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    Des ouvriers russes assemblant des Citroën à l’usine de Kalouga, lors de son démarrage en avril 2013 (MAXIM SHIPENKOV / EPA / MAXPPP)

    Une mystérieuse société a repris la production de Citroën C5 Aircross dans l’ancienne usine russe de Stellantis, avec l’aide du constructeur chinois Dongfeng. Le constructeur français affirme avoir perdu le contrôle du site, et se retrouve impuissant face à cette affaire qui mêle intérêts économiques et géopolitiques.

    Le site internet citroen.ru a toutes les apparences d’un site officiel de constructeur. Dans la section “voitures en stock”, il annonce que 96 Citroën C5 Aircross “russes” sont actuellement disponibles à la vente. Pourtant, pas plus ce site que ces voitures arborant les chevrons de la marque française n’ont quoi que ce soit à voir avec Stellantis, le groupe issu de la fusion de Peugeot-Citroën et de Fiat-Chrysler. La guerre en Ukraine, les sanctions internationales et la politique du Kremlin ont affranchi la Russie des règles du jeu économique mondial et rendent possible de tels actes de piratage industriel qui semblaient impensables il y a peu.

    Pour comprendre comment cela est devenu possible, il faut revenir en avril 2022, deux mois après l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Stellantis annonce alors la mise à l’arrêt de son usine de Kalouga, à 200 km au sud-ouest de Moscou, en raison “des difficultés logistiques rencontrées quotidiennement” et “afin de garantir le respect total de l’ensemble des sanctions”, explique le groupe. Du jour au lendemain, ce site (dont Mitsubishi détient 30%) conçu pour produire 125 000 véhicules par an, employant 2 700 salariés, se vide, comme la plupart des autres usines automobiles en Russie.

    Les Russes décidés à faire payer leur départ aux constructeurs automobiles

    Contrairement à Renault, qui va rapidement, en mai 2022, vendre (pour le rouble symbolique) sa participation dans Avtovaz-Lada et son usine de la banlieue de Moscou aux autorités russes, Stellantis n’arrive pas à solder ses actifs dans le pays. “Ils étaient moins bien intégrés dans le système que Renault”, analyse a posteriori un Français installé à Moscou, fin connaisseur des milieux industriels. Stellantis continue d’assurer les salaires des salariés dans un premier temps, mais le groupe ne fait pas mystère qu’il n’a pas l’intention de revenir sur le marché russe, où il n’a jamais vraiment percé. "Le ministère de l’Economie a très mal pris le départ des constructeurs automobiles étrangers, poursuit ce Français, il était résolu à ne leur faire aucun cadeau."

    Pour Stellantis, cela veut dire faire une croix sur l’usine de Kalouga, dont le groupe admet aujourd’hui qu’il en a “perdu le contrôle”, sans qu’aucune cession n’ait jamais été formellement actée. Pendant près de deux ans, plus personne n’entend parler de cette usine fantôme, jusqu’au 27 mars dernier, où une société russe, Automotive technologies, annonce le démarrage de “l’assemblage en série des crossovers Citroën C5 Aircross” sur le site de Kalouga, qui semble ne pas avoir été perdu pour tout le monde. Le nouvel opérateur annonce l’arrivée des premiers modèles en concession pour mai 2024. Les acheteurs peuvent déjà les réserver sur le site internet de Citroën Russie, qui semble lui aussi avoir changé de propriétaire.

    Le site internet de "Citroën Russie" permet déjà de réserver un C5 Aircross russe (CAPTURE D'ECRAN)
    Le site internet de “Citroën Russie” permet déjà de réserver un C5 Aircross russe (CAPTURE D’ECRAN)

    D’après nos informations, la production de ces véhicules, ainsi que les fonctions supports, sont assurées par d’anciens salariés de Stellantis en Russie, mais personne ne sait exactement qui se trouve derrière cette société. "Officiellement, il s’agit de l’ancien distributeur Citroën en Russie, explique un journaliste russe, qui aurait investi seul pour remettre en route l’usine. Sur le papier c’est possible, d’autres évoquent la présence d’un gros investisseur mais ce ne sont que des spéculations", poursuit ce spécialiste de l’automobile, qui a pu visiter l’usine lors d’une visite de presse à laquelle aucun journaliste étranger n’a été convié. Automotive Technologies n’a pas répondu aux questions de franceinfo.

