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    Près de 40 % des tatoués auraient des regrets. Pas de panique : si vous avez “Maman for ever” dans le dos ou le prénom d’un(e) ex sur la poitrine, les techniques de détatouage se perfectionnent… moyennant finance. Reportage à Barcelone.

    text alternatif

    Anna est infirmière. À 30 ans tout rond et après une rupture sentimentale, elle est en train de refaire sa vie avec un homme rencontré à Barcelone, sa ville natale. Dans son entourage, personne n’a pensé que le tatouage porté au poignet gauche par cette grande jeune femme brune pouvait la déranger. Un cœur avec deux alliances à l’intérieur, qu’elle s’était fait graver pour sceller son amour avec un précédent compagnon. « Quand on s’est séparés, ce tatouage m’est devenu insupportable », explique-t-elle dans la salle d’attente de Ray studios.

    Située dans le quartier bobo de Gracia, cette petite clinique nec plus ultra, ouverte depuis septembre 2022, propose de faire disparaître les tatouages à 100 %, sans trace ni cicatrice. C’est un succès : vingt à quarante patients franchissent le seuil chaque jour. Au départ, en pleine pandémie de Covid, Anna s’était rendue dans une petite succursale sombre du Gòtic, le centre historique de la capitale catalane, où les tatoueurs sont légion. Un amateur lui avait proposé une abrasion à l’aide d’une brosse rotative, sous anesthésie. Un autre avait carrément entrepris d’éliminer son dessin au poignet au scalpel. Deux techniques préconisées depuis quelques années déjà par des cliniques de chirurgie esthétique. « C’était hyper douloureux, j’ai préféré faire une pause, jusqu’à ce que je découvre la technique au laser », dit-elle.

    Casser les molécules d’encre

    Cette solution s’est considérablement perfectionnée récemment, grâce à son usage courant en ophtalmologie, mais qui nécessite huit à douze séances en moyenne. Toutes les bourses n’y ont pas accès : en fonction de la superficie à traiter, le prix d’une séance peut atteindre 1 000 euros. « En ce moment, je suis dans un entre-deux désagréable, confie Anna, les gens n’arrêtent pas de me poser des questions, ils veulent savoir pourquoi je me fais enlever mon tatouage, je le vis comme une intrusion pénible dans mon intimité. »

    Ray studios est une chaîne d’origine parisienne. Ses praticiens, infirmières ou médecins, utilisent un laser capable de casser les molécules d’encre logées dans l’épiderme. « Les pores de la peau sont trop petits pour les laisser sortir, d’où le caractère théoriquement indélébile du tatouage. Avec notre machine à fréquence très élevée, on permet à l’encre d’être évacuée par le système lymphatique, sans aucune lésion », indique Laurent Morin, patron de la filiale espagnole.

    L’enseigne s’est lancée en 2021, constatant une tendance de fond repérée initialement par plusieurs cliniques de chirurgie esthétique et « comparable à celle de l’épilation laser il y a vingt ans ». Un phénomène nouveau à Barcelone, l’une des villes d’Europe où le tatouage est le plus en vogue. Même si l’Espagne n’est que sixième au classement mondial des pays les plus tatoués (42 % de la population), le trio de tête étant composé de l’Italie, de la Suède et des États-Unis – où le leader mondial, la chaîne Removery avec ses cent cinquante cliniques, fait fureur depuis 2019

    Prénoms, dessins tribaux, étoiles…

    Selon le groupe hispanique de cliniques privées Quirónsalud, environ 20 % des personnes tatouées se font actuellement retirer leur tatoo. Si d’après différentes études, le taux de regret atteindrait 40 %, d’autres montrent que les repentis sont plus nombreux autour de la quarantaine. Les plus jeunes et les plus vieux, à l’inverse, assument bien mieux leur tatouage.

    Les motifs les plus regrettés sont le prénom d’autrui, mais également les dessins tribaux et les étoiles disséminées sur tout le corps. Présentateur télé, DJ, juge, délinquant, star du porno… On trouve tous les profils, y compris les tatoueurs responsables de ratages, qui amènent leurs propres clients ! Il y a aussi les candidats à des emplois dans des secteurs rétifs au tatouage : la police, les compagnies aériennes…

    La proscription du tatouage est peut-être aussi ancienne que la pratique elle-même, dont les premiers bénéficiaires connus sont des momies égyptiennes âgées de plus de 5 000 ans. « Employé uniquement à des fins coercitives en Grèce, à Rome et en Chine impériale, le tatouage, interdit par la Bible, disparaît presque totalement de l’Europe médiévale, explique Luc Renaut, maître de conférences à l’université de Grenoble. Toutefois, à partir de la fin du XVIᵉ siècle, des pèlerins reviennent de Terre sainte avec des tatouages de dévotion, bien avant les quelques membres de l’expédition James Cook dans l’océan Pacifique qui, en 1769, livrèrent leurs bras aux tatoueurs tahitiens. » Ce chercheur a découvert un document du milieu du XVIIIᵉ siècle relatant les mésaventures de deux lords anglais qui, après s’être fait tatouer à Venise sur un coup de tête, cherchent en vain le moyen d’effacer des marques devenues gênantes au regard de leur condition sociale : l’un portrait l’effigie d’une prostituée, l’autre le blason d’un monarque devenu entre-temps ennemi de sa patrie.

