les plateformes. Mais depuis l’âge de cinq ans, je souhaite qu’une de mes œuvres soit distribuée en salles, C’est enfin arrivé, et je ne pourrais pas être entre de meilleures mains.

    – Propos recueillis par Gilles Esposito.
    – Merci à Lucy Kent, Marie Plante-Germain et Jessenia Barberena.
    – Mad Movies #380

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    @Ashura Sans oublié le filtre orange… Pareil , trouvé dès le début très mauvais.

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    @Violence

    Ha mais à donf 😁

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    Je l’ai enfin vu ce Vincent doit mourir et je reste assez partagé car le film est assez inégal mais il y a de super trouvailles dedans : le film est malaisant par son contexte, l’idée avec Sultan est super, de très belles scènes comme celle de l’autoroute et du combat en fosse sceptique, une belle romance (la scène avec les menottes dans le bateau est très drôle)

    Mention spéciale pour Vimala Pons (qui était déjà super dans Les garçons sauvages de Mandico) que j’ai trouvée encore une fois, très bien dans ce film.

    Pour contre balancer cela, pas mal d’erreurs liés à un premier long comme le manque de rythme, certaisn cadrage ou un manque d’explications scénaristiques (quoi que personne n’a hurlé que Romero n’avais donné aucune (ou très peu) d’explications formelles à sa Nuit des morts vivants…).

    Il y a du bon et du moins bon, c’est pas un film de folie, loin de là, mais l’essai est à souligner vu le contexte du paysage du cinéma français actuel.

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    @Popaul Pour la recherche avec kodi j’utilise une télécommande avec un clavier au verso et le plugin qui va bien. C’est génial !

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    @duJambon je ne pensais même pas à l’espionnage mais au fait que les entreprises payent pour utiliser Outlook voir directement leurs boites mails chez M$.
    Si en plus de payer les services les entreprises se font aspirer leurs données au même titre que les particuliers qui eux utilisent les mêmes services mais gratuitement, je trouverais ça un peu fort de café. Mais je ne serais pas étonné que ce soit le cas.

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    Gaspar Noé à l’honneur : revivez sa masterclass menée par Philippe Rouyer au Luxembourg City Film Festival

    Près de deux heures, c’est le temps nécessaire pour revenir sur toute la filmographie du réalisateur Gaspar Noé, invité au Luxembourg City Film Festival (Carne, Seul contre tous, Irréversible, Enter the void, Love, Climax, Lux Aeterna, Vortex). Une masterclass menée avec la passion habituelle du journaliste Philippe Rouyer.

    – Source : https://www.chaosreign.fr/gaspar-noe-a-lhonneur-revivez-sa-masterclass-menee-par-philippe-rouyer-au-luxembourg-city-film-festival/

    –> Putain de masterclass hyper intéressante. Étant un grand fan de Gaspard, j’étais aux anges 🙂
    ça m’a rappelé la grosse claque que je me suis pris en pleine gueule, la première fois que j’ai vu Seul contre tous ou Irréversible.

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    C’est une bonne chose en effet, sachant qu’une étude récente parle que 90% des sites web ne respectent pas leur politique de cookies, et les refuser ne sert presque à rien, donc les sécuriser au max est une très bonne idée.

    https://www.tomsguide.fr/refuser-les-cookies-sur-un-site-web-ne-sert-a-rien-selon-cette-etude-accablante/

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    @Rapace

    Par une attaque bruteforce (ou par brumisation), on envoie des dictionnaires de mots de passe sur un compte (ou plusieurs séquentiellement) et quand ça matche, on a forcément le mot de passe… 🙂

    Sinon, dans le cas du hash code (le mot de passe crypté enregistré sur le site), on peut aussi travailler (si on connait l’algorithme) ou chercher un match, si le cryptage est asymétrique.

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    ils ont bloquer les films & series , on ne peut plus rien choper, j’ai fermer mon compte

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    Vous avez vu Voice Engine d’OpenAI ? C’est un modèle d’IA qui est capable de générer des voix synthétiques ultra-réalistes à partir d’un simple échantillon audio de 15 secondes. Seulement 15 secondes, oui !

    Concrètement, ça veut dire qu’avec cette IA, on peut créer des voix qui ressemblent à s’y méprendre à celles de vraies personnes. Genre on donne un petit extrait de notre voix, et hop, l’IA peut générer un discours entier qui sonne exactement comme nous. C’est à la fois fascinant et un peu flippant, vous trouvez pas ?