    Une visite de l’usine qui laisse de nombreuses questions sans réponse

    Cette visite, que certains journalistes ont filmée, a permis de voir à quoi ressemblait cette nouvelle production made in Russia. Guidés par le directeur du développement d’Automotive Technologies, Pavel Bezroutchenko, les journalistes ont pu observer l’assemblage des premiers véhicules dans une usine à moitié déserte. "Evidemment, nous n’étions pas certains qu’on nous présentait toute la réalité, poursuit notre journaliste. Il reste, même après cette visite, de grandes zones d’ombre". Les C5 Aircross de Kalouga sont assemblées à partir de kits de 1 700 pièces importés en Russie. Cette méthode s’appelle CKD (pour complete knock down) dans l’industrie. Les carrosseries arrivent par train déjà soudées et peintes à Kalouga. Les ouvriers assemblent tous les éléments et la voiture devient officiellement russe. Mais qui fournit donc ces pièces qui permettent d’assembler une Citroën originale ? Ce jour de visite, Pavel Bezroutchenko a refusé de le dire aux journalistes qui lui ont posé la question. Tout juste sait-on que ces véhicules sont identiques à ceux commercialisés en France, à l’exception de quelques détails, comme les optiques avant.

    Le “complice” n’est pourtant pas bien difficile à trouver. Il s’agit de Dongfeng, le constructeur chinois, actionnaire de Stellantis, partenaire de Peugeot et Citroën dans la production en Chine de 4008 (version chinoise du 3008) et de… C5 Aircross notamment. Dongfeng Motor n’a pas répondu aux questions de franceinfo, mais une source chez Stellantis confirme que le groupe a bien écrit à son partenaire chinois “pour lui signifier qu’il n’avait pas le droit d’exporter ces pièces vers la Russie.” D’après l’agence Reuters, Dongfeng aurait, dans un premier temps, exporté 42 kits de C5 Aircross vers la Russie. D’autres ont dû l’être depuis, Automotive technologies affichant son intention d’augmenter la cadence de production, plafonnant pour l’instant à “deux ou trois véhicules par jour” du propre aveu de son représentant.

    “Un grand bal géopolitique”

    "Tout cela reste hautement symbolique et c’est un grand bal géopolitique, décrypte un bon connaisseur du secteur. Cela permet d’afficher une bonne entente entre Russes et Chinois, et le gouverneur de Kalouga peut annoncer fièrement que l’usine tourne." Cette opération a forcément reçu un aval politique de haut niveau à Moscou et à Pékin, nous ont confirmé plusieurs sources. Dongfeng est la propriété du gouvernement chinois et Pavel Bezroutchenko est l’ancien directeur adjoint du département automobile du puissant Minpromtorg, le ministère russe de l’Industrie et du Commerce. Il avait même été décoré, à ce titre, en 2018, sur décret de Vladimir Poutine. Le nouveau “propriétaire” de l’usine de Kalouga ne semble pas effrayé par la perspective de sanctions du fait de ses agissements. Interrogé sur le sujet par des journalistes russes, il affirme avoir “un plan B, et même un plan C.”

    Dans ce contexte, comment expliquer néanmoins le peu de virulence que semble montrer Stellantis face à cette spoliation évidente de ses droits ? "Tout est question de rapport de force, explique un consultant du secteur. Si vous estimez que vous êtes spoliés, vous allez au tribunal. Mais Stellantis a-t-il vraiment envie de se fâcher avec le gouvernement chinois au regard de ce qu’il attend de ce marché ?" D’autant plus que l’idylle entre le constructeur chinois, venu au secours de Peugeot-Citroën en grande difficulté en 2013, et le groupe devenu Stellantis depuis la fusion avec Fiat-Chrysler semble se terminer. Dongfeng a récemment revendu une partie de ses actions Stellantis, et racheté les usines qu’elle avait en copropriété en Chine. Quant à envisager un recours juridique en Russie dans le contexte actuel…