    Aujourd’hui, si le tatouage s’explique surtout par le culte du corps et moins par la contre-culture qu’il véhiculait au XXᵉ siècle, le détatouage, lui, peut avoir de multiples causes : changement de vie, effet de mode, religion… En décembre, un Catalan d’une quarantaine d’années s’est rendu à Ray studios pour corriger la skyline de Barcelone dessinée sur son bras. La montagne du Tibidabo qui surplombe la cité était représentée sous un ciel menaçant. « Il fait toujours beau ici, c’est irréaliste, je veux enlever les nuages. »

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    @Raccoon a dit dans Comment la mécanique de la librairie d’Amazon influe sur les ventes… et le discours public :

    Parmi ces suggestions, les ouvrages d’Henri Joyeux, interdit d’exercer la médecine, ou de Jean-Bernard Fourtillan, poursuivi pour avoir réalisé des essais thérapeutiques « sauvages », sont régulièrement poussés en bonne place, de même que ceux de Pierre Caillot ou Alexandra Henrion-Claude,

    En passant, toutes des personnes régulièrement invitées par le torchon France soir, voire défendues par le site lui-même, haha, alors “Pollux”, une réaction peut-être?^^

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    En matière de taxes, la France a déjà démontré son savoir-faire. C’est un domaine dans lequel les fonctionnaires français excellent!
    Je suis prêt à parier qu’ils trouveront quelque chose d’inventif pour récupérer au moins autant que les taxes sur le pétrole ne rapportent – et je ne serais pas surpris qu’on finisse par plus.

    On n’est pas dans le topic citations, mais:

    " La France est un ays extrêmement fertile: on y plante des fonctionnaires et il y pousse des imôts. "
    – Georges Clémenceau

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    J’en doute. ça n’a jamais pété depuis qu’on se fait presser dans tous les sens (depuis Mitterrand ?). Et les plus jeunes s’en tapent complètement, ils vivent pour les plaisirs et les loisirs, à crédits. Enfin c’est que je vois au boulot et autour de moi, dans la grande majorité.
    Pour moi c’est pas de l’insouciance mais tout simplement que pour eux un job = un salaire et rien de plus et qu’ils vivent plus à court terme que nous qui pensions à long terme.

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    @Violence a dit dans La fabrique du crétin digital - Les dangers des écrans pour nos enfants :

    Déjà, la plupart arrive au collège et ne savent pas taper au clavier.

    La plupart ne savent même pas lire.

    @Raccoon a dit dans La fabrique du crétin digital - Les dangers des écrans pour nos enfants :

    Contrairement à certaines idées reçues, cette profusion d’écrans est loin d’améliorer les aptitudes de nos enfants. Bien au contraire, elle a de lourdes conséquences : sur la santé (obésité, développement cardio-vasculaire, espérance de vie réduite…), sur le comportement (agressivité, dépression, conduites à risques…) et sur les capacités intellectuelles (langage, concentration, mémorisation…). Autant d’atteintes qui affectent fortement la réussite scolaire des jeunes.

    Complètement d’accord.

    D’ici qu’on arrive à un degré d’intelligence comme dans le film “Idiocracy”
    y a pas loin.

    Pauvre de nous

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    Les recherches de l’écologiste Thomas Crowther ont inspiré d’innombrables campagnes de plantation d’arbres, de greenwashing et d’attaques de la part des scientifiques. Il est maintenant de retour avec un nouveau plan de restauration de la nature.

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    Dans un théâtre caverneux éclairé par les formes vertes des chameaux et des palmiers lors de la COP28 à Dubaï, l’écologiste Thomas Crowther, ancien conseiller scientifique en chef de la campagne des Nations Unies pour un billion d’arbres, faisait quelque chose auquel il n’aurait jamais pensé il y a quelques années : mendier. les ministres de l’environnement d’arrêter de planter autant d’arbres.