    OpenAI sont à la pointe de la recherche dans le domaine et ils nous pondent régulièrement des trucs de malade comme Sora. Concernant Voice Engine, ils ont développé la techno fin 2022 et l’ont intégré dans leur API de synthèse vocale ainsi que dans les fonctionnalités vocales de ChatGPT.

    – Voici les 15 secondes de vraie voix :

    https://korben.info/app/uploads/2024/03/age-of-learning-reference.mp3

    – Et voici l’audio qui a été généré à partir de ça :

    https://korben.info/app/uploads/2024/03/age-of-learning-physics.mp3

    Mais attention, comme un grand pouvoir implique de grandes responsabilités (coucou Peter !), OpenAI joue la carte de la prudence. Ils sont bien conscients que cette technologie pourrait être utilisée à des fins pas très catholiques, genre pour créer des deepfakes audio et induire les gens en erreur. Du coup, ils la déploient pour l’instant à petite échelle, juste auprès de quelques partenaires de confiance.

    Et ces partenaires, ils en font quoi de Voice Engine ?

    Eh bien figurez-vous qu’ils développent des applications plutôt cools ! Par exemple, Age of Learning l’utilise pour générer des contenus audio éducatifs avec des voix naturelles et expressives. Ou encore HeyGen qui s’en sert pour traduire des vidéos dans différentes langues en conservant la voix du locuteur d’origine. D’ailleurs c’est ce que j’utilise pour ma chaine Youtube en anglais et je peux vous dire que ça coûte une couille. Ça peut aussi aider les personnes non-verbales à communiquer avec une voix unique grâce à Livox. Et même redonner la parole à des patients ayant perdu l’usage de la voix, comme le fait l’institut Norman Prince Neurosciences de Lifespan.

    Rassurez-vous, OpenAI a mis en place des garde-fous, comme l’interdiction d’utiliser Voice Engine pour imiter quelqu’un sans son consentement, l’obligation d’obtenir l’accord explicite du locuteur original, ou encore le watermarking des contenus générés pour pouvoir en tracer l’origine. Ils suggèrent également d’abandonner progressivement l’authentification vocale comme mesure de sécurité, mais également d’explorer des réglementations qui permettraient de protéger l’usage des voix dans l’IA, de sensibiliser le public aux deepfakes et de développer des techniques pour tracer l’origine des contenus audio et visuels.

    Bref, Voice Engine c’est à la fois excitant et inquiétant. Ce que je vois, c’est que ça ouvre des perspectives folles en termes d’applications, mais ça soulève aussi pas mal de questions sur l’avenir.

    Je vous invite à checker l’article d’OpenAI qui détaille leur approche avec plein d’exemples.

    – Sources :

    https://www.theverge.com/2024/3/29/24115701/openai-voice-generation-ai-model

    https://korben.info/openai-devoile-voice-engine-ia-generatrice-voix-synthetiques.html

    –> Punaise déja que la réglementation des IA est quasi inexistante alors avec ce truc :blink:

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    C’est quand même impressionnant et je sortirais volontiers une blague bien lourde avec ce qui se fait militairement parlant mais je pense qu’il vaut mieux que je garde ça pour moi ^^

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    En plus ayant fait la ptite erreur de prendre le même pseudo qu’ici , ils m’ont virés suite à mes posts ici,
    rhoo les redoutables cadors de l’informatique … :clac_de_froid:
    😅

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    En lisant et dès que j’ai vu Corée du Nord, je n’ai pas pu m’empêcher de penser à ce film : L’Aube Rouge
    Je ne donne pas très longtemps pour que ça arrive… 🙄

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    Salut c’est tous les mêmes , le nom et les couleurs changent et de temps en temps ils demandent un peu de pépettes .
    ivrab , pavdo , brodok , bazrof , zivbod , odvib il suffit d’ajouter un .com à la fin :affole:

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    Oui je verrouille. On n’est pas distributeur de contenu.

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    @michmich Elle ne connait pas la dash cam aussi 🙄

    Images très impressionnantes

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    Merci 🙂

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    Aucun soucis pour s’inscrire et se connecter pour ma part 🙂 , hélas je n’y trouve pas grand chose pour faire mon bonheur pour l’instant.