    Le nouveau visage de la Russie de 2024

    Pour symbolique que soit la production de l’usine de Kalouga, cette affaire est surtout représentative de la nouvelle réalité dans laquelle a basculé la Russie, après avoir longtemps cherché à afficher sa respectabilité concrétisée notamment par son adhésion à l’OMC (Organisation mondiale du commerce) en 2012, après 18 ans d’âpres négociations. Après avoir longtemps lutté contre la contrefaçon, le pays laisse aujourd’hui les cinémas diffuser des films américains “piratés”, faute de licence, et s’aligne sur des pratiques qui ont cours en Iran, par exemple, où l’on trouve déjà des Peugeot fabriquées sans l’autorisation du constructeur français. Dans les rues de Moscou, les voitures européennes disparaissent peu à peu au profit de modèles chinois, tous importés. Les constructeurs chinois rechignent à investir dans le pays malgré la coopération “sans limites” vantée par leurs dirigeants respectifs.

    Source : francetvinfo.fr

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    Toledo, Granada, Jaén, Almería etc etc…pffff y’a de quoi faire (quel beau pays et le climat…oui je me répète 😁).

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    Effectivement l’ami Violence, et tout est expliqué dans la série Numbers 😁 (hé oui…hé hé ^^)

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    La victime a été emprisonnée pendant 428 jours et et 147 jours dans un hôpital psychiatrique, tant que les flics de Los Angeles n’ont pas réussi à détecter la supercherie.

    Matthew Kierans, un administrateur système hospitalier de haut niveau de l’Iowa, a admis avoir usurpé l’identité d’un collègue et se faire passer pour William Donald Woods pendant plus de 30 ans, a rapporté The Register .

    En plus d’utiliser l’identité de Woods pour commettre des crimes et accumuler des dettes, le plan élaboré de vol d’identité de Kierans a conduit à l’incarcération de Woods après que Kierans ait accusé sa victime de vol d’identité et que les autorités de Los Angeles n’aient pas réussi à détecter quel homme était le véritable William Donald Woods. . Kierans risque jusqu’à 32 ans de prison, a rapporté The Register, et doit payer une amende de 1,25 million de dollars.

    Selon un accord de plaidoyer proposé avec le bureau du procureur américain pour le district nord de l’Iowa, Kierans a rencontré Woods “vers 1988” alors qu’ils travaillaient ensemble dans un stand de hot-dogs au Nouveau-Mexique. “Pendant les trois décennies suivantes”, Kierans a utilisé “l’identité de Woods dans tous les aspects de sa vie”, y compris pour obtenir “un emploi, une assurance, un numéro de sécurité sociale, un permis de conduire, des titres, des prêts et un crédit”, ainsi que lorsque Payer les taxes. Kierans s’est même marié et a eu un enfant portant le nom de Woods.

    Kierans a apparemment élaboré ce projet en 1990, alors qu’il travaillait comme livreur de journaux pour le Denver Post. C’est à ce moment-là qu’il a obtenu pour la première fois un document d’identification au nom de Woods. L’année suivante, Kierans a acheté un véhicule pour 600 $ en utilisant deux chèques au nom de Woods, indique l’accord de plaidoyer. Après que les deux chèques aient été sans provision, Kierans “s’est enfui avec le véhicule volé vers l’Idaho, où la voiture est tombée en panne et il l’a abandonnée”. En conséquence, un mandat d’arrêt a été émis au nom de Woods, tandis que Kierans a déménagé dans l’Oregon et que l’on ne savait apparemment pas où se trouvait le véritable Woods.

    Finalement, à l’été 2012, Kierans a déménagé dans le Wisconsin, faisant des recherches sur l’histoire familiale de Woods sur Ancestry.com, puis obtenant frauduleusement l’acte de naissance certifié de Woods de l’État du Kentucky, apparemment pour l’aider dans sa recherche d’emploi. En 2013, Kierans a été embauché par un hôpital d’Iowa City pour travailler à distance depuis le Wisconsin en tant qu’« administrateur de haut niveau dans le département des technologies de l’information de l’hôpital », en utilisant l’acte de naissance de Woods et un formulaire I-9 fictif pour passer la vérification des antécédents de l’hôpital. .