    Les plantations de masse ne sont pas la solution environnementale qu’elles prétendent être, a affirmé Crowther lorsqu’il a pris la parole le 9 décembre lors de l’un des événements de la « Journée de la nature » du sommet. Le potentiel des forêts nouvellement créées à absorber le carbone est souvent surestimé. Ils peuvent nuire à la biodiversité. Surtout, ils sont très préjudiciables lorsqu’ils sont utilisés, comme c’est souvent le cas, comme compensation pour éviter les émissions – « comme excuse pour éviter de réduire les émissions », a déclaré Crowther.

    La popularité de la plantation de nouveaux arbres est un problème – au moins en partie – imputable à Crowther lui-même. En 2019, son laboratoire de l’ETH Zurich a découvert que la Terre pouvait accueillir 1,2 billion d’arbres supplémentaires, ce qui, selon les recherches du laboratoire, pourrait absorber jusqu’à deux tiers du carbone que les humains ont historiquement émis dans l’atmosphère. “Cela met en évidence la restauration mondiale des arbres comme notre solution la plus efficace au changement climatique à ce jour”, indique l’étude. Crowther a par la suite donné des dizaines d’interviews à cet effet.

    Cette solution climatique apparemment simple a déclenché un engouement pour la plantation d’arbres de la part d’entreprises et de dirigeants désireux de redorer leur réputation écologique sans réellement réduire leurs émissions, de Shell à Donald Trump . Cela a également provoqué une vague de critiques de la part des scientifiques, qui ont affirmé que l’étude Crowther avait largement surestimé les terres propices à la restauration forestière et la quantité de carbone qu’elles pourraient capter. (Les auteurs de l’étude ont ensuite corrigé l’article en affirmant que la restauration des arbres n’était que « l’une des solutions les plus efficaces » et qu’elle pouvait absorber au plus un tiers du carbone atmosphérique, avec de grandes incertitudes.)

    Crowther, qui affirme que son message a été mal interprété, a publié le mois dernier un article plus nuancé, qui montre que la préservation des forêts existantes peut avoir un impact climatique plus important que la plantation d’arbres. Il a ensuite présenté les résultats à la COP28 pour « tuer le greenwashing » du type que sa précédente étude semblait encourager, c’est-à-dire utiliser des preuves peu fiables sur les avantages de la plantation d’arbres comme excuse pour continuer à émettre du carbone.

    « Tuer le greenwashing ne signifie pas arrêter d’investir dans la nature », dit-il. «Cela signifie faire les choses correctement. Cela signifie distribuer la richesse aux populations autochtones, aux agriculteurs et aux communautés qui vivent avec la biodiversité.

    La question est la suivante : les pays présents à la COP28 ont-ils compris ? Quelques minutes après le discours de Crowther, Mariam Almheiri, ministre du Changement climatique et de l’Environnement du pays hôte, les Émirats arabes unis, s’est adressée au théâtre. Elle a salué sa présentation, puis a commencé à se vanter que les Émirats arabes unis étaient presque à mi-chemin de la plantation de 100 millions de mangroves d’ici 2030. Dans le même temps, la société pétrolière d’État des Émirats arabes unis, ADNOC (dont le PDG était président de la COP28), a les plus grands projets d’expansion future. de n’importe quelle compagnie pétrolière dans le monde – une expansion incompatible avec l’atteinte des objectifs de l’Accord de Paris, qui cherchaient à limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius. C’est du greenwashing, selon Kate Dooley, chercheuse à l’Université de Melbourne qui a étudié la réduction du carbone liée à la restauration de la nature. “Le stockage du carbone dans la nature est temporaire et n’équivaut donc pas aux émissions permanentes de combustibles fossiles”, explique Dooley.

    Plus tard dans la journée, en marchant le long des allées ombragées de l’Expo City de Dubaï, Crowther a déclaré qu’il « n’en savait pas assez sur le processus pour porter un jugement » sur les projets des Émirats arabes unis, mais qu’il était enthousiasmé d’avoir entendu d’autres ministres parler de l’autonomisation des communautés autochtones pour protéger et protéger les communautés autochtones. nourrir la forêt. “Il y a cinq ans, la conversation autour de la nature n’avait rien de tel”, a-t-il déclaré.

    C’est ce genre d’optimisme – avec une pointe de naïveté – qui a permis à Crowther, barbu et queue de cheval, qui aime jouer du tambour handpan et monter des camps de « bushcraft » dans les bois de Zurich, d’avoir un tel impact à seulement 37 ans. Ayant grandi « obsédé par la nature » dans la campagne galloise, il a surmonté ses problèmes de dyslexie pour obtenir un doctorat et un postdoc à Yale. C’est là qu’un colocataire travaillant pour ce qui était alors la Campagne pour un milliard d’arbres de l’ONU a soulevé une question qui allait lancer l’ascension fulgurante de Crowther dans le monde universitaire : combien d’arbres y a-t-il dans le monde ?