    Au cours de la décennie suivante, Kierans a gagné environ 700 000 $ dans ce rôle, tout en poursuivant son projet d’usurpation d’identité. Entre 2016 et 2022, Kierans a utilisé le nom, le numéro de sécurité sociale et la date de naissance de Woods et a « obtenu à plusieurs reprises » huit « prêts automobiles et personnels » auprès de deux coopératives de crédit, chacun totalisant entre 15 000 $ et 44 000 $.

    Woods n’a découvert le vol d’identité qu’en 2019, alors qu’il était sans abri et a découvert qu’il avait inexplicablement 130 000 $ de dettes à son nom. Woods a tenté de fermer les comptes bancaires que Kierans avait ouverts au nom de Woods, et c’est à ce moment-là que Kierans a pris la défense, poussant avec succès à faire arrêter Woods pour dissimuler des décennies de vol d’identité de Kierans.

    Le LAPD ne parvient pas à établir sa véritable identité

    En 2019, Woods est entré dans la succursale d’une banque nationale à Los Angeles et a déclaré à un directeur adjoint de la succursale qu’« il avait récemment découvert que quelqu’un utilisait son crédit et avait accumulé d’importantes dettes », indique l’accord de plaidoyer.

    Woods a présenté sa véritable carte de sécurité sociale et une authentique carte d’identité de l’État de Californie, mais le directeur adjoint de la succursale est devenu méfiant lorsque Woods n’a pas pu répondre aux questions de sécurité que Kierans avait posées pour les comptes bancaires.

    L’employé de la banque a appelé le numéro de téléphone indiqué sur les comptes, qui était le numéro de Kierans. À ce stade, Kierans a répondu correctement aux questions de sécurité et le directeur adjoint de la succursale a contacté la police de Los Angeles pour enquêter sur Woods.

    À la suite de l’enquête du LAPD, qui consistait notamment à contacter Kierans et à examiner les documents frauduleux de Kierans, qui utilisaient parfois un deuxième prénom différent, Woods a été arrêté pour utilisation non autorisée d’informations personnelles. Par la suite, Woods a été accusé d’avoir commis des crimes de vol d’identité et de fausse usurpation d’identité, passibles d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à trois ans pour chaque chef d’accusation.

    Woods a continué à insister sur le fait qu’il était la véritable victime du vol d’identité, tandis que le système judiciaire californien a insisté sur le fait qu’il était en réalité Kierans. Cela s’est poursuivi jusqu’en décembre 2019, lorsqu’un défenseur public de l’État a déclaré à un tribunal que Woods n’avait pas la capacité mentale pour subir son procès. Le tribunal a ordonné que Woods soit détenu dans un hôpital psychiatrique public de Californie jusqu’à ce que ses capacités mentales s’améliorent, où il a reçu des médicaments psychotropes en 2020.

    Finalement, en mars 2021, Woods a été reconnu coupable des accusations criminelles et après sa libération, il a reçu l’ordre de « n’utiliser que » ce que la Californie a décidé être son « vrai nom, Matthew Kierans ». Au total, Woods a passé 428 jours en prison et 147 jours dans un hôpital psychiatrique parce que les autorités californiennes n’avaient pas réussi à détecter sa véritable identité.

    Un détective de l’Iowa découvre un stratagème d’usurpation d’identité

    Une fois libéré, Woods “a fait de nombreuses tentatives pour retrouver son identité”, indique l’accord de plaidoyer. Mais toutes ces tentatives ont été contrecarrées par Kierans, qui “a fait à plusieurs reprises de faux rapports et déclarations aux responsables de l’application des lois du Wisconsin et de Californie”.

    Ce n’est qu’en janvier 2023 que Woods a finalement découvert un moyen de retrouver son identité. Après avoir découvert le nom de l’employeur de Kierans, Woods a contacté le service de sécurité de l’hôpital et s’est plaint que Kierans avait usurpé son identité. Cet appel a lancé une enquête interne sur les affirmations de Kierans selon lesquelles il était Woods, l’hôpital embauchant un « détective expérimenté » qui a finalement « démêlé » le plan élaboré d’usurpation d’identité de Kierans.

    Le détective expérimenté a résolu l’affaire en obtenant l’ADN de Woods et en le faisant correspondre avec le père de Woods, “ce qui a prouvé de manière concluante” que Woods était le fils du père. Cette “comparaison génétique de paternité a prouvé” que Woods “était le vrai” Woods, indique l’accord de plaidoyer.

    Tout au long de l’enquête du policier de l’Iowa, Kierans a déclaré au détective que Woods était « fou » et « devrait être enfermé », l’avertissant qu’« il ne pensait pas que le détective serait capable de faire quoi que ce soit concernant le problème d’usurpation d’identité puisque tant d’autres personnes l’avaient fait ». " J’ai travaillé sur l’affaire et il s’en est bien occupé à partir de maintenant. "

    Mais les tentatives de Kierans pour tromper le détective de l’Iowa n’ont pas eu autant de succès qu’à Los Angeles. Une fois que le détective de l’Iowa a eu les preuves ADN, il a demandé à Kierans qui était son père, et Kierans “a fait une erreur”, donnant le nom de son véritable père adoptif au lieu du nom du père de Woods. Le détective a ensuite confronté Kierans avec les preuves ADN, et Kierans s’est rendu compte qu’il avait été arrêté.

    “Ma vie est finie”, a déclaré Kierans au détective. “Tout est parti.”

    Kierans a admis ses crimes après que le détective de l’Iowa l’ait confronté, admettant notamment qu’il “avait induit le détective en erreur” à Los Angeles dans le but de faire arrêter Woods.

    Dans le cadre de l’accord de plaidoyer de Kierans, il est tenu de verser un dédommagement à toutes les victimes, y compris Woods, les deux coopératives de crédit qui ont accordé huit prêts au nom de Woods, et « tout créancier » qu’il a également induit en erreur. Kierans doit également « aider à atténuer tout dommage » subi par Woods à la suite du vol d’identité, notamment en réparant le crédit de Woods et en supprimant le nom de Woods de tous les comptes ouverts ou utilisés par Kierans.

    Kierans a également été tenu de confisquer tout numéro de compte de sécurité sociale réel ou frauduleux, tout passeport américain, permis de conduire ou carte d’identité délivré par un État, acte de naissance, carte d’enregistrement d’électeur, documents financiers, documents fiscaux et tout autre document d’identification utilisé pour poursuivre son stratagème d’usurpation d’identité.

    Des documents judiciaires montrent que toute opposition à l’accord de plaidoyer doit être formulée avant le 15 avril, après quoi le juge doit rendre une décision finale sur la peine.

    Source: https://arstechnica.com/tech-policy/2024/04/man-pleads-guilty-to-stealing-former-coworkers-identity-for-30-years/

    Et pendant ce temps-là, des tas de sociétés continuent de récolter toutes les informations possibles à votre sujet.

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    après, j’ai pas très envie de défendre le point de vue de Loïc Hervé, mais je reconnais que certaines personnes ne connaissent pas les bonnes manières et le savoir-vivre sur internet, donc cette mesure pourrait s’avérer utile, juste dommage d’être obligé d’en arriver là, les français manquent cruellement d’autodiscipline.

    A ce sujet, j’ai trouvé quelques dictons très opportuns :
    “La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres”
    “Si tu veux qu’on t’épargne, épargne aussi les autres”
    “Un homme est bon s’il rend les autres meilleurs”

  • [Fermé] Entrée libre dans l'AREA51

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    @michmich a dit dans [Fermé] Entrée libre dans l'AREA51 :

    @Ze-lol ça fait un petit bout déjà, août 2023!

    Déjà si longtemps que je n’y étais plus connecté 😕

  • Nucléaire: Inquiétudes chez EDF

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    EPR, même gâchis au Royaume-Uni

    Pour justifier un nouveau dérapage sur le chantier des deux EPR d’Hinkley Point C au Royaume-Uni, EDF invoque, comme pour Flamanville 3, la perte de compétences de la filière anglaise, qui n’a pas construit de nouveau réacteur depuis 20 ans. Un problème déjà identifié pour les futurs chantiers des EPR2 en France.