    Rares sont ceux qui pensaient pouvoir répondre à cette question, car les satellites ne peuvent pas voir combien de troncs se trouvent sous le couvert forestier. Mais Crowther et un collègue ont commencé à utiliser l’intelligence artificielle pour établir des relations entre le nombre d’arbres sur le terrain et l’imagerie satellite des mêmes zones, puis ont extrapolé leurs résultats à des régions plus vastes. En collectant et en analysant les données d’autres scientifiques, ils ont publié en 2015 une carte de la densité forestière suggérant qu’il y avait 3 000 milliards d’arbres sur Terre, bien plus qu’on ne le pensait auparavant. La campagne de plantation d’arbres de l’ONU est passée d’un milliard à un billion d’arbres. En 2017, Crowther a reçu 2,7 millions de dollars d’une fondation néerlandaise pour démarrer son propre laboratoire.

    Puis est venue l’étude de 2019. Al Gore en a parlé au PDG de Salesforce, Marc Benioff, qui a lancé sa propre initiative One Trillion Trees avec le Forum économique mondial et a convaincu Trump de s’y joindre. Crowther est devenu l’un des conseillers du projet (devenant ainsi associé à deux campagnes « billion d’arbres »). La popularité de l’idée a rapidement explosé, à tel point que les pays du monde entier ont désormais pris tellement de promesses de plantation d’arbres qu’elles nécessiteraient au moins 500 millions d’hectares de terre, soit une superficie représentant plus de la moitié de la superficie de la planète. les États Unis. Tout cela alors que les émissions mondiales ont continué d’augmenter.

    Les retombées de l’étude de 2019 ont dévasté Crowther, car elles ont miné la confiance dans les projets de restauration de la nature, alors qu’en fait les pays et les entreprises doivent accroître leurs investissements dans la restauration ainsi que dans la décarbonisation, dit-il. La crise de confiance dans les programmes basés sur la nature s’est poursuivie cette année, alors qu’une autre forme de compensation carbone – l’achat de crédits carbone privés pour préserver les forêts existantes – s’est révélée sans valeur dans de nombreux cas. “Il y a encore des débats sur le rôle de la nature dans le climat”, déclare Crowther. « Et cela a paralysé le mouvement environnemental. »

    de Crowther de novembre En réponse, l’étude – avec plus de 200 scientifiques répertoriés comme coauteurs – souligne plutôt le pouvoir de préserver les forêts intactes. Alors que la restauration des forêts détruites ou fragmentées absorberait potentiellement 87 gigatonnes de carbone, le simple fait de permettre aux forêts existantes de pousser jusqu’à maturité absorberait 139 gigatonnes supplémentaires. Ces estimations excluent les zones urbaines, agricoles et de pâturage qui auraient pu autrefois contenir des forêts mais qui ne seront probablement pas cédées à la nature.

    À titre de référence, les humains ont émis environ 2 500 gigatonnes de carbone au cours de l’histoire, qui se sont en grande partie retrouvées dans l’atmosphère et les océans. La restauration des forêts ne serait pas une solution miracle à la crise climatique, mais elle pourrait, en théorie, faire une différence significative. Et l’article montre que « la nature est clairement un élément central de notre lutte contre le changement climatique », déclare Crowther à propos de ses nouvelles recherches. “Mais plus important encore, c’était un peu comme des lignes directrices sur ce que doivent signifier des engagements responsables envers la nature.”

    Le nouveau document a suscité beaucoup moins de critiques de la part d’autres scientifiques. Mais cela pourrait encore surestimer le potentiel carbone de la restauration des forêts en incluant des zones telles que les zones arides et les « forêts en activité » nécessaires à une exploitation forestière durable, explique Matthew Fagan de l’Université du Maryland. Ces estimations haut de gamme du potentiel forestier pourraient à nouveau encourager des interprétations erronées et du greenwashing, s’inquiète-t-il.

    « C’est là que je pense qu’il incombe au Dr Crowther de clarifier la rapidité avec laquelle ce carbone peut être obtenu, les limites de son travail et la probabilité que le nombre réel soit probablement beaucoup plus faible. Ils l’ont mentionné dans leur document, mais ils doivent bientôt étoffer cela avec des chiffres », déclare Fagan.

    Et même si les forêts sont restaurées et préservées de la bonne manière (en évitant la mort des jeunes arbres , les incendies de forêt ou l’expulsion des peuples autochtones), de tels projets naturels peuvent toujours contribuer au greenwashing s’ils sont utilisés comme excuse par les entreprises ou les gouvernements pour continuer. émettant du carbone comme d’habitude, surtout s’ils finissent par être moins efficaces que prévu pour réduire le carbone.

    Dans une victoire en faveur d’une véritable restauration de la nature, les textes convenus lors de la COP28 incluaient pour la première fois une référence à l’objectif de la Déclaration de Glasgow d’inverser la perte des forêts d’ici 2030, ainsi qu’à la « nécessité d’un soutien et d’un investissement accrus » pour atteindre cet objectif. Le sommet a également progressé dans l’établissement de règles pour les investissements « non marchands » des pays dans la nature – essentiellement des subventions plutôt que des crédits – sans toutefois parvenir à un accord sur des accords de comptage des émissions entre pays ou sur un marché des crédits carbone de l’ONU. Cela soulèvera encore davantage de doutes quant au fait que la compensation carbone soit la voie de l’avenir.

    Mais le greenwashing est difficile à tuer. de 50 millions de dollars de la Norvège Le don au Fonds Amazonie lors de la COP28 semble impressionnant, jusqu’à ce que l’on considère que le pays a récemment approuvé 18 milliards de dollars pour de nouveaux projets pétroliers et gaziers, notamment par la société publique Equinor. (On estime que le monde doit dépenser 700 milliards de dollars supplémentaires par an pour mettre un terme à la perte de la nature et de la biodiversité.)

    « Si personne n’avait jamais dit : « Plantez un billion d’arbres », je pense que nous aurions été dans un bien meilleur espace », déclare Crowther. “Mais peut-être qu’il n’y aurait pas eu autant de bruit et d’attention portée à la nature, pour que tous les scientifiques très responsables présents ici puissent la corriger et la transformer en quelque chose de bon.”

    Source: https://www.wired.com/story/stop-planting-trees-thomas-crowther/

    Pardon pour l’énorme pavé, je n’ai pas eu le courage de “tailler” dedans pour le rendre plus digeste.

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    il n’y a pas à dire, il y en a qui savent déconner ^^

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    @Ashura on a trop tiré sur la corde et en 200 ans on a pillé ce que la nature à mis des centaines de millions d’années à construire.
    Tans pis pour notre petit confort. 😊

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    Y’avait déjà l’arnaque aux CV via pole emploi, Ou Les mecs en créant un compte pro avaient accès à toutes les infos des postulants

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    @GALLAK Les oiseaux sont des proies naturelles pour les chats depuis toujours, il ne me semble pas que ce soit le cas des éoliennes. De plus quant on connait le rendement énergétique de ces engins, autour de 25%, on se dit que des investissements pareils dans ce type d’énergie c’est vraiment de la folie. 🖖

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    si vous habitez en maison avec une voiture récente, il faut enfermer la clé dans une boite en fer.

    sinon ils sont deux, un dans la voiture et l’autre passe le long des murs pour capter le signal avec une antenne … signal qui est renvoyé sur la fausse clé de l’autre … et bingo !

  • Avatars de Noël automatiques

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    le mien n’est pas tout à fait sur ma tête plutôt en lévitation au-dessus :ahah:

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    Ça fou la haine la vidéo, on est quand même de sacrés fdp

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    Si les moteurs de l’A330 viennent de chez Harley, la vibration est normale :hahaha:
    Avec les copies chinoises, faut s’attendre à tout

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    Les voyages du “Jacobite” sur le viaduc de Glenfinnan, en Écosse, sont menacés.

    Le train “Poudlard Express”, l’une des expériences ferroviaires les plus emblématiques du Royaume-Uni, est confronté à des difficultés.

    Le train traditionnel qui emmène Harry Potter et ses amis à l’école est connu sous le nom de “Jacobite Steam Train”. Dans le monde des Moldus, les opérateurs de la West Coast Railways (WCR) doivent respecter des règles de sécurité très strictes.

    La vieille locomotive “Jacobite” de la WCR ne respecte pas les règles de verrouillage des portes de l’Office of Rail and Road (ORR). L’organisme britannique de régulation du système ferroviaire exige que les portes des wagons soient équipées d’un système de verrouillage central - une amélioration qui, selon la compagnie, serait trop coûteuse.

    Cela pourrait signifier que les voyages du “Jacobite” sur le magnifique viaduc de Glenfinnan, en Écosse, ne seront plus possibles à partir du mois de mars 2024.

    Chronologie des problèmes juridiques du Jacobite

    Il s’agit d’une saga en cours. L’ORR avait déjà accordé deux dérogations de 10 ans aux règles de verrouillage des portes des wagons, qui ont expiré en mars 2023.