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    En janvier, EDF a annoncé le report de la mise en service du premier EPR d’Hinkley Point C au Royaume-Uni, à mi-2029, voire 2030 ou 2031, au lieu de 2024. Après analyse, la durée des travaux électrotechniques (la pose des câbles et des tuyaux), prévus sur trois ans lors de la décision d’investissement en 2016, a été réévaluée à cinq ans, entraînant un surcoût de 6 à 8 milliards de livres (7 à 9,3 milliards d’euros). La facture totale, 18 milliards de livres au départ, serait maintenant comprise entre 31 et 34 milliards de livres. Le projet avait déjà été revu en 2022, après la pandémie de covid-19, avec un premier glissement du calendrier de quinze mois.

    Un chantier débuté sans la finalisation des plans

    Source pour abonnés: https://www.usinenouvelle.com/article/la-perte-de-competence-de-la-filiere-nucleaire-retarde-hinkley-point-c-a-2029-au-mieux.N2208862

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    text alternatif

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    @michmich Je suis con…tent de ne point t’avoir offusqué ^^

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    Mike Horn Monster GIF

    @duJambon Peut-être que bien grillé sur un feu de bois donnerait plus de goût ? Faut demander à Mike 😉

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    Ça plus les maladies qui avaient disparues et qui reviennent ça va pas aider

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    @mekas Effectivement si tu fais du partage DDl un débrideur ne sert à rien mais je n’avais pas cette info d’ou ma réponse à ton post. Good night.

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    @Raccoon a dit dans La neutralité sur Wikipedia ? La question du deadname des personnes trans relance le débat :

    d’autrices

    C’est généralement là que j’arrête de lire! qu’on rajoute un e à auteur quand c’est une femme, mais qu’on arrête de pourrir la langue française par pitié.

    A ce tarif là, je propose mettrice en scène quand le metteur en scène est une femme.

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    Le bâtiment héberge les locaux d’un éditeur de systèmes informatiques en Allemagne

    Le plus grand bâtiment imprimé en 3D d’Europe est sorti de terre en un temps record à Heidlberg (Allemagne). Surnommé Wave House, il permet d’accueillir un centre de données de 600 m². Et il n’a fallu que 140 heures pour achever sa construction, soit un peu moins de six jours, rapporte AC Press. Cela représente 4 m² érigés en une heure.

    Le projet est supervisé par les architectes SSV et Mense Korte. Ce sont eux qui ont eu l’idée du motif ondulatoire qui orne les murs, et qui a inspiré le nom du bâtiment (« wave » signifiant vague ou onde). Le groupe PERI, connu dans le domaine du coffrage, de l’étaiement et de l’échafaudage, a été appelé pour ériger les murs de 9 m.

    Réduction des erreurs de construction

    En plus de proposer une construction en un temps record, cette technologie permet de réduire les erreurs de construction. Une grosse imprimante, conçue par l’entreprise spécialisée dans la construction 3D Cobod International, a été utilisée. Dans un communiqué, le fondateur et directeur général de cette dernière a expliqué : « Ce programme démontre que notre procédé ne se limite pas à la livraison de bâtiments résidentiels. Mais il s’étend aussi aux bâtiments de plusieurs étages et aux structures complexes, y compris les espaces de bureaux, les entrepôts et les centres de données. »

    L’inauguration de ce lieu unique a eu lieu en février dernier. L’occasion de transmettre les clés du bâtiment aux nouveaux occupants, IT Heidelberg, un éditeur de systèmes informatiques.

    Source : 20minutes.fr

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    La Duvel la pire bière pour la mousse, verre penché ou pas.
    Par contre si on rince le verre à l’eau froide, ça mousse beaucoup moins.

  • Attack Call bomber, comment contrer ?

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  • Chaine Michael Launay

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    qu’il ait fait un poil de ménage, ça ne m’étonnerai pas vraiment. Disons qu’il est difficile de faire comme dans un forum -> un édit histoire de corriger un ptit truc qui ne plait pas.
    Ce qui est dommage, c’est de devoir attendre un peu plus longtemps entre chaque nouvelle vidéo. Même si je comprend aussi qu’il soit difficile de trouver un sujet qui reste prenant sans devoir entrer dans des calculs de type racine carrée du triangle de l’hypoténuse * l’age du capitaine (difficile quoi ! ).