    Après une inspection en juillet, le régulateur a constaté que les problèmes de verrouillage des portes secondaires exposaient les passagers à des risques de blessures graves. Il a également déclaré que les stewards n’empêchaient pas les gens de s’appuyer sur les portes ou de se suspendre aux fenêtres ouvertes, pendant que le train roulait.

    L’ORR a toutefois accordé une dérogation temporaire au Jacobite en août. Ce sursis a expiré le 30 novembre, et l’opérateur a obtenu une nouvelle prolongation jusqu’au début de l’année prochaine.

    e résultat d’une révision judiciaire de l’exigence relative au système de verrouillage est attendu en janvier, selon la BBC. Le WCR est autorisé à poursuivre sa route jusqu’à ce qu’un jugement soit rendu ou jusqu’au 29 février 2024, selon la première éventualité.

    James Shuttleworth, directeur commercial de la compagnie ferroviaire, s’est félicité du nouveau certificat d’exemption. “Toutefois”, confie-t-il, “notre position reste précaire, car notre longue expérience et la valeur que nous apportons aux communautés locales et nationales dépendent de la décision du tribunal”.

    “Nous continuons à faire pression pour que le patrimoine ferroviaire du Royaume-Uni soit préservé pour les générations futures sur les grandes lignes de chemin de fer”, affirme-t-il, à l’organisme national de radiodiffusion.

    La WCR a précédemment déclaré que les nouveaux systèmes de verrouillage des portes lui coûteraient plus de 8 millions d’euros, ce qui réduirait à néant dix années de bénéfices.

    Peut-on encore acheter des billets pour le train Poudlard Express ?

    Avec sa vue imprenable sur le Loch Shiel, le viaduc de Glenfinnan à 21 arches, dans le comté d’Inverness, est sans aucun doute le tronçon le plus emblématique de la West Highland Line.

    Mais le voyage aller-retour de 84 miles (135 km) du Jacobite, de Fort William à Mallaig, permet de découvrir de nombreux autres sites impressionnants, de la plus haute montagne du Royaume-Unis (Ben Nevis) au lac d’eau douce le plus profond du pays (Loch Morar).

    En haute saison, environ 750 personnes par jour se rendent au bout de la ligne. Beaucoup d’autres préfèrent se mettre en mode “trainpotter”, en se rendant dans la région pour regarder passer le train.

    Malgré son avenir incertain, les billets sont en vente pour la saison 2024, qui doit débuter le 24 mars.

    Le prix d’un aller-retour standard pour un adulte est de 65 livres sterling (76 euros), tandis que l’option du compartiment, plus chère, coûte 398 livres sterling (464 euros).

    Source: https://fr.euronews.com/voyages/2023/12/06/fan-de-harry-potter-cest-peut-etre-votre-derniere-chance-dembarquer-dans-le-poudlard-expre

  • L'hydrogène LGBTQ+

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    @duJambon

    Et amha, c’est bien là que se situe le problème, tant que l’économie gouvernera le monde, le profit passera avant tout le reste.

    J’ai regardé hier soir un extrait d’une conférence (pas pu trouver l’intégralité de celle-ci) d’un économiste qui propose autre chose que le capitalisme néolibéral, il m’a fait penser à un petit bouquin que j’avais lu dans les années 2010, “une alternative de société : l’écosociétalisme”. A l’époque, quand j’en parlais, on ne me traitait pas de complotiste, mais de communiste :ahah:

    Accessoirement : y a-t-il un moyen de mettre un lien youtube sans que la vidéo s’affiche, afin de ne pas surcharger les topics et simplement laissé à ceux qui sont intéressés, le choix de cliquer ?

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    C’est normal, EPHAD, Crèches, c’est la même cause…
    C’est la privatisation de ce genre d’établissement. Privatisation signifie actionnaires, dividendes et donc… priorité a la rentabilité par la réduction des couts dans des établissements ou les priorités devraient être le bien-être des pensionnaires de ces lieux. Je suis pas contre le grand méchant capital mais y’a des pans entier de notre société qu’il ne fallait surtout pas privatisé… Mais bon nos politiques sont pour certains/beaucoup plus intéressés par la grosseur de leur compte en banque que par le bien être de leur concitoyen (sinon la paie d’un député et les avantages ne seraient aussi énormes) donc ils laissent faire dans le meilleur des cas voir facilitent/encouragent la privatisation de tout ce qui peut l’être tant que ça leur permet de tirer leur épingle du jeu…
    –> Même chose avec l’hôpital, les cliniques… La santé en général.
    –> Idem pour l’électricité (C’est un truc de fou ce qu’ils ont fait avec l’électricité ces 30 dernières années…).

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    Un peu de douceur dans un monde de brutes:

    Modèle de collaboration entre deux pays de montagnes, la Suisse soutient depuis plus d’un demi-siècle le Népal dans la construction de ponts suspendus. La 10’000e installation, longue de 283 mètres, a été inaugurée dans les contreforts de l’Himalaya.

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    Dans les vallées escarpées du Népal, les ponts suspendus enjambent les rivières, traversent les gorges et relient les sommets. Prouesses architecturales, ces installations sont perchées à des hauteurs vertigineuses. L’un de ces ponts népalais, à 135 mètres de hauteur, est l’un des plus élevés au monde.

    Dans un pays où coulent plus de 6000 rivières, les premiers ponts suspendus ont été construits dans les années 1960 sous l’impulsion d’un géologue suisse. Et la collaboration se poursuit encore aujourd’hui, alors que le Népal a inauguré son nouvel ouvrage, le 10’000e sur son territoire.

    Des paysages identiques

    «Nous partageons des paysages similaires» en Suisse et au Népal, indique Prabin Manandhar, responsable chez Helvetas, dans le journal du 19h30 de la RTS. Les ingénieurs suisses ont donc apporté leur savoir-faire lorsque les constructeurs en avaient besoin et plus de 3000 personnes ont été formées depuis le début de la collaboration, précise-t-il.

    Désormais, les Népalais «ont les capacités pour assurer que la construction des ponts répondent aux normes nécessaires», estime l’ambassadrice helvétique au Népal Danielle Meuwly à la RTS. En effet, deux ouvrages suspendus sont construits par jour, en moyenne, permettant de désenclaver les vallées.

    Il est difficile de «construire des routes dans ces endroits reculés» sans bénéficier des «aménagements et des ressources nécessaires», précise l’ingénieur népalais Kumar Jirel. Au contraire, les ponts constituent la solution la plus accessible. Ces installations sont construites plus rapidement, demandent peu de matériel et coûtent par conséquent moins cher.

    Et les ponts suspendus sont désormais empruntés par plus de 20 millions de Népalaises et Népalais au quotidien.

    Source et vidéo: https://www.swissinfo.ch/fre/les-ponts-suspendus-fleurissent-au-népal--nés-sous-une-impulsion-suisse/49011448

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    Après plus d’un an de mobilisation contre les pratiques de notation des allocataires de la CAF au côté des collectifs Stop Contrôles et Changer de Cap, et après avoir détaillé le fonctionnement de l’algorithme de la CAF et son cadre politique, nous publions aujourd’hui le code source de cet algorithme de notation. Nous vous invitons aussi à consulter notre page de présentation sur l’utilisation d’algorithmes similaires au sein d’autres administrations.

    Les détails techniques de l’algorithme (code, liste de variables et leurs pondérations) et de la méthodologie employée pour la construction de profils-types sont présentés dans cette annexe méthodologique.

    Petit à petit, la lumière se fait sur un système de surveillance de masse particulièrement pernicieux : l’utilisation par la CAF d’un algorithme de notation des allocataires visant à prédire quel·les allocataires seraient (in)dignes de confiance et doivent être contrôlé·es.

    Pour rappel, cet algorithme, construit à partir de l’analyse des centaines de données que la CAF détient sur chaque allocataire, assigne un « score de suspicion » à chaque allocataire. Ce score, mis à jour chaque premier du mois, est compris entre zéro et un. Plus il est proche de un, plus l’algorithme juge qu’un·e allocataire est suspect·e : un contrôle est déclenché lorsqu’il se rapproche de sa valeur maximale.

    Lever l’opacité pour mettre fin à la bataille médiatique

    Nos critiques portent tant sur la nature de cette surveillance prédictive aux accents dystopiques que sur le fait que l’algorithme cible délibérément les plus précaires. Face à la montée de la contestation, les dirigeant·es de la CAF se sont réfugié·es derrière l’opacité entourant l’algorithme pour minimiser tant cet état de fait que leur responsabilité dans l’établissement d’une politique de contrôle délibérément discriminatoire. Un directeur de la CAF est allé jusqu’à avancer que « l’algorithme est neutre » et serait même « l’inverse d’une discrimination » puisque « nul ne peut expliquer pourquoi un dossier est ciblé ».

    C’est pourquoi nous avons bataillé de longs mois pour que la CAF nous donne accès au code source de l’algorithme, c’est-à-dire la « formule » utilisée par ses dirigeant·es pour noter les allocataires. Nous espérons que sa publication mette un terme à ces contre-vérités afin, qu’enfin, puisse s’installer un débat autour des dérives politiques ayant amené une institution sociale à recourir à de telles pratiques.