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    @michmich Ce ne sont pas des champignons, ce sont les maisons des Schtroumpfs…:schtroumpf_grognon:

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    Et les gods Sur mesure personne n’y pense ? 😏

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    U n artefact élaboré qui était autrefois utilisé pour indiquer l’heure et calculer les distances semble avoir été utilisé par des membres de trois confessions différentes au cours de sa longue et riche histoire. Connue sous le nom d’ astrolabe , la relique a été datée du 11ème siècle de notre ère et porte des inscriptions en chiffres arabes, hébreux et occidentaux.

    Les astrolabes sont des cartes de l’univers au format de poche qui permettent aux utilisateurs de tracer la position des étoiles. Les gravures – qui sont clairement l’œuvre de plusieurs personnes différentes – ont probablement été réalisées dans de nombreux endroits en Europe et en Afrique du Nord, ce qui suggère que l’objet est passé entre les mains de propriétaires islamiques, juifs et chrétiens au cours de son chemin. anciens réseaux d’échanges scientifiques.

    Remarquablement, l’astrolabe vieux de 1 000 ans a été identifié par hasard lorsque le Dr Federica Gigante de l’Université de Cambridge est tombée sur une photo de l’objet sur le site Web de la Fondazione Museo Miniscalchi-Erizzo à Vérone, en Italie. “Le musée ne savait pas ce que c’était et pensait qu’il s’agissait peut-être d’un faux”, a déclaré Gigante dans un communiqué . “C’est désormais l’objet le plus important de leur collection.”

    Après avoir visité le musée pour étudier l’astrolabe de près, Gigante a pu faire correspondre le style de la gravure arabe originale à celui observé sur des instruments similaires de la région d’Al-Andalus (aujourd’hui Andalousie) sous domination islamique en Espagne au XIe siècle. La position des étoiles représentées sur la rete – ou carte céleste – de l’astrolabe correspond également à cette période, corroborant ainsi l’âge de l’appareil.

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    L’astrolabe antique contient une carte des étoiles.

    Des lignes de prière musulmanes sont gravées sur la relique métallique, disposées pour aider l’utilisateur d’origine à respecter les heures de prière quotidiennes. Un côté de la plaque contient également une inscription arabe indiquant « pour la latitude de Tolède, 40° », indiquant que l’astrolabe a peut-être été fabriqué ici à une époque où Tolède était habitée par de grandes populations de musulmans, de juifs et de chrétiens.

    L’instrument porte également une signature comportant les noms Isḥāq et Yūnus. Selon Gigante, il pourrait s’agir de noms juifs écrits en écriture arabe, ce qui suggère que l’astrolabe aurait pu circuler à un moment donné au sein de la communauté juive arabophone d’Espagne.

    Un autre ensemble d’inscriptions représentant les latitudes nord-africaines suggèrent que l’objet a ensuite voyagé au Maroc ou en Égypte, tandis que la présence de lettres hébraïques indique qu’il a finalement fini par revenir parmi les Juifs européens. “Ces ajouts et traductions en hébreu suggèrent qu’à un moment donné, l’objet a quitté l’Espagne ou l’Afrique du Nord et a circulé parmi la communauté juive de la diaspora en Italie, où l’arabe n’était pas compris et où l’hébreu était utilisé à la place”, a expliqué Gigante.

    Une dernière série d’inscriptions comprenant des chiffres occidentaux a ensuite probablement été réalisée par un locuteur latin ou italien à Vérone, l’astrolabe ayant finalement trouvé son chemin entre les mains des chrétiens.

    Résumant l’importance de cette découverte dans une nouvelle étude, Gigante écrit que « L’astrolabe… se distingue comme un témoignage des contacts et des échanges entre Arabes, Juifs et Européens au cours des périodes médiévales et modernes. »

    L’étude est publiée dans la revue Nuncius .

    Source: https://www.iflscience.com/1000-year-old-astrolabe-illuminates-scientific-exchange-between-muslims-jews-and-christians-73220

    Est-ce qu’il y aurait eu des moments de paix entre ces pays, ou est-ce simplement une part de butin ?

    Et ça serait quand même chouette de découvrir une stargate…