    L’algorithme de la honte…

    La lecture du code source des deux modèles utilisés entre 2010 et 2018 — la CAF a refusé de nous transmettre la version actuelle de son algorithme — confirme tout d’abord l’ampleur du système de surveillance de détection des allocataires « suspect·es » mis en place par la CAF.

    Situation familiale, professionnelle, financière, lieu de résidence, type et montants des prestations reçues, fréquence des connexions à l’espace web, délai depuis le dernier déplacement à l’accueil, nombre de mails échangés, délai depuis le dernier contrôle, nombre et types de déclarations : la liste de la quarantaine de paramètres pris en compte par l’algorithme, disponible ici, révèle le degré d’intrusion de la surveillance à l’oeuvre.

    Elle s’attache à la fois aux données déclarées par un·e allocataire, à celles liées à la gestion de son dossier et celles concernant ses interactions, au sens large, avec la CAF. Chaque paramètre est enfin analysé selon un historique dont la durée. Visant tant les allocataires que leurs proches, elle porte sur les plus de 32 millions de personnes, dont 13 millions d’enfants, vivant dans un foyer bénéficiant d’une prestation de la CAF.

    Quant à la question du ciblage des plus précaires, la publication du code source vient donner la preuve définitive du caractère discriminant des critères retenus. Ainsi, parmi les variables augmentant le « score de suspicion », on trouve notamment :

    Le fait de disposer de revenus faibles, Le fait d’être au chômage, Le fait d’être allocataire du RSA, Le fait d’habiter dans un quartier « défavorisé »8, Le fait de consacrer une partie importante de ses revenus à son loyer, Le fait de ne pas avoir de travail ou de revenus stables.

    Comble du cynisme, l’algorithme vise délibérément les personnes en situation de handicap : le fait de bénéficier de l’Allocation Adulte Handicapé (AAH) tout en travaillant est un des paramètres impactant le plus fortement, et à la hausse, le score d’un·e allocataire.

    Suite à cette adresse

    https://www.laquadrature.net/2023/11/27/notation-des-allocataires-lindecence-des-pratiques-de-la-caf-desormais-indeniable/

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    Deux automobilistes romands ont eu des problèmes au volant de leur voiture. Alors que le constructeur japonais parle d’un «cas isolé», nous sommes au courant d’au moins trois cas similaires de voitures devenues subitement folles.

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    Plusieurs conducteurs romands ont rencontré des problèmes avec le volant de leur Mazda, qui se bloque subitement sans aucune raison apparente

    Une jeune maman a eu la peur de sa vie, il y a dix jours, quand le volant de sa Mazda s’est bloqué sur l’A9 alors qu’elle roulait avec son bébé de 1 mois. Cet incident révélé par «20 minutes» a été présenté par le constructeur comme un «cas isolé». Porte-parole chez Mazda, Marine Deloffre déclare n’avoir eu vent d’aucun cas similaire à celui qui s’est produit sur l’A9.

    «Mais, c’est quasiment mon histoire»

    Pourtant, dès la parution de notre article, deux automobilistes ont spontanément contacté «20 minutes». «En lisant le journal, je me suis dit: «Mais c’est quasiment mon histoire.» Sauf que le volant de ma Mazda CX-3 ne s’est pas bloqué sur l’autoroute, mais sur une route communale en janvier dernier à Carouge (GE)», souligne Marie*, une étudiante genevoise de 22 ans. «Mazda m’a dit qu’il s’agissait d’un cas isolé. Le constructeur a toutefois accepté de changer toute la colonne de direction. Aujourd’hui encore, de temps en temps, le volant devient très rigide. Mon garagiste genevois m’a signalé que mon cas était le second du genre qu’il traitait», poursuit Marie.

    Il y a deux mois, Joseph* a aussi connu quelques moments de frayeur au volant de sa Mazda 3 Revolution neuve à Bière (VD). «Les faits se sont déroulés comme ce qui a été décrit dans l’article. Tout s’est subitement arrêté. J’ai contacté le constructeur. Sa réponse est qu’il s’agissait d’un cas isolé.»

    «Investigations, fleurs et cadeau»

    Revenant sur le cas de l’A9, la porte-parole de Mazda détaille: «Dès qu’il a été porté à notre connaissance, nous avons pris très au sérieux le problème, car la sécurité est notre priorité. Nous avons décidé de reprendre la voiture qui a connu cet incident pour mener des investigations poussées. La direction a personnellement appelé le couple concerné pour présenter nos excuses. Nous leur avons aussi envoyé des fleurs et un cadeau», a-t-elle ajouté.

    Source: https://www.20min.ch/fr/story/suisse-romande-les-volants-de-nos-mazda-se-sont-aussi-bloques-634232157993